... Tout comme Bruce Springsteen aux Vieilles Charrues avant-hier, Kiss, les inoxydables papis du rock ont fait un
carton la semaine dernière au Festival d'Eté de Québec, livrant une prestation de haut vol soulignée avec respect par les médias du délicieux pays d'André Paradis, André, un bec, que j'ai évoqué
récemment sur ce blog. Le groupe de ma jeunesse et probablement de ma vieillesse n'est toujours pas mort malgré le départ de deux de ses membres fondateurs, remplacés par des ersatz de
talent certes, mais des ersatz quand même. À noter que je découvre qu'ersatz ne prend pas de S au pluriel. Je viens de vérifier.
Kiss, c'est toujours un spectacle assez unique qui vous électrise une salle en moins de deux grâce à un talent scénique de toute premier ordre. Kiss, c'est du kabuki branché sur 220, c'est du
grand guignol pour grands enfants additionné d'un rock de base, un rock classique, un rock lourd qui tache un peu, qui fait du bien dans sa propre caricature mais je me rends compte en même temps
que j'écris que je ne vous ai jamais parlé de Kiss en profondeur et que ce serait dommage que je ne couvre pas le sujet mais que ça mérite des recherches et qu'il va me falloir de la
documentation pour me lancer car je n'aime pas faire les choses à la légère et c'est samedi alors non, pas maintenant, pas tout de suite. Mais vous l'aurez votre Kissologie. Promis.
Une petite vidéo de la pluie hallucinante de cotillons sur "Rock and roll all night", la dernière chanson du concert de l'année dernière, le 17 juin à Bercy, où j'avais donc 14 ans pendant deux
heures et demie.