15 Mai 2017
Ok, c'est pas une heure, désolé de vous sortir d'Hanouna ou je sais pas quoi mais je suis tombé sur un poème de Walt Whitman que j'avais envie de partager avec vous en ces temps où les forces obscures restent encore présentes, tapies dans l'ombre malgré leur défaite cuisante comme un auto-cuiseur Seb ou Rowenta, c'est selon. Bref, je suis tombé sur ce poème du bon Walt et voilà, il est là. Si vous avez la flemme, vous pourrez le lire demain. Ou pas du tout.
À un historien.
Vous qui chantez les choses d’autrefois,
vous qui avez exploré le dehors, la surface des races, la vie qui se montre,
Qui avez traité de l’homme comme créature des politiques, sociétés, législateurs et prêtres,
Moi, citoyen des Alleghanies, traitant de l’homme tel qu’il est en soi, en ses propres droits,
tâtant le pouls de la vie qui s’est rarement montrée d’elle-même
(le grand orgueil de l’homme en soi),
chantre de la Personnalité, esquissant ce qui doit encore être,
je projette l’histoire de l’avenir.
Walt Whitman, Feuilles d’herbes
Ça vous un bouche un coin, hein ? Force de la poésie. Puissance des mots. Sacré Walt. C'était pas un Mickey, le Whitman.