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Initiales BB.

... Aaaaah Bjorn Borg. Je sais, pour les moins de trente ans, ce nom ramène soit à rien du tout, soit à pas grand chose, soit à des gâteaux bio immondes mais là, vous vous méprenez car ce n'est pas Bjorg mais Borg. Ne confondons pas. Car si les produits Bjorg n'ont aucun goût, Borg lui, avait une sacrée saveur. 
 
Quand Bjorn Borg arrêta sa carrière en 1983 après avoir dominé le tennis mondial comme Nadal et Federer réunis en un seul homme blond, il n'avait que 26 ans. Bjorn Borg d'abord, c'était une révolution et pas seulement car il avait une tête de révolutionnaire avec sa barbe de trois jours et son bandeau Fila dans les cheveux qu'il portait long. Les révolutionnaires ont toujours les cheveux longs.

Chers jeunes, si vous liftez comme des brutes aujourd'hui, c'est à Bjorn Borg que vous le devez. Oui. Si vous mettez des cacahuettes à deux mains en revers, c'est grâce à lui aussi. Borg est arrivé à une époque où le tennis se jouait à plat, où la prise Eastern et Western n'existaient même pas. Il jouait au tennis avec un petit tamis et ça ne veut pas dire qu'il aime les prisons turques, le savon sous la douche et les hommes tous nus. Rien à voir.


 

Bjorn Borg, on voulait tous avoir sa chemise Fila à petites rayures et col bleu, sa raquette Donnay en bois et sa capacité à rester digne, sobre et concentré dans l'effort. Bjorn Borg, c'était Iceman bien avant Top Gun et les minauderies ridicules de Tom Cruise et ses acolytes dans leurs gros navions. Bjorn Borg, c'était un jeu de jambes hors du commun, un flegme britannique version suédoise car le flegme n'a pas à être forcément britannique, des retours qui vous retournent et le meilleur passing-shot de l'histoire, celui qui énervait prodigieusement ses meilleurs ennemis John Mac Enroe, Ilie Nastase, Adriano Panatta, Jimmy Connors et Vitas Gerulaitis. Même Ivan Lendl en perdait son flegme tchécoslovaque, moins connu que le flegme anglais ou suédois mais presque aussi efficace et agrémenté d'un accent à couper au couteau fort savoureux.

13 tournois majeurs, deux Masters, 100 victoires en Simples Messieurs, ça vous pose un homme. Où ? Là, merci. Borg était plus qu'un joueur, c'était le messie. Non, bande de jeunes, rien à voir avec le gnome virevoltant de l'équipe de foot de Barcelone. Mais comme le football total de Cruyff et accolytes, Bjorn Borg changea le jeu de son sport. Il fit évoluer le tennis, profondément. Et de 1976 à 1980, Borg était LE joueur.





Alors en 1983, jeune retraité (avant un retour pourri quelques années plus tard dont nous ne reparlerons pas eu égard à son grand talent), il se demanda quoi faire de tous ses gains accumulés et de son temps libre car il tourna vite en rond. Et un joueur de tennis qui tourne en rond ne vas jamais très loin car il revient sur ses pas, sur le court ou en dehors. Fort mal conseillé par des loufiats de bas étage, Borg se retrouva quelques années plus tard à la rue, dépouillé, floué, sans un sou. Bref, en slip.

C'est là qu'il eut l'idée.

Pourquoi ne pas faire des slips Bjorn Borg ? Pas con, Bjorn.

Et tant qu'à être un ancien champion de tennis toute catégories, autant parler de slips comme un champion de tennis toutes catégories. En montrant des gens qui jouent au tennis en petite tenue. Donc, en slip.

Pour voir la toute nouvelle collection de Bjorn superbement mise en scène avec une belle idée à la clé, pas besoin de lifter, chopper ou slicer, il vous suffit de faire une petite amortie ici : 
link

Après avoir choisi vos slips, si vous avez envie de trouver l'âme sœur ou frère, Bjorn est aussi là pour ça. Cliquez sur ce petit lien où une sculpturale cousine de Bjorn dont le soyeux séant siège souverainement sur un pulpeux canapé en forme de bouche de Mick Jagger, vous aidera dans votre quête d'une moitié en réalisant le film hilarant de votre rencontre sur ce site de rencontres lancé l'année dernière et juste ici : 
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C'est bon, c'est beau, c'est Borg.

 
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