6 Août 2009
Hamlet, vous connaissez Hamlet, pas le cigare qui rend heureux, hein, non l’autre celui qui papote avec son crâne parce qu’il n’a personne à qui parler, symbole de la solitude de l’homme quand le soir, il faut éteindre la dernière lumière et aller se coucher tout seul dans le noir en pyjama de velours et affronter les angoisses qu’on était un tout petit peu arrivé à estomper dans la journée (Comment ça, ça se voit que je l’ai pas lu). Voilà, lui… Bon, vous connaissez l’original, (oui la comédie musicale, on y est presque) vous l’avez tous lu. Mais si.
Et bien voici la version de notre Johnny national, le roi du que je t’aime, notre King à nous, notre Cloclo rock, notre Elvis si Elvis avait été belge, notre Freddy Mercury, si il avait porté la moustache, avait été gay et chanté à Wembley dans un pantalon moulant blanc et une cape sur le dos (vous ne voyez pas le rapport, y’en à pas, c’est mon blog de PA que je squatte, alors hein, bon).
Le Hamlet de Johnny, donc, est sorti en 76 et fut un bide aussi important que celui qu’il se traine aujourd’hui sous ses plus belles chemise de scène. Double album rempli jusqu’à la gueule (qu’est-ce qu’elle a sa gueule) de pépites disco-poético-lyrico-orchestro-ça-vaut-le-détouro toutes plus Shakespeariennes les unes que les autres.
Ce disque fait donc parti des petits plaisirs coupables qu’on entretien dans sa discothèque-mp3thèque. Les arrangements de Gabriel Yared et Roger Loubet pour un orchestre de 150 musiciens y sont gargantuesques, les paroles valent leur pesant de cacahuètes. Ici tout est mégalomanie sympathique et symphonique et ça fait plaisir à entendre.
Goutez ce petit To Be Or Not To Be, pas forcément estival, mais forcément indispensable et dites vous que vous avez échappé à la comédie musicale qui était au départ le désir de Johnny. Starmania tu as eu chaud. Comme quoi, un costume de King ça se mérite.
Bienvenue chez Shakespeare pattes d’eph, son crâne est une boule à facette.