25 Janvier 2013
... ... Non, déjà ? Là tout de suite ? Ah bon. Alors d'accord, il paraît que nous sommes vendredi et il paraît aussi que c'est un petit peu le bordel de partout. Voyons tout ça ensemble si vous le voulez bien. Du Mexique d'où Florence Cassez nous revient de longues vacances à l'ombre à Charles Pasqua qui ne prend que du sursis alors qu'il mériterait depuis tant d'années d'y aller (comme un joueur dur qui prend un rouge direct pour l'ensemble de son œuvre), du Cameroun au Mali, à la Syrie (132e semaine) à la Somalie, à Bali (ah non, pas Bali) à la Belgique où Mittal ferme une fois, comme à Florange mais une fois de plus, de Rouen où ça pue le gaz jusqu'à Paris, du Carlton de Lille qui s'invite sur le devant de la scène à la Roumanie où le H1N1 revient, on peut dire que le bordel est là, vaillant comme Michel et fier comme Artaban, personnage de fiction imaginé par l'écrivain et dramaturge français Gauthier de Costes de La Calprenède, de Toulgou et de Vatimeny dit Michou dans l'intimité ou "La Calprenède" pour les autres dans son roman Cléopâtre en 13 volumes datés de 1647 à 1658 car c'est pas facile à pondre en deux heures. Mais revenons à ce bordel qui, comme à son habitude sera composé d'images chopées pendant toute la semaine dans des endroits parfois peu recommandables, remisées pas loin dans un petit dossier bleu nommé Bordel 143 afin d'être patiemment incorporées une à une (la chienlit) sur ce blog accompagnées d'un frais coulis de mots parfois chatoyants parfois non, le tout devant au final, composer un bordel digne de ce nom, assaisonné à point, épicé mais pas piquant. Et aussitôt dit, aussitôt fait c'est parti car ici, c'est mon blog et je fais ce que je veux et j'attaque quand je veux et si ça ne vous plaît pas, vous pouvez commencer par aller vous faire cuire un œuf. Mais un beau.
Continuons par la suite car si c'est le bordel, il faut quand même un minimum de discipline avec ce magnifique sac broccoli de Fulvio Bonavia, cette bague pour suicide éclair mais seulement dans les pays anglo-saxons, ces boucles d'oreille de survie et non, oh my god, they USBilled Kenny !
Pour ces dames (ou ces messieurs, ne soyons pas sectaires), ce magnifique miroir de poche hyper hype attirera forcément la conversation comme ce frigo de fortune, cette chaise à suspension et ce canapé de Maximo Riera dont j'ai déjà évoqué le cas ici alors cherchez sur votre droite dans la petite boite "Cherchez des trucs là" pour en savoir plus sur lui.
Une belle idée est une idée souvent simple, adage confirmé par ces étagères à marches escamotables géniales, ce Steinway à rouler dans sa poche (bon, une grande poche), ce tank gonflable (utilisé par les Alliés juste avant le débarquement pendant l'opération "Ghost Army" (opération révélée au grand public en 1996 seulement) pour flouer l'ennemi et ce R2-Tea2 mais avé l'accent anglais siouplait sinon la blague tombe à plat telle Jane Birkin bourrée sur le bitume.
Rajoutons un dessin bien trouvé, une tête à cassette, des livres champêtres, un maillot à faire avant les beaux jours et non, les porc-épics ne sont pas une bonne idée de jouet pour les canidés des fois que vous vous demandiez, au cas où sait-on jamais.
Sur ce, je vous propose un tour dans une des chambres du Morvi Palace à Gujarat en Inde, un tatouage œcuménique magnifique et un hommage à Yoko Ono à décrypter mais c'est bon, tout y est.
J'ai aussi un Muddy Waters fier de sortir son premier disque même s'il sourit comme Victoria Beckham chez H&M, quelques Shangri La's que je croyais npoires depmuis des années mais nbon, jke mze suis furré le doigt dabns l'œiul, d'où cette écriture approximative.
Quoi d'autre encore ? Une très belle version assez rare de la Lincoln Futura qui inspira pour beaucoup la Batmobile, un Nicolas Cage prêt à tout pour à nouveau faire un bon film (le Eric Roberts des années 2010), deux félidés empaillés qui me furent envoyés alors pourquoi pas, un maison au milieu des bois mais vraiment au milieu, deux glaces Marge Simpsonisées car on se les pèle pas encore assez, une mante géante, un cochon qui s'en dédit et qui s'en fout aussi, des gnous de partout et un chienchien et sa baballe et un chienchien et sa baballe et un chienchien et sa baballe.
Il me reste dans un coin un mec qui attend trop le métro, un président qui danse sur une pizza car hey, ici c'est le bordel, un Armstrong plaqué au mur, un ours en deux mots et un kamasutra de toute beauté, oui, comme le jardinet.
Passons à Heidi Klum qui nous la joue Rabbit, Dayle Haddon qui la joue nature, Gene Tierney qui la joue exactement comme elle veut du moment qu'elle me regarde avec ces yeux-là, Gingers Rogers et une grosse saucisse qui la laisse pantoise, les Ronettes qui passaient par là et j'ai envie de vous dire là : "Be my Baby" ? Mais vous n'êtes pas obligé(e)s non plus d'accepter et sinon, j'ai également Aaaaaaapardonnez-moiaaaanne Hathaway.
J'ai aussi deux copine tête-bêche mais qui fait la tête, qui fait la bêche, le mystère demeure encore et toujours, Rihanna toujours classe hein, la Riri, une flasheuse au sourire absolument craquant, une autre aussi probablement mais l'image est très mal cadrée et c'est difficile de se prononcer et enfin, une femme avec d'énormes pastèques.
Encore un meurtre quasi parfait et une brune au regard troublant et passons à la suite.
Une suite dans l'esprit du bordel, on ne va pas se renier avec une grand blond avec un sabre-laser bleu pour changer de la sempiternelle chaussure noire qui a vécu, un kangourou de poche sans poche, un Newman en Borsalino car Delon, bon, un bellâtre visiblement fine bouche, un joli cœur à prendre, un Nick Cave qui te voit, oui, toi et le chouchou de ma louloute, le beau Louis Tomlinson qui, il est vrai, a un sourire assez craquant.
Allez, c'est l'heure de l'art et de l'art nous aurons avec cette conversation en tête-à-tête entre Miro et sa "Femme" à la galerie Maeght en 1970.
Je suis tombé par chance et en pamoison devant les Black Paintings de Frank Stella.
Le "Ghost of a tree" de Leth Wilson m'a troublé. Oui, je l'avoue. Bon, pas de quoi en faire un flan non plus. Ni même un fromager.
J'ai aimé cet "Alka-Seltzer" de 1966 à l'encre et sur papier de Roy Lichtenstein.
Et pris une bonne claque avec "Poor Me" de Nick Van Woert.
Tout comme "Liquid Reality" du talentueux Henrique Oliveira.
Et là, soudain, vous vous rendez compte que pendant des années vous avez accumulé des briques de lait (à peu près 45000) chez vous et que vous ne savez qu'en faire. Qu'à cela ne tienne, confiez-les à l'agence CUACS Arquitectura en Espagne et ils vous fabriqueront une magnifique sculpture comme en 2011 à l'occasion de la Journée Mondiale du Recyclage.
Et je vous rajoute un petit Carsten Weitzmann "Ebde", 1908 et c'est fini.
Mais non, ach grosse blague, ce n'est pas fini car il reste planqué là une grosse palanquée de Messages à Caractères Informatifs qui n'attendent qu'à être déchargés tel Rocco et Nino dans Simona. Un certains nombre de ces messages sont adressés aux 550 000 manifestants selon la préfecture et 4 million 900 000 selon les organisateurs qui défileront dimanche pour défendre la liberté, l'égalité vraiment pour tous et toutes et la fraternité et avec qui je serai de tout cœur pour faire changer les choses sans pouvoir me joindre à eux car j'ai une galerie d'art à ouvrir même le dimanche de 12h à 19h au 26, rue Mahias à Boulogne (vous êtes toutes et tous conviés mais pas en même temps).
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui dans ce bordel n°143 bien fourni mais s'il vous reste un peu de place, lisez donc les articles de la semaine avec Le fils de l'étoile et Les femmes de Serpieri. et Signez, Bordel. et C'est jeudi, c'est poésie. et merci de remercier le taulier du bordel en le partageant avec vos amis, vos amies et même les autres en utilisant les boutons ci-dessous pour Facebooker, Twitter, Linkedinker et Google+er ce bordel si et seulement si vous l'avez apprécié. Sinon, non.
Tous les Bordels du Vendredi, h-i-p-h-o-p, c'est ici : Le Bordel du Vendredi