27 Janvier 2015
J’ai beau me regarder en face,
ou pas.
Je ne crois pas en moi et plus
en toi.
Mon émoi de toi, de toi
à moi,
ne tient plus les heures ni
les mois.
Même tes baisers sont fades,
déprimants,
je ne suis plus l’homme
ni l’amant.
Mais c’est pas grave et dors encore.
On fera l’amour quand on sera mort.
Le rideau de nos jours, de nos nuits,
tombe une dernière fois, évanoui,
ta peau n’a plus le sel de l’envie,
tout juste l’arôme de l’ennui.
Nos corps à corps à corps perdus,
à jamais,
d’accord, d’accord, l’accord était
imparfait.
Mais c’est pas grave et dors encore.
On fera l’amour quand on sera mort.
J’en ai marre de dormir sur la béquille,
des films de boules et de ma quille.
Mais c’est pas grave et dors encore.
On fera l’amour quand on sera mort.
Aux étreintes feintes, désordonnées,
je préfère le plaisir à cinq unités.
Mais c’est pas grave et dors encore.
On fera l’amour quand on sera mort.