11 Octobre 2012
... Eh oui, déjà vendredi. À peine le temps de se retourner que la semaine se finit déjà avec son lot de grand nawak un peu partout sur la planète et parfois près, trop près de nous. De Pornic bien niqué attendant la marée noire à Angers où l'usine Technicolor est de plus en plus pâle, de Lance Armstrong en Docteur Mabuse plus personne à la Syrie, la Turquie, le Mali où ça chie dans le ventilo, de Romney qui remonte à Claude Guéant qui redescend sur terre après son cuisant échec boulonnais (yeah!), des œuvres d'art soumises à l'ISF (on s'en fout à la SHAG) à à Surcouf qui coule en rade, de Sarkozy qui fait des conventions à 100000 dollars aux pénis des Beatles vandalisés (voir dans 20mn.fr), c'est quand même un petit peu le bordel de partout. Alors que la lumière soit sur le bordel du jour composé de précisément 131 images (Bordel 131, 131 images) compilées pendant la semaine, remisées par devers moi et ressorties juste à temps pour composer un bordel digne de ce nom qui démarre là, maintenant avec ce sublime interrupteur d'un goût peu sûr et je ne parle pas là d'hygiène corporelle, que les choses soient bien claires.
Pour les amateurs de Jack Nicholson, cette étagère de qualité saura ressasser des souvenirs sympathiques de redrum et tout ça et comme l'hiver arrive, voici une excellente idée pour décorer votre jardin à moindre frais avec cette idée lumineuse. Vous prenez des ballons que vous remplissez d'eau colorée (colorants alimentaires), vous les laissez dehors la nuit pour que le tout gèle, vous faites pêter le ballon au petit matin (optionnel, le petit matin) et vous disposez ainsi de magnifiques décorations à moindre coût et à effet garanti. Comme quoi, il n'y a pas que du totalement inutile et du futile à souhaît dans le bordel du vendredi. Enfin, pas toujours.
Et afin de nous rappeler que nous ne sommes pas grand-chose et que ça ne sert à rien de se la pêter, laissez vos yeux parcourir cette petite infographie ci-dessous avant de vous délecter de ces Pantone © d'automne et de ces chaussettes de qualité pour jouer le touriste allemand toute l'année. Chacun ses fantasmes. Et si ça ne vous plaît pas, vous n'avez qu'à vous casser. Le bras, le pied au choix. Mais joliment.
Poursuivons par cette Tour Eiffel à découper, une montre Transformer, ah non, juste mauve et qui donne l'heure et surtout, n'écoutez pas, ne dites rien et ne regardez pas la suite de ce bordel, ce qui va singulièrement compliquer la fin. Après, vous n'êtes pas obligé de faire ce que je dis car autant ici, c'est mon blog, autant pour le reste, c'est vous qui voyez.
Délectons-nous de cette vanité toute réelle venant droit du Népal où la sculpture sur crâne est un art ancestral, voir immémorial et même que ça s'appelle un Kapala et que vous ressortirez de ce bordel plus cultivé qu'en y arrivant et c'est déjà ça. Les Kapalas sont des objets sacrés qui servent souvent de coupes pour boire un coup sur les autels des temples tibétains. Ca a plus de gueule qu'une flute, en plus.
Vanité, vanité quand tu nous tiens, vanitas vanitatis vanitatum O'Neal et tiens la piscine secrète de Berlusconi pour clapoter à plusieurs, un Vador qui apprécie autant les lunes noires que les étoiles de la même couleur, une petite balade à la cool sur un atoll pour se détendre les doigts de pied, un voyage dans l'espace à l'œil et deux grouik grouik de la Cinquième Dimension et nous allons pouvoir poursuivre.
Oui, poursuivons vers cette ville vue de haut qui pourrait être Ruffec ou Garges-les-Gonnesses ou Bamako ou Chicago, c'est selon, ville dans laquelle certains sont en mission pour Dieu et comme ils ont un réservoir plein, un demi paquet de cigarettes, qu'il fait noir et qu'il portent des lunettes noires, ils peuvent y aller. Hit it.
Une de raisons pour lesquelles je ne vais plus au Parc des Princes. Expliquée par des Marseillais en plus.
Un petit test de physique sympathique à faire avec vos enfants (pas dans le verre, les enfants), un écorché en plâtre de 1801 (James Legg, meurtrier dont le corps a été moulé pour répondre au grand débat de l'époque sur la véracité de la représentation anatomique des crucifiés, comme quoi, certains avaient déjà du temps à perdre en vaines conjectures et en diptérosodomisation, y'a pas qu'Antoine Lenoble et ses potes à se branler la nouille en courant).
Passons à notre séquence 30 millions d'amis et attention, ceci est un hold-up.
On se reprend et on bosse un peu ses mouvements. Gangnam style ou pas, vous faites comme il vous sied. Moi, je ne sais pas danser sauf assis où j'ai obtenu le titre de meilleur danseur du monde assis 25 années consécutivement avant de me le faire chiper par Piwaï il y a deux mois aux Mondiaux de Vaux. L'est fort assis, ce Piwaï.
Après l'effort, le réconfort. Hop, whisky pour tout le monde. On lappe, on lappe et après, sieste.
Et n'oubliez pas : cinq fruits et légumes et une mygale par jour.
Tiens, faisons comme si nous étions Lova Moore. Tous ensemble dans un grand élan collectif, roulons-nous dans la rosée du matin pour avoir un corps ferme. C'est pas donné à tout le monde.
Allez, c'est l'heure des cadeaux pour les filles. Des cadeaux récents, plus anciens mais des cadeaux avec du muscle saillant, du regard brûlant, de la moustache avenante et du gros calibre. Mais du calibre romantique avant tout. Guns certes mais Roses aussi, en quelque sorte.
Quelques massages pour vous détendre, des tétons apparents, un air de musique qui adoucit les mœurs paraît-il, du sculptural pour finir et on va pouvoir s'occuper des garçons.
Les garçons, donc, je vous présente ma nouvelle copine de la semaine : Dioni Tabbers. Dioni, les garçons, les garçons, Dioni. Les présentations sont faites. Faites, faites.
À noter quand même que Dioni au naturel sans maquillage ni coiffure ne ressemble pas à grand-chose si d'aventure vous la croisiez dans la rue. C'est aussi ça la magie de la photogénie.
Passons à un Napoléon et quelques morceaux de premier choix à répartir selon vos envie et allons-on, allons-y vers la suite de ce bordel qui suivra ce qui était là précédemment et ainsi de suite.
Mais vers où donc ? Vers de l'art bien sûr avec celui de Dan Webb et ses sculptures de bois qu'on dirait pas que c'est du bois mais c'est bien du bois dont on fait les objets en bois.
Un superbe "Blue Dusk" de Paul Balmer.
Une miniature occulaire du XVIIIe (pas l'arrondissement) où il était de coutume de jeter un œil à son soupirant avant de négocier fermement pour tout le reste.
Une magnifique image de Richard Prince (pas de toute beauté mais pas loin).
Une autre magnifique de Julien Paul, trouvée sur son Flickr.
Une vague vague d'un vague peintre : Gustave Courbet. Il ne réussira jamais rien, celui-là.
Et une magnifique peinture à l'huile de Kelly Reemtsen à la galerie Skidmore Contemporary Art en ce moment des fois que vous perdiez en chemin pour rentrer chez vous et que vous vous retrouviez à Los Angeles après un parcours qui ne regarde que vous après tout.
Et il est temps, mais oui, mais certainement de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs qui vous attendent en piaillant mais j'ai baissé le son alors c'est normal que vous n'entendiez rien mais je peux vous jurer qu'ils font un boucan d'enfer alors je les lâche, faites-en donc ce que bon vous semble. Ou ne vous semble pas.
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui mais avec l'image ci-dessous, ça fait en pile 131 et ça tombe bien car nous sommes dans le Bordel n°131 que vous n'omettrez pas de Liker et de partager avec vos amis sur vos profils Facebook grâce à l'utile bouton "J'aime" ci-dessous auquel vous pouvez même accoler une phrase de votre cru pour inciter vos amis à venir s'épancher dans le bordel à leur tour. Si vous préférez Twitter, vous pouvez avec le bouton pas loin non plus et vous pouvez envoyer ce bordel par mail, par sémaphore par ce que vous voulez tant que vous le partagez mais si et seulement si vous avez apprécié ce bordel. Sinon non. Et pour finir, il reste à vous proposer les articles de la semaine avec la première Nuit Blanche à Boulogne (un moment historique) dans Blanc benêt et bonnet blanc et un peu de Bukowski dans C'est lundi, c'est poésie sous la pluie. et des passages de douane de qualité dans Papier, bitte. et du beau dans Men (but no sex) in the city. et du magnifique dans Gratoune art. et sur ce, tout de même, bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine. Ce Bordel est dédié à la mémoire de Matteo. Où que tu sois, gamin, repose en paix.
Tous les Bordels du Vendredi sont consultables sur simple demande en 7 exemplaires avec le formulaire 66b107 au guichet 12 de la salle 42 ou bien tout simplement en cliquant ici : Le Bordel du Vendredi.
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