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Blues Father

Soyons clair, si John Mayall n'avait pas été là, vous n'auriez probablement pas entendu parler de petits groupes tels que les Kinks, Led Zeppelin, les Rolling Stones, Fleetwood Mac, Cream ou les Yardbirds. Que des groupes pourris, oui. Car s'il est un homme qui a assuré la promotion et partagé l'amour du blues en Angleterre à une époque où le jazz régnait encore en maître, c'est John Mayall. Né le 29 novembre 1933 à Macclesfield, il a été initié à la musique par son père, grand amateur de jazz puis a découvert tout seul avec ses oreilles la musique de Big Bill Broonzy, Leadbelly, Albert Hammons et JB Lenoir, son bluesman préféré. John Mayall fut sans conteste l'un de ceux qui œuvrèrent le plus pour le blues en Angleterre et fut partie prenante de ce qu'on appela ensuite le British Blues Boom au début des années 60.

Blues Father

Pour preuve, voici quelques petits jeunes qui sont passés dans son groupe fétiche, les Bluesbreakers : Eric Clapton et le bassiste Jack Bruce (futurs Cream), Mick Taylor (futur guitariste des Stones), John McVie et Peter Green (futurs Fleetwood Mac) et Ainsley Dunbar (futur batteur de petits nazes comme Frank Zappa, John Lennon, Lou Reed, David Bowie et Jefferson Starship). Du lourd. 

Blues Father
Blues Father
Blues Father
Blues Father
Blues Father

Harmoniciste de génie, guitariste de talent, auteur-compositeur, John a sorti la bagatelle de 65 disques (oui, 65) depuis ses débuts. Le blues doit énormément à John Mayall que j'aurai la chance de voir ce soir à l'Olympia pendant que le PSG découpera l'OM à la machette dans un Parc des Princes rempli de Footix qui croient aller à un spectacle. À 82 ans, ça aurait été dommage de louper cette légende du blues. 

Blues Father
Blues Father
Blues Father
Blues Father
Blues Father

Et hop, un petit concert quasi complet à Marseille.

Pour découvrir John, je vous recommande d'acheter Blues from Laurel Canyon, le disque qui raconte sa découverte de la Californie Flower Power en 68, de le passer sur une bonne chaine stéréo (pas de MP3, hein, déconnez pas) et de lire cet article au fur et à mesure de l'écoute : apreslapub.fr/blues-from-laurel-canyon

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M
missing the turning point.
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