10 Février 2012
... Oui, c'est vendredi, c'est le bordel et même que c'est le 101, des fois que vous ayez loupé celui de la semaine dernière (mais comble de bonheur, vous pouvez le retrouver ici C'est vendredi, c'est le Bordel #100). Et si l'on regarde un peu autour de nous avec ces abrutis d'hommes politiques de droite comme de gauche qui continuent à faire comme s'ils étaient dans une cour de récréation à se montrer la bite et à voir qui pisse le plus loin alors que ho, les gars, y'a du boulot, si l'on analyse un peu les événements de la semaine (le froid, le 115 qui ne répond pas, Christophe Josse qui quitte Canal+ pour Al Jazira, ah non, ça, on s'en fout, le Guéant qui fait le boulot et les autres qui tombent dans le panneau, Morano qui rajoute chaque jour de nouveaux degrés à la connerie humaine en 140 signes truffés de fautes d'orthographe, Alberto Contador déchu du Tour de France, Eric Woerth dans la panade, la répression en Syrie qui se poursuit tous les jours mais qui commence à se voir un peu, Merkel qu'est tout miel, 120 000 manifestants contre Poutine et le grand nawak aux Maldives, on peut dire que c'est un sacré beau bordel. Alors pause. On respire. On prend son temps avec Homer. Doh.
Oui, prenons le temps de prendre le temps, de souffler un peu et de s'asseoir grâce au sublime travail de designer de Sanjin Halilovic qui n'est pas le cousin de Vahid Halilozic qui chercherait à se cacher en travestissant son nom avec un V à la place du Z. Non. Du tout. À noter qu'en ce moment, Sanjin doit avoir froid quand il se balade dans la rue et à la pensée de cette éventualité, je me rappelle une chanson de Rika Zaraï. Fin de la digression.
Pour ceux qui ne seraient pas sensibles au charme certes assez anguleux de Sanjin (photo non contractuelle), je peux vous proposer de le remplacer avantageusement par le travail de Peter Bristol qui n'en a pas besoin ici pour s'inviter tant son œuvre est bordélique à souhait. Bon, il faut aimer le tapis qui va avec.
Et pour ceux qui rêvent de grandes étendues sauvages, d'épopées huilées, de bastons à coups de chaînes dans ta gueule, bref, de se prendre pour Peter Fonda ou Dennis Hopper sans bouger de votre salon, Jang Woo Seok a la solution.
Mais si vous voulez du classique clic clac, je prends mes cliques et mes claques et je disparais, je ne saurai trop vous recommander le modèle ci-dessous par Katie Thomspon. Et non, ce n'est pas une faute de frappe sur son nom.
Une fois assis, si vous ne savez que faire de vos dix doigts, avec ce sublime falzard, vous pourrez pianoter aisément tant que vous y allez doucement sur la barre espace. Et comme vous aurez un gros clavier, vous pourrez vous contenter d'un tout petit écran.
Allez, poursuivons dans ce bordel avec quelques objets parfaitement inutiles, comme ce coupe-avocat qui n'est intéressant qu'après avoir utilisé un couteau de base donc je vous le donne en mille, ça fait de la vaisselle en plus et bonjour les économies d'énergie, avec les personnages de Monty Python Sacré Graal, jambe à part incluse disponibles sur Amazon ici link, cette guitare qui envoie plus que du plomb plus que du bois, ces lunettes pour vous Mangaiser en un instant, ce racleur de fond de tube de dentifrice à l'effigie de feu Kim Jong Il (créateur du hamburger et des ordinateurs alors respect), un ustensible pour bien se laver les dents du fond, des yeux à jeter partout et des stickers pour égayer vos prises, disponible sur Likecool.com ici link. Mais vraiment, c'est foutre de l'argent par les fenêtres, je vous le répète.
Quoi d'autre ? Un pantalon qui prête à réflexion, un autre qui affine la situation et une bague à complications pour faire tourner, tourner, tourner sans vous fatiguer et si vous êtes limite stressé(e).
Si vous n'aimez pas les écrous mais que vous préférez les ventouses, je vous le dis, oui, oui, c'est possible, ici. Il y'a de tout, comme cette splendide bague Octopus de Peggy Skemp dont l'univers onirique et marin, soit onirin, est à découvrir rien qu'en cliquant aux alentours d'ici link.
Je reste perplexe devant ce projet de Sergio Garcia qu'il ne faut pas confondre avec le Sergent malgré cette forme rebondie qui pourrait, c'est vrai, prêter à confusion. Mais en fait, non. Et tant qu'à être dans le rond, je vous rajoute une assiette Chewie et l'invention du siècle pour enfin enfiler ses clés sur le machin sans se bousiller les ongles si vous en avez, ce qui n'est pas mon cas sauf aux pieds mais c'est parce que je joue de la guitare avec, sur une très rare Fender Japan 71 RIS Telecaster Antigua. Pour les connaisseurs.
Je vous mets un skate divin, un pull pour deux pour changer du sempiternel fauteuil et je vous demande non pas de vous arrêter car je n'ai pas de goître mais simplement de me suivre en scrollant encore un peu vers le fin fond de ce bordel.
Commençons par la première page Facebook. Ou The Facebook à l'époque. On est loin de la Time-Line, là. Ensuite, quelques plaisantins assez doués se sont amusés à revoir la IIe Guerre Mondiale, vue via Facebook et là aussi, ça vaut son pesant de schrapnel.
Faisons fi de la guerre et passons à quelques jeux de mots de bon aloi et je remets 10 francs dans le nourrin. Après Glenn Close et Glenn Far vu sur ces pages, une nouvelle vague de célébrités est sous le feu des 4Chaniens qui se marrent bien.
Trois petits WTF et on poursuit.
Poursuivons avec quelques donzelles choisies ou envoyées comme celle ci-dessous (merci Pascale, beau premier jet) qui raviront les garçons et pis sinon, c'est pareil. C'est la porte. Oh, non mais.
Merci à Gwyliedwyer ou Michael B sur Flickr pour cette image gaspique (et merci SN).
Mais les filles ne seront pas en reste et grâce à cette habile transition automobile, passons à quelques godelureaux que ces dames apprécieront sinon c'est pareil que pour les garçons. Alors.
Bon, lui, il est timide. J'y peux rien.
Voilà, voilà. Mais poursuivons avec ce félin un peu félon, cette petite chatouille à son minou d'amour et deux monstres dont un qui ne reviendra pas.
J'ai mes têtes cette semaine alors faizez gaffe, j'ai un moyen ingénieux de faire du feu, un dinosaure sodomite partouzeur de droite pour saluer les 41 printemps de Will Dave Kelso, j'ai un cœur, oui, j'ai un cœur et même qu'il est en bois pour mieux s'embraser et un garçon qui lit.
J'ai aussi la vie d'un Stormtrooper mais c'est pas obligé et ça finit mal en plus.
J'ai un problème de liaison. C'est encore le satellite qui merde. Connexion interrompue.
Ah non, c'est reparti alors avant que ça pête, je vous rajoute quelques ravissements pour les yeux dont ce scooter Skippy-Racer de 1933 par John Gordon Rideout (le bien nommé) et Harold L. Van Doren (et le L est essentiel). Vu sur le site du Minneapolis Institue of Art. Et pour les amateurs et amatrices de vroum vroum, je vous ai fait une petite sélection qui donne envie d'arsouiller sévère ou de pousser sur le champignon avec une Harley-Davidson KRTT préparée course de 1962, des gendarmes bien lotis et une Chevrolet Bertone Corvair Testudo de 1963 de toute beauté.
Passons au salon pour une petite dégustation artistique cette semaine avec Joseba Eskubi.
Sarah Esteje touche au Bic. Enfin quand je dis "touche", forcément, elle y touchepour dessiner. Elle touche sa bille, quoi. Sa bille de Bic.
J'aime beaucoup aussi les mouvements d'Adam Neate.
Les volumes de Tauba Auerbach dont j'ai déjà parlé ici (mais faudrait que je vérifie).
Une image superbe de Guy Bourdin. 1978.
Une petite accumulation d'un Arman alarmant.
Un hypothétique épouvantail électrique de Kristof Kintera.
Une sainte sous soie de Barry X Ball (le frère d'Alan ?).
Deux très belles images de James Houston avec Christy Turlington. Turlington, Houston, no problem.
Un peu de Jon Von Bergen, si vous avez un coin de libre chez vous.
Et "l'art", mais c'est bien plus que ça, qui m'a vraiment marqué cette semaine : celui de William Utermohlen à découvrir ici (link). En 1995, William Utermohlen apprit qu'il avait la maladie d'Alzheimer. Il décidé de peindre, de dessiner jusqu'à ce que son propre portrait s'efface, emporté par la maladie. Un article à lire avec les yeux.
Un peu de Robert Adams car ici, c'est mon blog et j'aodre Robert Adams alors voilà.
Et il est temps de se rendre vers les bas-fonds de ce Bordel avec les Messages à Caractères Informatifs de la semaine à prendre à la légère ou avec des pincettes, en levrette ou avec précaution, bref, un peu comme vous voulez.
©T. Reilly Hodgson.
©Hildur Björk Yeoman
Voilà, c'est terminé pour aujourd'hui mais il reste les articles de la semaine si vous voulez du rab' avec Pour une poignée de connards. et Une page de pub se tourne et Ulahup, Barbatolstoï. et Tàpies et Des collages immédiats et n'oubliez pas de Liker, de Twitter, de partager en rajoutant une petite phrase qui le fait bien pour partager ce bordel n°101 qui m'a demandé un peu de temps. Sur ce, bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.
Tous les bordels du Vendredi ici : Le Bordel du Vendredi