13 Janvier 2009
J'ai beau m'essayer au Poldo-Moldave , je n'ai pas l'amorce de l'once de la bribe du talent de Dominique Cozette. Oui, c'est elle qui vous a fait poiler pendant des années avec de la
pub pour une lessive, elle qui a inventé ce primato-esperanto que tout le monde comprenait et qui ravissait les enfants de 7 à 107 ans. Pour avoir bossé sur du Skip à la même époque
dans le bureau collé au sien, je peux vous dire que les lessiviers ne sont pas des marrants tous les jours. Mais croire que Dominique n'a fait que ça serait une injure à son talent. Déjà
pendant la pub, elle avait écrit un paquet de romans dont "Mal de mère" en 1991, "Ma femme" en 1993, "Rewind" en 1997, "Quand je serai jamais grande" en 1999 et "Couchées !" en
2000.
Après avoir quitté la pub il y a quelques années, il fallait bien que Dom s'exprime autrement sinon elle aurait vite fatigué toute le monde avec son énergie débordante. Alors elle s'est mise à
la peinture, à la sculpture, elle a fait des expos, de la soudure, elle s'est remise à la chanson 31 ans après son premier 45 tours en 1967 sous le nom de Cosette, avec les musiciens de Jacques
Dutronc, s'il vous plait. Elle vient de sortir son nouvel album intitulé "C'est re-moi" avec des perles, de culture bien sûr, comme "Les Mots", "In Vino" et "Qui m'a volé mon Lover ?".