Sous-location.

Et voilà, il en est des blogs comme il en va des appartements, on peut se retrouver parfois avec des sous locataires. Et à l’instar du locataire de l’Elysée, me voilà donc de manière saisonnière locataire de ce Blog dont PA m’a confié les clefs à l’unanimité de son suffrage universel à lui, sans 2^ème tour, sans ballotage, sauf quand je pratique le trampoline nu sur la plage, mais aucun risque pour le moment, puisque justement c’est en locataire vêtu que je vous parle de derrière mon clavier, (ha cyber pudeur quand tu nous tiens). Et surtout sans me prévenir, ce qui vous serez d’accord avec moi eut été la moindre des choses.

Geste généreux s’il en est mais dont l’amitié lui a fait minimiser, si ce n’est oublier le risque, car je te le rappelle PA, on ne se méfie jamais assez de ses amis.

Me voilà donc ici pour quelques billets estivaux, chargé par le propriétaire de maintenir une certaine fraicheur, mais sans mettre la clim parce que rapport à la planète tu vois.

Je tiens donc tout d’abord à présenter mes plus plates excuses aux habitués de ce blog, aux fans de la rhétorique stylistique de notre hôte commun. Pardon d’avance, vous qui pensiez entrer en terrain connu, vous qui étiez persuadé de connaître un peu la boutique, vous qui aviez vos habitudes, lire du beau et regarder du beau.

Je vais tenter malgré tout de garder un minimum de dignité à ce blog car tout de même on n’est pas des sauvages.

C’est l’été donc, enfilons nos strings et déshabituons nous du carcan trop lourd que sont nos vêtements qui font fonctionner le capitalisme à son plein régime (vous ne pourrez pas dire que je ne vous aurais pas prévenu, c’est pas du PA), et partons ensemble sur les chemin de l’été, là ou l’amour le dispute à la joie de vivre et à très vite pour un autre billet qui parlera certainement du rôle néfaste des ondes des antennes Wifi sur la libido des séniors par temps de canicule.


PS de PA : La rhétorique stylistique de l'auteur de ce billet doux vaut allègrement la mienne et quand à la dignité, pas sûr que ce soit la qualité première de ce blog. Bienvenue à toi, ô plume fertile, plus connu sous le sympathique sobriquet de Monsieur Dame lors d'aventures plumitives passées où, quand même, on s'est bien marrés, surtout quand tu faisais Flipper. Criii, criii, criii. Ce blog est le tien. Goddam !