31 Mai 2012
... Pfff encore une semaine de quatre jours et me voilà à pédaler dans la semoule tel un Pantani sans amphets pour remplir ce Bordel à temps. Halte aux cadences infernales ! Leave the Bordel Alone ! Non, c'est vrai, il faut du temps pour compiler de bonnes images et avec un lundi en moins, pas évident de faire le plein. Ajoutez à cela des agences qui se réveillent et qui ont toutes (bon, quasi toutes, ok) besoin de mes conseils en même temps, les infos de la semaine, à savoir Eric Besson qui s'occupera d'un club de foot à la rentrée (non, pas le PSG !), un acteur porno-amateur de chirurgie esthétique-tueurs de chatons-dépeceur-serial killer tout ça en même temps, un homme qui mange le visage d'un autre sous l'effet de sels de bain à fumer, un autre qui s'ouvre le ventre pour envoyer ses tripes sur les policiers, un concert de casseroles qui n'en finit pas de tintinabuller de Quebec jusqu'ici, un Bachir de pire en pire qui massacre à Houla, Hollande qui nous la joue Massoud, c'est caustique, l'UMP en pleine implosion style pet de foufoune, Julian Assange bientôt extradé et jugé, Roméo Langlois enfin libéré, Mitt Romney toujours décidé et jusqu'au Vatican où même le Pape a des fuites (mais est-ce bien étonnant à son âge ?), on peut dire sans ambage que c'est carrément le bordel. Et bordel ce sera ici aussi car nous sommes vendredi et il ne faut pas déroger à la règle. Alors allons-y pour ce Bordel 117e du nom avec cette Guitar Pee car autant pisser dans un violon, c'est vraiment compliqué, autant pisser sur cette guitare, c'est un jeu d'enfant.
Mais poursuivons sans plus attendre, tiens, si, attendons. (...) Merci. Poursuivons donc dès à présent par cette serviette fort utile pour sortir de la douche sans que votre voisin vicieux puisse se rincer l'œil. Vos formes parfaites, sinueuses et sans peau de pêche resteront un secret pour lui et c'est bien fait d'abord.
Enchaînons par un superbe fer IronMan pour repasser avec style, une machine à frites qui va vite, un aquarium public, une planche à rouler, plier et déplier, des sauces super trop kawaï bien que pas du tout japonaises, des lunettes Vuitton à fleurs de toute beauté, du popcorn goût bacon et là je dis oui, très bien, pourquoi pas. Mais la vraie avancée pour le genre humain ne serait-elle pas d'avoir enfin du bacon goût popcorn ? Posons-nous la question. Et oublions-la très vite.
Et c'est pas tout mais à la vue de mon quartier totalement bouclé comme un caniche royal après une permanente, je peux vous assurer que Roland Garros a bel et bien démarré. Alors petite séquence rétro avec quelques champions qui avaient du caractère car bon, les tennismen de maintenant, c'est plus ce que c'était messieurs et dames, j'vous jire. Alors que René Lacoste (à gauche), Jean Borotra (sous le bonnet), Stan Smith (celui de vos tennis blanches à bord vert de votre enfance) et Fred Perry (celui des polos un peu fachos), c'était quand même aut' chose.
Et je vous rajoute tout de go Arthur Ashe, Jimmy Connors, Chris Evert, Bjorn Borg, John McEnroe, Vitas Gerulaitis, Ilie Nastase, Yannick Noah, Victor Pecci, Roscoe Tanner et Guillermo Vilas parce qu'ici, c'est mon blog et qu'ils avaient en plus de sacrés talents. Et des gueules. Et de la personnalité. Et du style. Et des raquettes en bois toutes pourries avec lesquelles c'était pas facile de centrer la balle sauf pour Connors mais c'est parce que sa raquette Lacoste était en aluminium donc pas en bois. De fait.
Ici, John explique à cette juge de ligne qu'il a de très gros arguments mais elle les goûte peu.
La preuve.
McEnroe, Eddie Van Halen et Vitas Gerulaitis.
Ilie Nastase en plein vol.
Un Noah pré-natté.
Un Pecci romantique. Et sous coke.
Et puis Roscoe.
Roscoe Tanner. Le Boss du service. En Tacchini vintage original tout ça.
Et Vilas. Ah, Vilas. Le mec avec le plus gros bras gauche du monde. Même Schwarzy ne le battait pas.
Et finissons cet épisode tennistique par un summum : le revers slicé de Guillermo Vilas. Car, les puristes ne me renieront pas, a-t-il jamais existé quelque chose de plus beau sur terre que le revers slicé de Guillermo Vilas, bordel de merde ?
Bon, c'est pas loin mais oui. Oui, il y a plus beau que le revers de Guillermo Vilas (on dirait un titre de chanson d'Alain Souchon). Oui, oui, oui dis-je même et ce bijou ultime se nomme Megan Ewing. Megan a fait du mannequinat quelques années surtout pour Guess, un peu La Perla mais pas assez et Abercrombie & Fitch mais je suis trop vieux pour aimer. Puis un jour, pfuuit, elle disparut de la circulation pour une excellente raison : faire un enfant. Bon, ce n'était pas avec moi et j'en ressens encore un léger courroux les soirs de pleine lune mais qu'importe. Megan Ewing vécut et je ne crains pas de dire qu'elle fut est est encore une des plus belles femmes que la Terre ait jamais porté. Donc, petit récap' pour les hommes de l'assistance.
Megan, dis bonjour aux garçons. "Bonejouw les gawçons". Faut pas lui en vouloir pour l'accent, Megan est Texane comme son prénom ne l'indique pas mais comme son nom aurait pu le laisser supposer, rapport aux Feux de l'Amour évidemment.
Vous, je ne sais pas mais moi, je frise au niveau de l'apoplexie.
De la crise cardiaque.
Du décollement de rétine.
Gasp, trop tard. Bon, tant qu'à devenir aveugle et décédé, autant mettre le paquet.
Et quel joli paquet, ma foi.
Ahuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhaaa. Excusez-moi, il fallait que ça sorte.
Megan et son fils. Pas de moi, donc. Ou sous GHB mais c'est dommage, Megan, merde.
Jamais jean ne fut si bien porté.
Non Megan, ne t'en va pas ! pas encore ! Déconne pas ! Reviens !
Bon, comme Megan est partie, passons aux filles à qui j'ai réservé un spécial Werner Schreyer des familles. Werner était le mannequin star des années 80 et s'il a un peu vieilli désormais, il garde encore un certain charme, voire un charme certain qui plaira à plus d'une et sûrement aussi plus d'un. Werner jeune pour mémoire et pour les plus jeunes, c'était ça.
Werner maintenant, c'est encore assez croquant.
Et Werner en cow-boy alors là, j'en connais quelques unes qui vont en perdre leur assiette sur la selle mais pas leur appétit.
Mais c'est pas tout mais revenons à notre bordel habituel avec quelques WTF de qualité de la semaine qui vient de s'écouler comme cette belle prise de choux (salutations), ce cyclope oui mais pas sourd, cette belle campagne pour lutter contre les élevages industriels, deux lapinous tout croquignous, un hippocampe à la bourre, une grenouille qui fait la gueule, un boxer qui prend l'air et un chatte vraiment humide mais ce n'est pas du tout ce que vous croyez.
© Heather Sten
Poursuivons comme la grande prêtresse Rika Zaraï nous l'apprenait à la fin du XXe siècle.
Prenons un instant pour méditer. Avec ou sans sucre, c'est selon.
Un Charles Manson sur Cielo Drive, histoire de saluer le groupe eponyme (Eponym, c'est pas le nom du groupe, hein, c'est Cielo Drive le nom du groupe, comme la rue où c'que y'avait la maison de Polanski), quatre gugusses plein de talent dont vous pouvez écouter les dernières créations en n'omettant pas de pousser le son à fond avant de cliquer sur le petit lien qu'est rien que pour vous ici : link
Un petit tour au KFC.
Une glace © Hattie Stewart pour faire passer.
Et nous allons pouvoir poursuivre notre route v... ah non, désolé. Là, ça va pas être possible. Ah ben si, finalement. C'est bon d'avoir des amis bûcherons.
Bon, une Rosario Dawson très grrr et un peu schlak aussi.
Un Colin Farrel très c'est pas trop le jour à le faire chier.
Un McQueen copain avec Colin au niveau du point de vue de l'humeur.
Un peu de musique pour adoucir les mœurs.
Un programme alléchant.
Une petite séance de stretching et on est reparti.
Je vous rajoute la boutique à Jack White, quatre radios (mais attention, y'en a une, c'est un piège en forme d'ananas mais je dis ça, je dis rien), une Marilyn dans un sac à patates et c'est bon, on y va. Où, ça reste encore à déterminer mais au moins, on avance.
Et pour la petite faim, le petit creux, Mister T est là.
Vite, passons dare-dare à de l'art avec Stephan Marienfeld et sa séance de bondage sur gouttes d'eau sur pierres brûlantes ou quelque chose comme ça.
Découvrons Nicole Cherubini qui fait dans le subtil au mur. Un murmure de mort qui picote du pain dur.
Poursuivons avec Fernando Vicente qui peint les femmes avec une précision toute chirurgicale.
Un peu d'Andreas Gurski pour aller faire du ski (ah non merde, c'est du sable).
Et Annie Vought, mon coup de cœur de la semaine. Annie veut redonner sa noblesse à l'écrit, à la lettre manuscrite, aux pleins et aux déliés. Ses lettres découpées très minutieusement à la main sont une splendeur absolue que je ne pouvais pas garder pour moi tellement c'est beau, tellement j'adore, tellement ça déchire la ch...mais arrêtons-nous là.
Et quels meilleurs éclaireurs que ces messages d'Annie pour lubrifier le passage aux pas sages Messages à Caractères Informatifs de la semaine qui ont certainement des choses à dire mais pour ma part, je dégage toute responsabilité quand aux propos engagés ci-plus bas que voici et que voilà.
© Mark Johns.
Spéciale dédicace aux amateurs du HellFest et à Roselyne.
Merci Crottin.
© Banksy.
© Thomas Lelu.
Et voilà, c'est terminé pour aujourd'hui mais pour les gourmands, il reste aussi les articles de la semaine sur Après La Pub avec un moment de calme dans Espace Vert, les images sublimes du Far West de Timothy O'Sullivan dans Le phare Ouest , les splendeurs vénales et picturales de Natalia Fabia dans Un beau bordel., les animaux animés d'Esther Curini dans Tout le monde à poil. et vous pouvez liker (avec le bouton "J'aime" ci-dessous), Twitter (idem), Linkedinker, Google+er tous ces articles s'ils vous plaisent pour les partager avec vos amis comme vous pouvez le faire aussi avec ce bordel du vendredi n°117 mais si et seulement si vous l'avez apprécié. Sinon, non. Sur ce, quand même, il se fait tard, je vous laisse alors bon vendredi, bon bordel et à la semaine prochaine.
Retrouvez tous les Bordels du Vendredi, soit du 1 au 117 en gros, ici : Le Bordel du Vendredi