... Mon adorable fille, enfin adorable, pas constamment mais fille
assurément, nous parlait toujours d'un certain Winin Ternin (prononcer ouin-nin-ternin) quand elle était plus petite. Nous avions beau chercher, pas plus de Winin Ternin à la maison que
d'ET dans la salle de bains (une de ses grandes peurs, on se crée les psychoses qu'on veut d'abord). Pourtant, Winin Ternin revenait tout le temps sur le tapis bien que nous ayons du faux parquet
de chez Castorama. Ou Leroy Merlin. Mais on s'en fout.
Mais qui était cet étrange Winin Ternin ? Et puis un jour, nous décidâmes (c'est beau "décidâmes" et tellement peu usité de nos jours que les jeunes pensent que c'est une faute de français) de
regarder le DVD du premier Pirates des Caraïbes, la Malédiction du Black Pearl, avec Louise qui adorait ce film. Et soudain, hurlement de joie. Winin Ternin ! Winin Ternin ! Nous avions bel et
bien Winin Ternin en chair, en os et en Plasma devant nos yeux ébahis. Winin Ternin n'était pas le nom d'un bateau ou une île près de celle de la Tortue. Un trésor caché ? Que nenni. Winin Ternin
était Wil Turner, entendu par les oreilles d'une petite fille de quatre ans qui l'avait transcrit en un seul mot. Will Turner = Wilturner = Winturnin = Winin Ternin.
Tout cela pour dire à mes jeunes lecteurs, même s'ils ne sont pas la majorité sur ce blog qu'il y a William Turner, fils de William Turner père dit Bill le bottier, ennemi puis ami de Jack
Sparrow, flibustier au grand cœur, moustache savamment taillée, cheveux au vent et sabre au clair. Mais il existe aussi un autre Turner, Joseph Mallord William Turner que les moins de 20 ans ne
connaissent pas forcément, d'où cet article.
Ce Turner-ci va prendre dès aujourd'hui, hardi moussaillon, souquez ferme, sortez pavillon, le Grand Palais à l'abordage et pendant trois mois. Et ce Turner vaut tous les films du monde si vous,
jeunes, aimez les belles images même quand elles ne bougent pas.
Car Joseph Mallord William Turner, la lumière, ça le connaît. À tel point qu'on dit de lui qu'il fut le précurseur de l'impressionnisme. Comme quoi, "on" ne dit pas que des conneries, ce qui
prouve que "on" ne vote pas nécéssairement UMP. Ce à quoi je rajouterai que pour moi, Turner fut aussi le premier peintre à ouvrir la voie à l'abstraction. Mais il m'arrive de dire des conneries
aussi. Bref, allez voir Turner, c'est bien plus indispensable que ces abrutis d'artistes qui mettent des néons avec des messages au mur et nous font croire que c'est de l'art. Turner, c'est au
Grand Palais à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 24 mai. Et puis avec ce temps pourri, nous avons tous besoin d'un énorme bain de lumière en ce moment. Winin Ternin arrive donc à point.
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Quelle claque le 1er tableau, tu sais comment il s'appelle ? et pdt que je te tiens, j'aimerais bien aussi savoir le nom du 5ème...<br />
J'ai hâte de pouvoir y aller. Merci PA<br />
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Le 5 e s'intitule "Pluie, vapeur, vitesse" et je n'arrive pas à te trouver le nom du premier pour l'instant.<br />
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C
Cédric
24/02/2010 12:39
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Pas mal Sosolilo, vous êtes forts quand même...<br />
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Le premier "babytalk music request" chez nous c'était "Veux pichapo"...<br />
Comprendre : "Papa chéri, j'aimerais écouter Chapi Chapo du regretté François de Roubaix" ;o)<br />
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J'adore :o)<br />
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La mienne :<br />
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Zoé, 3 ans et demi en voiture lors du lancement de l'autoradio :<br />
"Papa, je veux Donomi"<br />
Après avoir bien cherché, la réponse était ça "you don't know me" :<br />
http://www.deezer.com/fr/#music/result/all/don%27t%20know%20me%20ben%20folds%20spektor<br />
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Loulou nous demandait aussi "Sosoliso" et on a mis du temps à comprendre que c'était Hang Up, chanson de Madonna dont le refrain fait "Time go by so slowly" avec de la réverb' sur le dernier mot ce<br />
qui donne "so slowly so" puis "sosoliso". Faut être vigilant, quoi. :)<br />
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