20 Juin 2012
... Je sais bien qu'à chaque fois sur ce blog, je fais un four avec les Hit Marades. Pourtant, des footballeurs qui poussent la chansonnette, ça devrait déplacer les foules, créer des émeutes, susciter un enthousiasme immodéré avec des filles qui s'évanouissent, des cris limite orgasmiques et des attouchements que je n'évoquerai pas par pudeur, n'insistez pas. Non ? Bon. Mais vous pouvez partager quand même surtout quand Chris Waddle, grand promoteur de la coupe mulet et du quittage de slip de défenseur adverse s'essaie à la chanson avec son partenaire de l'époque aux Tottenham Hot Spurs, Glenn Hoddle. Un grand moment de solitude... à deux. Alez, je le tente quand même. Je fais ce que je veux, c'est mon blog ici.
HIT MARADES #4 : DIAMOND LIGHTS
Il y eut Roméo et Juliette, Sailor et Lula, Roux et Combaluzier, Smith et Wesson, Simon et Garfunkel et Paul Eluard. Mais trop peu se souviennent des Ringo et Sheila du football anglais : Glenn et Chris et leur cultissime « Diamond Lights ». Sur un beat façon New Order qui aurait fauté avec Désireless dans un océan de foutre cold wave matiné d’électro-pop et le synthé pourri c’est cadeau, « Diamonds Lights » ne resta pas dans les annales, ni même les mémoires et encore moins les boutiques de disques d’occasion.
Enregistré en 1987, écrit, produit et arrangé par Bob Puzey qui ne commit rien d’autre de notable hors de ses frontières et c’est là l’essentiel, « Diamond Lights » a pour seul intérêt de rendre hommage à l’amitié virile entre Glenn Hoddle et Chris Waddle, camarades de jeu à Tottenham, sur un vague fond musical indus qui réussit malgré tout à faire monter tout ça jusqu’à la 12e place du classement des singles Brittons. Mais à part pour John Mayall, ces gens n’ont jamais eu d’oreille. Epaulettes rembourrées, manches relevées, brushing étudié, Glenn et Chris ne font plus qu’un en attendant que le solo de guitare vienne sauver un peu les meubles. Et autant Glenn Hoddle est à fond, autant Chris Waddle semble regretter les lumières des diamants ou juste celles de White Heart Lane.
Pour mémoire, Chris Waddle, c'était aussi (et surtout, heureusement) ça :