7 Juin 2012
... Tout de même, il était temps. Enfin une semaine complète pour préparer un bordel digne de ce nom et de la semaine qui vient de s'écouler avec un dépeceur candien, parisien, berlinois dépisté, arrêté, bientôt extradé mais qui continue d'envoyer des bouts d'humain par la poste pour rigoler, un petit massacre hebdomadaire pour Bachir en Syrie (il s'y fait, il aime beaucoup, ça le détend), deux décès par crise cardiaque par ci à cause de boissons énergisantes, Dechavanne qui frôle la mort à Bali par là après un accident avec une moto, Thierry Roland à la peine avant l'Euro, Ray Bradbury qui part enfin vers les étoiles, Tsonga à un point d'être Bueno mais qui finit chocolat, Miley Cyrus qui se fiance, ma vie est finie, le jubilé de la Reine qui n'en finit pas de s'allonger comme un jour de pluie à Liverpool, Moubarak qui fait une dépression nerveuse en prison, pauvre chouchou, 200 000 euros en lingots dans un squat de Bordeaux, un abruti qui survit à un plouf des chutes du Niagara (c'est l'amour à la plage aoum tchatchatcha) et un autre en Louisiane qui s'est fait un morceau du visage de son voisin pour une vague querelle confirmant la thèse d'une apocalypse zombie imminente et les Mayas l'avaient dit et on n'est pas dans la merde. Mais heureusement, le Bordel du Vendredi a tout prévu. Le Bordel du Vendredi vous équipe et vous protège grâce à cet accessoire essentiel si vous voulez vous en sortir, le guéridon de défense. Une idée simple : un guéridon en mode transformeur qui se mue en bouclier et en massue de combat. Les zombies n'ont qu'à bien se tenir alors qu'en général, peut-être l'aurez-vous remarqué, ils se tiennent toujours en biais dans une posture tout à fait négligée que Nadine de Rothschild ne saurait valider.
Mais poursuivons par ce canapé à ne pas mettre sous des fesses candides, ces sublimes boutons de manchette de Ralph Lauren à 10 000 boules (dommage Sébastien), une version R2D2 clé USB qui fait aussi le café, le lit et mon cul sur la commode et un coque Texas Instrument pour réviser à tout moment vos identités remarquables, vos fractions, sinus et cosinus mais c'est pas obligé non plus.
Offrons-nous (ou pas) ce magnifique bracelet stégosaure (à vue d'œil), ce sac pré-rempli bien pratique, cette montre du nom d'un président des USA qui n'est pas Jimmy Carter, cette étagère galère pour faire la poussière, ce nœud papillon aurifère, ce nécéssaire à couteau certifié babayaga, ces quelques personnages cubiques et cubistes à faire par vous-même avec vos blanches mains sauf si elles sont sales auquel cas, allez vite fait me les laver bande de petits cochons. Plein d'autres personnages à découvrir sur le super site Paper Toys Art ici link. Merci Yann San.
Un peu de Vivienne Westwood en passant, quelques planches pas plates du tout et nous allons pouvoir poursuivre gaiement. C'est vrai, déjà qu'il ne fait pas beau, on ne va pas en plus tirer la tronche.
Tiens, un petit tour du monde en quelques images pour faire passer le temps. Et puis j'ai un super van, je vous emmène tous. Allons donc faire un tour à Dubaï, à Madrid où c'est visiblement pas la crise pour tout le monde vu la baraque, dans un désert américano-marocain puis en Islande et enfin à Panama City car je fais ce que je veux ici, c'est mon blog.
© Matt Jüriado sur Flickr.
Saluons la reine pour son jubilé et son excellent choix de couleurs chamarrées depuis des années et pis parce que faut pas trop la faire chier sinon elle sort l'artillerie lourde.
Passons à une petite séquence animalière (oui, vous pouvez siffler le générique des Animaux du Monde si vous voulez) avec cette semaine un lion entièrement noir car atteint de mélanisme, une panthère dans les bras de Morphée, un cousin qui fait tout pareil mais à sa manière, un lapinou tout chou, un oiseau gymnaste émérite, un cochon fan des New York Mets (comme quoi tout arrive), deux souris déglinguées dont une définitivement, des bebeks (coin coins en Indonésien) bientôt laqués, un croco costaud, un hippo forcément glouton et une grosse vache pleine peau.
Sur ce, je vous rajoute une Alexandra David Neel et si vous avez 4 heures devant vous, je vous conseille la lecture du "Bouddhisme du Buddha" par cette femme éclairée, quelques nains de jardin zombie comme ça, ça dépasse moins, deux portes pour aller vers où vous voulez, un ninja en position de combat car après tout, pourquoi pas, un Glenn Gould qui n'est pas le mari de Barbara pour voir si mon pote Alex lit ce bordel, un Andy cartonné aux couleurs d'ici et Jeremy Irons et Geneviève Bujold et Jeremy Irons qu'il faudrait voir à ne pas confondre avec Jeremy Irons.
Plongeons vers l'inconnu si vous le voulez bien mais si possible, sans votre voiture, ce serait mieux. Allons plutôt vers Vénus en side-car, non, Woody on se calme, pas cette Vénus là, avant d'aller nous reposer temporairement à l'abri des regards ou définitivement à l'abri de tous sauf des asticots. Et comme on dit à Sainté, allez les vers.
Rajoutons deux pub malignes, une fois n'est pas coutûme, contre les insectes qui font bzzzzi.
Ajoutons un homme mystère. Qui est-ce ? Mystère, on vous dit. Guy-Bernard Mystère. L'inventeur de la glace du même nom (ou étais-ce l'orange givrée, d'un coup d'un seul, le doute m'habite).
Rajoutons 7 donzelles et cinq damoiseaux car ça va, je ne vais pas vous faire la fête du slip toutes les semaines avec des Megan Ewing et des Werner Schreyer à se taper le cul par terre. Des fois aussi, ça peut être la fête du collant, ça change. Et sur ce, continuons notre bonhomme de chemin dans ce bordel vers par là, soit un peu plus loin.
Et puis si ça vous plaît pas, c'est toujours le même constat.
Mais vite, passons à l'art de la semaine, du moins celui sur lequel mes yeux se sont posés à un moment ou à un autre avec une belle sélection d'œuvre hétéroclites et notamment le superbe travail d'Anna Wypych, peintre polonaise pleine de talent (à voir ici link) qui se joue des superpositions pour nous envoyer loin dans un univers parallèle dont elle seule a les clés mais faisons bref et sans chichis, j'aime.
Grosse claque : le travail de Fabrice Le Nezet découvert sur Behance ici link. Fabrice travaille sur la représentation physique de la notion de mesure. Taille, angle, poids, tout ça il adore et il les met en scène à la perfection. Par exemple, l'œuvre ci-dessous s'appelle "754 kilogrammes". Pour vous faire un idée. Voyez-vous ? Espérons-le.
Ci-dessous, c'est "35 degrés".
En dessous, "4 mètres 48". Les 48 cm sont absolument essentiels.
Une branche toute en douceur d'Amelia Bauer. À apprécier en 24 secondes chrono.
Un anus de poulpe (ah non, on me dit dans l'oreillette que c'est un Oracle noir de Dietrich Werner).
La quintessence du parfum de la sensualité sans rien dévoiler avec cette image de Christy Turlington par Peter Lindberg qui sait y faire le saligaud tout de même, alors.
Un petit Edward Steichen en passant car ça ne fait jamais de mal. Limite du bien.
Un "objet" d'Hayal Pozanti.
Quelques icônes détournées par Igor Scalisi Parminteri.
Un accident de plage à Coney Island par Margareth Bourke White en 1952 car c'est juste beau.
Deux Ron Mueck, un Trzy Stronka, deux réservoir d'eau revisités dans le cadre du Water Tank Project ( à voir ici link) et c'est reparti mon kiki pour la suite constituée de la conclusion puisque nous sommes plus vers la fin que vers le début de ce bordel situé tout en haut fort logiquement.
Car oui, chères mesdames et chers messieurs, oui, il est l'heure des Messages à Caractères Informatifs que le monde entier me jalouse, exception faite de la Syrie, du Bengladesh, de l'Iran, de l'Irak, de la Somalie et de quelques autres pays où ils ont autre chose à foutre de plus vital que de passer leur journée à lire des messages sur internet, aussi informatifs soient-ils. Mais comme vous êtes un peu oisifs ce vendredi et que de toute façon, c'est toujours bon de pourrir un peu la productivité de la société qui vous emploie, que dis-je, qui vous exploite, lisez. Et relisez même si vous voulez.
H.L Mencken, un des mentors de John Fante avec qui il a entretenu une longue correspondance.
Spéciale dédicace DD.
Spéciale dédicace Nadine Morano.
Et c'est t...
Et c'est t...
Et c'est t... (ah, ça bugge)
Et c'est tout (tout de même) pour aujourd'hui mais pour les plus gourmands et les gloutonnes, vous n'avez qu'à vous abonner vite fait à ce blog. Sinon, il reste les articles de la semaine sur Après La Pub avec le premier super-héros qui sort du placard dans Rainbow Hero et les interviews du Blog de Boulogne de quatre des candidats majeurs aux legislatives de Boulogne pour ne surtout pas oublier de ne surtout, surtout, surtout pas voter pour l'infâme Claude Guéant dimanche si vous habitez Boulogne dans BoulBil TV et Bart Jansen, pseudo artiste et son pauvre Chat perché et les superbes fusains rebondis de La mine à Longo et un hommage en quelques lignes au visionnaire Ray Bradbury qui avait tout compris il y a plus de 50 ans dans Ray of Light. Et après tout ça, n'oubliez pas d'utiliser le petit bouton "J'aime" ci-dessous qui, si vous cliquez dessus, ouvrira une petite fenêtre très pratique pour rajouter une phrase d'introduction à ce bordel à destination de vos amis sur Facebook car j'en vois encore beaucoup partager ce Bordel sans piper mot et c'est dommage. Vous pouvez aussi Twitter ce Bordel, Linkedinker et Google+er ce Bordel à vos amis alors imaginez le champ des possibles qui s'ouvre devant vous, quoi qu'ouvrir un champ n'est pas chose aisée. Et faites tout ceci si et seulement si vous avez apprécié ce Bordel. Sinon, non (sauf dérogative européenne exceptionnelle n°36Y77865HB27, auquel cas, vous pouvez). Sur ce, tout de même on n'est pas des sauvages alors bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.
Sauf si vous voulez un deuxième bordel de votre serviteur dans la semaine auquel cas, vous n'avez plus qu'à foncer au kiosque du coin acheter le tout nouveau tout chaud Technikart n°163 ou la version papier sur deux pages de ce Bordel intitulé "C'est quoi ce Bordel ?" vous attend aux alentours des pages 20 et quelques pour la modique somme de 4,95 euros, ce qui est peu vu tout ce qu'il y a à lire dedans. Dont le bordel. Mais pas que.
Et pour retrouver tous les Bordels du Vendredi, c'est par ici mes kikis : Le Bordel du Vendredi