22 Février 2013
... Une fois de plus, tel le ressac incessant de... ah non, je l'ai déjà faite celle-là, une fois de plus tel papa dans m..., euh, non plus, une fois de plus tel Noël-Noël dans la mère Noël-Noël, non, c'est nul, une fois de plus telle la vérole sur le bas-clergé, le vendredi revient à point nommé pile entre jeudi et samedi et comme souvent, c'est pas mal le bordel. Des amis de Sarkozy qui tentent de battre le rappel pour que le messie revienne en l'invoquant avec des trémolos dans la voix (Haré, Haré, Sarko) à l'ex-maîtresse de DSK qui déballe tout à la hussarde, du cheval qui n'en finit plus de meugler à un anglais (Michael Edwards) qui rentre à l'Académie Française (Jacques Toubon, au secours !), du Venezuela où Chavez II le retour est programmé au Mali, à la Syrie, à la Tunisie, au Nigeria, au Cameroun, c'est quand même pas mal bien le bordel. Et je n'évoque même pas le retour de Doc Gyneco qui tente de sauver sa carrière en chantant en duo avec Keenan Cahill (mais pourquoi ?), de Marcel Ruffo qui s'invite dans l'affaire Pistorius (mais pourquoi ?) ou d'Oprah Winfrey qui se met à la frite hexagonale (mais pourquoi ?). Non, n'insistez pas, je n'en parlerai pas (mais pourquoi ? C'est comme ça). Alors tant qu'à faire, autant rajouter une couche supplémentaire au bordel ambiant avec cette compilation d'images vues sur le net pendant la semaine, remisées par devers moi, organisées après d'intenses séances de brainstorming avec les Népalais qui bossent pour moi dans la cave et régurgitées ici après mastiquage pour former le bordel du jour qui commence dès à présent, voire même tout de suite avec ce superbe sac Smiley de qualité car si on n'est pas là pour se faire engueuler, c'est pas une raison non plus pour faire la tronche.
Ni une ni deux, ni quarante-quatre ni mille sept cent soixante dix-huit, commençons avec un produit de qualité, validé de concert par Pierre Bellemare, Jérôme Bonaldi et Michel Chevalet : cette splendide muselière animalière qui nous vient tout droit du Japon. C'est quoi ? Non, c'est Kwak. Et si vraiment vous voulez l'acheter : 1. ne dites pas que ça vient d'ici 2. c'est votre choix et ça se trouve ici link.
Poursuivons avec cette étagère flexible imaginée par Natascha Harra-Frischkorn et répondant au doux nom de Chuck bien qu'elle ne possède pas d'oreilles (à voir ici link), cette couette pour voir les étoiles de plus près, une seconde étagère très étatique et une marque qui me donnerait presque envie de tricoter main, tricoter cœur mais non, faut pas déconner non plus. Déjà que je suis homme à la maison en plus de galeriste et de rédacteur free-lance (un brief ? pagman@free.fr), si je commence à faire du point de croix, du risotto, du Tunisien horizontal ou du jersey, ça va pas le faire.
Alors que ça, je veux bien. Pour mon Mulligatawny. C'est utile comme ce splendide paillasson moustache qui change du sempiternel Hello et cet étui à Ipho... ah non, je n'en veux pas en fait, merci.
Mais poursuivons avec cette astucieuse trouvaille qui doit être encore à l'état de projet sinon, on l'aurait vue depuis longtemps et cet extraordinaire stylo permettant de dessiner en trois dimensions qui sera bientôt disponible pour la somme de 75 dollars (infos ici link).
Passons à ces quelques bouchons de qualité, ces bagues à empreinter, ces Yodas à cuisiner, un Action Joe pas tout à fait comme dans mes souvenirs, une basket pour croyant mais du pied gauche seulement, un short pastèque appétissant et un sublime ampli Rickenbacker Transonic, plebiscité par de grandes marques de wockanwoll comme Led Zeppelin, Steppenwolf, Jeff Beck et Jean-Philippe Smet mais faut que je demande vérification auprès du bureau des vérifications des rockstars ou pas sur ce dernier car j'ai un gros doute.
Sur ce, je vous mets quelques Ronettes à Cleveland en 1966, Amanda Lear apparemment dans les années 80 sinon qu'elle fasse un procès tout de suite à son maquilleur, Muddy Waters et Howling Wolf dans une tournée que j'aurai bien aimé ne pas manquer si j'avais été né, David Guetta en plein set de préparation à Marseille (quelle chance vous avez, les Marseillais), Sade Adu après la douche, un concert de rock qui n'élève pas que les âmes et Snoop Dog qui lit Nabokov en avion car n'oubliez pas qu'ici, c'est le bordel et que le plus improbable peut arriver d'un moment à l'autre.
Et là, j'ai envie de dire : Waza ? None. Just watchin' the game, having a Bud. Wazaaa.
Sinon, j'ai Maud Wagner. Précisément en noir et blanc. Et en 1911. Maud, malgré son aspect austère, était une charmante jeune femme qui, paraît-il, faisait très bien les pancakes avec du sirop d'érable et de la confiture de myrtilles mais elle fut surtout la première tatoueuse professionelle aux USA. Ceci expliquant cela. Pas les pancakes, les tatouages.
Ah, excusez-moi, j'ai un appel de mes Népalais (Radiocom 2000, ne quittez pas, nous recherchons votre correspondant, Radiocom 2000, ne quittez pas, nous recherchons votre correspondant, Radioc...), c'est bon, c'est réglé. On peut continuer. Ils voulaient du beurre de yak. Je leur ai filé du Saindoux.
Quoi d'autre ? Une carte pittoresque quoiqu'assez vraie en fait, Emmanuelle Seigner dans ses vertes années, déjà souriante, sympathique et si engageante avec ce délicieux couteau à pain, un singe en loden car oui, c'est l'hiver et même les singes en hiver ont froid et aiment chier la classe, une limace qui s'escagasse, une Liz agaçante, un chasseur déprimé et un monstre pas gentil car si c'est le bordel, faudrait voir à pas confondre avec le paradis.
Sur ce, rajoutons un peu de speed-speed dating, une automobile de qualité, la maison à piscine qui va avec, la femme qui va avec la piscine de la maison de la voiture, la vue qui va avec la femme de la piscine de la maison de la voiture et la séance de gymnastique qui va avec la vue de la femme de la piscine de la maison de la voiture et vous conviendrez avec moi que cette phrase longue comme un quinquennat de Nicolas Sarkozy n'a ni queue ni tête, comme le fait d'envisager son retour pour nous sauver de quoi que ce soit.
Aaaaaah, de la kryptonite ! Ah non, c'est bon, je ne suis pas Superman.
Mais passons à ces quatre damoiseaux de fort bon aloi (10 francs dans le nourrin) dont un avec un gros flingue mais qui ne pue pas, sauf éventuellement un peu sous les bras. D'où le Dirty.
Vous pouvez saluer Lysette Brunet en 1969 dans Fiesta mais c'est en option.
Sinon, il y a George Romero en plein tournage du Loup-Garou de Londres. Un tournage sponsorisé par Heinz.
Il me reste un mur Facebook de toute beauté.
Une Europe qui brille de mille feux (bon, au moins du ciel).
Et nous allons pouvoir poursuivre. Oui mais où ? Telle est la question. Mais vers l'infini et au-delà, au moins, si ce n'est plus. On est tranquille, j'ai fait le plein avant que le diesel n'augmente.
J'ai deux bons guides en plus.
Et l'infini et l'au-delà, heureux de vous, cachés derrière vos écrans, ce sont quasiment toutes les couvertures du Sports Illustrated Swimsuit Issue qui fête cette année son 50e numéro. Alors évidemment, je ne les ai pas mises dans l'ordre, aha, trop facile. À vous de trouver en fonction de la typo, de la chromie ou tout simplement de la coiffure ou du maillot de bain à quelle époque correspond chaque image. Un jeu avec de vrais morceaux de Christy Brinkley, Elle McPherson, Heidi Klum, Yamila Diaz, Dayle Haddon, Cheryl Ladd, Tyra Banks et Veronika Varekova dedans. Entre autres.
Et comme on termine avec Kate Upton, il eut été dommage de ne pas profiter de l'occasion pour soutenir une technique peu usitée, un art en mal de reconnaissance, de qualité, encore peu connu et qui mérite toute notre attention : la peinture sur soi.
Voila, ça, c'est fait aussi. Après l'art sur soi, passons à l'art ailleurs avec un superbe portrait de Constantin Brancusi.
Et cette très étonnante série de Yang Yongliang (à découvrir d'encore plus près ici link).
J'ai beaucoup aimé la maestria technique de Maggi Hambling (en sus du sujet).
Et l'imagination fertile de Mikel Uribetxeberria qui, comme son nom l'indique, n'est pas papou.
Et enfin cette splendide image du célèbre photographe mexicain Nacho Lopez en 1943. Comme quoi, le choc des photos, ça vaut bien le poids des mots, surtout de dos.
Mais oui, mais bien sûr, mais absolument, comme certains d'entre vous ne manquent pas de me le faire remarquer à l'instant dans l'oreillette, c'est l'heure des célèbres Messages à Caractères Informatifs qui sont à prendre au propre, au figuré, avec des pincettes ou dans la gueule, bref, un peu comme vous voulez. N'hésitez pas à les partager (en citant éventuellement ce blog de temps en temps).
© Claire Fontaine
Yes indeed it is friday et vous arrivez au bout du bout de ce Bordel du Vendredi n°147 et j'en profite pendant que je vous tiens encore un peu pour vous remercier de votre attention et de votre fidélité car vous êtes chaque vendredi plus nombreux à lire et à partager ce Bordel avec vos amis grâce aux boutons ci-dessous. Raison de plus pour ne pas perdre les bonnes habitudes alors Likez, Facebookez, Twittez, Linkedinker ou Google+ez ce Bordel jusqu'à Tombouctou, sachant que Tombouctou est un exemple non contractuel mais j'aurai aussi pu dire Novossibirsk ou Villeneuve-la-Garenne. Par contre, ne faites tout ceci (partager, liker, twitter etc...) que si et seulement si vous avez apprécié ce Bordel. Sinon, ça compte pas, deux-chevaux verte sans retour et pis c'est toi qu'est chat, na. Pour les gourmands, il reste les articles de la semaine avec Œuf neuf et DNArt et En vert et avec tous. et Gay Warriors et La fille de Bill et sur ce, bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.
Merci de noter (sténo acceptée) que tous les Bordels du Vendredi depuis la naissance de John Cleese, Graham Chapman, Eric Idle, Michael Palin, Terry Jones et Terry Gilliam sont disponibles en 12 volumes chez La Pléiade ou sur simple clic ici Le Bordel du Vendredi. Et qu'en plus, si vous aimez le bordel, l'art et ne jamais savoir ce que vous allez avoir en cliquant un lien bizarre une fois par jour, vous feriez mieux de vous abonner à ce blog dans la colonne de droite en remontant tout le bordel jusqu'en haut.