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C'est vendredi, c'est le Bordel #241

... Mais non. Mais si. Mais non pas encore. Mais si je te dis. Ah, mon assistante me sussure (oh, ah, arrête, tu me chatouille) à l'oreille que la probabilité que nous soyons bien vendredi flirte avec le 100% mais elle se renseigne à l'AFP et elle revient. Ah, on me dit que vendredi est mort. Ah non. C'est néanmoins confirmé, c'est bien ça, nous somme vendredi et à la lecture des diverses officines plus ou moins officielles, nous pouvons aussi convenir que c'est bien le bordel eud' partout dans le monde et que ça n'est pas près de s'arrêter. Alors autant que ce soit le bordel ici aussi dans cette maison close aux portes grandes ouvertes avec une sélection vue par votre serviteur un peu partout sur le net cette semaine, remisées par devers moi (le serviteur dont auquel il était question) et reversées ici dans un ordre que j'assume pleinement puisque c'est moi qui l'ai choisi personnellement, en accord avec moi-même quasiment tout le temps. Démarrons si vous le voulez bien tout en délicatesse avec ce porte-torchon fort astucieux de type félinidé qui est assez cocasse et coquin, limite cochon. Donc copain.

C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241

Poursuivons avec un cube qui refuse obstinément de bouger, un porte-Ipad avec rouleau de PQ intégré pour chier sans se faire chier, une bague pour baguenauder dans les pâturages, oh oui donne-nous en et une montre en bois dont on fait les montres en bois sur le site WTF Gadgets (tout un programme) sur wtfgadgets.com/Wewood-Jupiter-watch

C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241

Tout de go, je vous ajoute la première édition du recueil des poèmes de T.S Eliot (pour Thomas Stearns, presque comme le DC priapique) et je ne manque pas l'occasion de vous en mettre un petit derrière la cravate, même si vous n'en portez pas. Voici donc "Les hommes creux" cité par Marlon Brando dans "Apocalypse Now" :

 

Nous sommes les hommes creux
Les hommes empaillés
Cherchant appui ensemble
La caboche pleine de bourre. Hélas !
Nos voix desséchées, quand
Nous chuchotons ensemble
Sont sourdes, sont inanes
Comme le souffle du vent parmi le chaume sec
Comme le trottis des rats sur les tessons brisés
Dans notre cave sèche.

Silhouette sans forme, ombre décolorée,
Geste sans mouvement, force paralysée ;

Ceux qui s’en furent
Le regard droit, vers l’autre royaume de la mort
Gardent mémoire de nous – s’ils en gardent – non pas
Comme de violentes âmes perdues, mais seulement
Comme d’hommes creux
D’hommes empaillés.

 

Bon, y'a encore quatre paragraphes, je ne vais pas... si ? Ok.

 

 

II

 

Les yeux que je n’ose pas rencontrer dans les rêves
Au royaume de rêve de la mort
Eux, n’apparaissent pas:
Là, les yeux sont
Du soleil sur un fût de colonne brisé
Là, un arbre se balance
Et les voix sont
Dans le vent qui chante
Plus lointaines, plus solennelles
Qu’une étoile pâlissante.

Que je ne sois pas plus proche
Au royaume de rêve de la mort
Qu’encore je porte
Pareils francs déguisements: robe de rat,
Peau de corbeau, bâtons en croix
Dans un champ
Me comportant selon le vent
Pas plus proche –

Pas cette rencontre finale
Au royaume crépusculaire.

III

 

C’est ici la terre morte
Une terre à cactus
Ici les images de pierre
Sont dressées, ici elles reçoivent
La supplication d’une main de mort
Sous le clignotement d’une étoile pâlissante.

Est-ce ainsi
Dans l’autre royaume de la mort:
Veillant seuls
A l’heure où nous sommes
Tremblants de tendresse
Les lèvres qui voudraient baiser
Esquissent des prières à la pierre brisée.

IV

 

Les yeux ne sont pas ici
Il n’y a pas d’yeux ici
Dans cette vallée d’étoiles mourantes
Dans cette vallée creuse
Cette mâchoire brisée de nos royaumes perdus

En cet ultime lieu de rencontre
Nous tâtonnons ensemble
Evitant de parler
Rassemblés là sur cette plage du fleuve enflé

Sans regard, à moins que
Les yeux ne reparaissent
Telle l’étoile perpétuelle
La rose aux maints pétales
Du royaume crépusculaire de la mort
Le seul espoir
D’hommes vides.

V

 

Tournons autour du figuier
De Barbarie, de Barbarie
Tournons autour du fi-guier
Avant qu’le jour se soit levé.

Entre l’idée
Et la réalité
Entre le mouvement
Et l’acte
Tombe l’Ombre

Car Tien est le Royaume

Entre la conception
Et la création
Entre l’émotion
Et la réponse
Tombe l’Ombre

La vie est très longue

Entre le désir
Et le spasme
Entre la puissance
Et l’existence
Entre l’essence
Et la descente
Tombe l’Ombre

Car Tien est le Royaume

Car Tien est
La vie est
Car Tien est

C’est ainsi que finit le monde
C’est ainsi que finit le monde
C’est ainsi que finit le monde
Pas sur un Boum, sur un murmure.

C'est vendredi, c'est le Bordel #241

Poursuivons dans ce break Ferrari de 1965 et de toute mocheté, un autre nettement plus joli (Ferrari 365 GTB 4 de 75), un controle d'identité tout à fait hippie yeah, une variété de tomates noires nommée "Indigo rose", va comprendre, gavée d'anti-oxydants naturels et développée par Jim Myers à l'Université de Floride et un chiot en nacho. Soit un nachiot. Lui manque plus qu'un homme qui l'adopte afin de chanter "Nachiot, Nachiot, Nachiot Man, i've got to be a nachiot man", enfin voila. 

C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241

Partageons (enfin moi surtout et vous si vous le souhaitez) ​le très beau projet intitulé "Diaspora" par le photographe sénégalais Omar Victor Diop, à voir et à découvrir en intégralité ici : omarviktor.com/#!project-diaspora/ca7g

C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241

Et puis si ça ne vous plaît pas, voyez avec ma copine Micheline que j'appelle Mikeline dans l'intimité mais pas que. Mikeline, je t'envoie du monde.

C'est vendredi, c'est le Bordel #241

Enchainons avec un paquet de concerts où je serais bien allé si j'avais été conçu nettement plus tôt, comme l'ami de Mickey.

C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241

Et puis ceux-ci aussi. Voui.

C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241

Et puis ceux-là aussi, tant qu'à faire mon éducation musicale.

C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241

Quelques gifs de qualité jamais ne nuisent. Vérifions ce sage adage si vous le voulez bien.

C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241

Sur ce, c'est pas tout mais quand meme alors hop, un big Burt, un Little Richard, un Mark Harmon tout en poils, un Monty Clift dubitatift et deux Dean, un qui s'instruit, un qui réfléchit.

C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241

Et puis aussi The Jefferson Starship au grand complet, Ringo qui fait un peu sa mijaurée et un Ace frileux car je fais ce que je veux, ici c'est mon blog, d'abord, nah, non mais.

C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241

Ah, excusez-moi, pause clope. C'est syndical, j'y peux rien.

C'est vendredi, c'est le Bordel #241

Un Trey Griley très laid, un Ewan à peine padawan, deux Gregory Peck dont un avec vrai col et un avec mousse, un Steve à vos pieds, un Clint embarrassé car le carter du delco ripe sur la durite du carbu et puis si ça ne vous plaît toujours pas, bien que Micheline soit partie, vous pouvez voir tout ça avec Roy Rogers qui certes, n'a pas l'avantageux physique de Micheline mais qui a un gros flingue. Et il ne pue pas, lui.

C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241

Question donzelles, nous avons cette semaine une Annie Duperey mais non, mais ouais, une Jacqueline Bisset remplie de charme, une Anita Ekberg qui remplit sa robe, une Helen Mirren pré-reine, une inconnue à demi nue et Bar qui fait sa timide, allez Bar, tout va bien, il n'y a que des ami(e)s ici.

C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241

Vite, de l'art avec Constantin Meunier (sculpteur belge, 1831-1905) et son "Mineur à la hache" de 1900 qui, après de longues et obscures recherches ne se prénomme pas Jean et puis Hiroyuki Hamada et John Morris et Seug Mo Park alors quand même.

C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241

Mais aussi un zeste de  Jasper Johns "Le sourire du critique", de Sarah Oppenheimer qui va droit dans le mur, je vous le dis clairement et de Walter Leblanc, "Torsions – CO 414", attention, c'est précis de 1973-1974 et là, ça l'est nettement moins.

C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241

​Les sublimes collages/assemblage/bidouillages de Krista Svalbonas qui, par une chance dingue, sont visibles en nettement plus étendu sur son site dont c'est un peu le boulot, hein, on va pas se le cacher en cliquant sur  kristasvalbonas.com

C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241
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C'est vendredi, c'est le Bordel #241

​Et cerise sur le gâteau, schlougnette sur le poktroll (voir ici le-bien-le-mal-et-le-major-fatal), Liz Brizzy et sa série "Anagrams", fait de photo, de collages, enfin un beau bordel.

C'est vendredi, c'est le Bordel #241
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C'est vendredi, c'est le Bordel #241
C'est vendredi, c'est le Bordel #241

Et c'est l'heure de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs. C'est tout ? Oui. Deuxième pause syndicale, on ne badine pas avec les ordres.

C'est vendredi, c'est le Bordel #241
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Et c'est tout pour aujourd'hui mais n'oubliez pas de remercier le tenancier du bordel de ses efforts pour vous concocter ce Bordel du Vendredi n°241 en likant, tweetant, Google+ant, Pinterestant et Linkedinant ce bordel à qui mieux-mieux ou à qui voul'voul' qui ne s'avère pas forcément être toujours la même personne. Mais ne faites ceci que si et seulement si vous avez apprécié ce bordel. Sinon, bah, pfff, bon. Et sur ce, excellent vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.

C'est vendredi, c'est le Bordel #241

Pour les non-abonnés à ce blog, vous avez loupé des trucs de ouf malade cette semaine avec l'article de samedi dernier qui a fait péter tous les scores avec 1300 likes et des brouettes sur le-nouveau-parc-des-princes et puis aussi des dessins tous rikikis dans amazing-mazer et puis Môôssieur Peter Sellers et un peu de Beatles dans fab-five et un Raymond qui prend de la place dans mon-raymond et un peu de poésie du jeudi avec c-est-jeudi-c-est-poesie et là, hop, feinte de corps, crochet, demi-tour, c'est fini.

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L
Un bordel pétillant comme d'hab, j'adore vous lire
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L
Du très haut niveau cette semaine, merci
Répondre