9 Mai 2019
... L'équipe technique me susurre dans l'oreillette qu'il est tout à fait possible que nous soyons vendredi et que, de fait, ce serait bien que nous nous activions tous un peu au niveau de la cave et de la tour de contrôle pour vous proposer un Bordel du Vendredi du feu de Dieu personne. Soit. J'hésite encore à leur faire confiance mais allons-y dans ce Bordel fait de choses et d'autres vues sur les grands internets ces derniers temps, remisées par devers moi et reversées ici dans un grand gloubiboulga qui semble toujours plaire vu que ça fait dix ans que ça dure. Et démarrons derechef avec les magnifiques céramiques de Lorren Lowrey pour nous ouvrir l'appétit (la suite sur Vous n'aurez pas l'Alsace mais Lorren c'est bien aussi).
Son nom est rentré dans le dictionnaire anglais tant son travail est connu là-bas mais ici de l'autre côté de la Manche, on connaît moins le travail totalement dingue de l'illustrateur du début du XXe siècle William Heath Robinson. À découvrir plus en avant eud' par ici : The peculiar art of over complicating things
Si vous voulez bien vous donner la peine de passer par cette magnifique maison organique sise à Mexico pour aller vers la suite du Bordel, toute l'équipe technique et moi-même en serions bien aise (qui forma le mot charentais Benaize qui vient de rentrer dans le Larousse cette année, joie, bonheur, pâté).
Car ce serait dommage de ne pas profiter de la vue sur l'une des plus splendides réalisations de l'architecte mexicain Miguel, olé, Angel, olé, Aragones qui aime bien jouer avec les volumes et les couleurs dans des grands Lego géants qui doivent coûter bonbon. Ses autres réalisations sont à voir eud' par là : Vamos a la playa pero delante vamos a ver Miguel Angel Aragones
Je me permets de vous rajouter un lustre bien lustré, un planétarium russe de toute beauté de 1820 à 1850 et un couteau suisse pas tout à fait suisse puisqu'il équipait un soldat romain aux alentours de 200 avant Brian, le pote à JC.
Mais rassurez-vous, il nous krouitz kriiiiiik, zgrotzzz mmdjdjesjj... ah, désolé, une bielle qui a coulé. Faut que j'aille voir car ces incapables de Tamouls sont nuls en mécanique.
Voilà, c'est réparé. Juste à temps pour vous dire qu'ici, au Bordel, on vous a dégoté la sextape de Spip, l'ami de Spirou et Fantasio. C'est exclusif, je l'ai eu avant TMZ. C'est aussi ça, le Bordel. Enfin, quand je veux.
Ok, comme ça, ça a l'air peu engageant comme ça mais promis, la suite du Bordel est à ce prix et finalement, qu'est-ce qu'un petit racket de 200 ou 300 dollars quand on aime le Bordel, je vous le demande ? Par ici messieurs dames, tout le monde descend.
Ouf, sortis tout juste à temps pour profiter de Riri Garcimorisée hop décontrachtée, de deux loustics de Harlem en pleine méditation transcendantale et de Johnny Ramone qui se lance dans un solo. Hey ho let's go, Johnny, go, go, go.
Musique toujours avec Jascha Heifetz en 1952 dans le studio de Gjon Mili, immense photographe de Life qui avait eu l'idée d'accrocher à l'archet une petite lumière pour illustrer les mouvements du violoniste. Pas con. Et puis une petite flotte de Concordes (tous ceux de la British Airways en 1986), un petit tête-à-tête mal embouché et c'est reparti.
Une bibliothèque rotative de Franco Magnani pour Vista en 1975, un Brel de la bande Bonnot, un trou à un milliard soit un demi Steve Austin tout de même et Sergio Leone et Enio Morricone camarades de classe et on commence à être pas mal.
Et comment ne pas résister au charme de Mara Corday, de son vrai nom Marilyn Joan Watts, playmate et actrice dans des films inoubliables quasiment oubliés comme Tarantula (où elle se lia d'amitié avec un jeune acteur nommé Clint Eastwood qui la rappellera 20 ans après pour L'épreuve de Force et Le retour de l'inspecteur Harry), Black Scorpion, Undersea Girl et Foxfire ? Impossible.
Car Mara, nonobstant son jeu dramatique d'une finesse et d'une puissance incontestables dignes des plus grandes, Mimy Mathy compris, était également dotée d'un physique tout à fait appréciable et d'une classe qu'Aya Nakamura peut toujours chercher mais Oh, djadja, laisse tomber, tu trouv'ras pas.
Bon et puis tant qu'à parler donzelle, autant vous ajouter une Jean Shrimpton avant et après lecture de Plexus, Nexus et Sexus qui ne sont pas des noms d'armoires Ikea, cher jeune qui me lis. Tu te fourvoies, là.
Et puis tout de go, une superbe Gianna Maria Canale qui s'est perdue, une Imogen Hassal pas sale, une mousse sans pompon réglementaire, une copine d'Edouard Boubat à Ribérac en 1970, une Megan Ewing appelant à la sieste sous le tipi, un sourire de Claudia, rhâââ Claudia, une Charlotte Rampling bling bling et quelques donzelles supplémentaires pour faire le nombre (nom qui reste à votre discrétion, celui que vous voulez, avec u pas des six et des neuf si vous voulez. C'est comme vous voulez. mais c'est mon blog).
Fouyou, tant de donzelles d'un coup, c'est un coup à en perdre la tête. Alors là, chapeau, les filles.
Encore une porte ! Quel bordel mais comme les azuléjos sont jolis et que de l'art nous y attend, pressons-nous (hmm, oh, haaa) allons-y.
Vite, de l'art donc avec Bernhard Heiliger (1915 – 1995), "Seraph I." de 1950, Hans Bellmer, "La Toupie" de 1956 et Kenneth Noland, "Blue" de 1960.
Ross Bleckner, "Blue dome" de 1995, un petit Banksy des familles (de la famille du petit Lord Fauntleroy) et un Vassily Kandinsky, "Scharf-Ruhig" de 1927 et là, on est pas mal.
Il est temps de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs de la semaine qui sont chaud bouillants et même avec les maniques, c'est ouh ah, attention chaud devant ouf ouf fouyou...
Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous voulez partager ce bordel avec des amis (c'est encore légal) et vous abonner à ce blog pour queutchi en rescrollant touuuuut en haut de ce Bordel n°392. Vous pouvez aussi rejoindre le groupe Facebook dédié à ce blog qui flirte les 2000 membres ici Après La Pub sur Facebook et participer au bien-être des petits Tamouls dans la cave en finançant le climatiseur dont ils ont tant besoin avant l'été sinon, ils mourront dans d'atroces souffrances et en ayant très chaud en plus : Je sauve un Tamoul, c'est bon pour mon karma. Sur ce, bon vendredi, bon week-end, bon anniversaire moi-même et à la semaine prochaine.