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Love Kourtney Roy

... Si Guy Bourdin avait eu une fille et si elle s'était baladée sur des hippodromes, elle se serait certainement appelée Kourtney Roy. Sauf que Guy Bourdin n'a pas eu de fille mais un fils nommé Samuel en 1967 alors en fait, non. Mais poursuivons. Car Kourtney aurait sans conteste pu être sa fille tant son talent est éclatant (comme les couleurs de papa, euh, de pas papa) et c'est une des raisons pour lesquelles elle a été choisie pour être la Carte Blanche PMU de cette année au Bal (une excellente adresse) du 30 avril au 11 mai.

Love Kourtney Roy

Mais le mieux, c'est de laisser Diane Dufour, la directrice du Bal, en parler vu qu'elle la connaît bien mieux que moi : "Née en 1981 d’un pére bucheron et d’une mére secrétaire, Kourtney Roy a grandi dans la démesure et la solitude des immensités enneigées du Canada. Des paysages sublimes mais menaçants où, enfant, il est facile de se perdre. Après des études aux Beaux- Arts de Vancouver où elle se rêve peintre, elle découvre la photographie qui «par son potentiel fantastique, suggérait une réalité plus trouble, derrière la façade lisse des apparences.» Touchée par le génie morbide de Joël-Peter Witkin, ses premières séries représentent des animaux sauvages trouvés morts dans la nature ou empaillés par l’homme."

 

 

Love Kourtney Roy
Love Kourtney Roy
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Love Kourtney Roy

"Pour cette immersion dans l’univers du PMU, Kourtney Roy s’est imprégnée des mots de Charles Bukowski et de son obsession des champs de courses. Se détournant du spectacle où se concentre toute l’attention, elle infiltre plutôt les coulisses. Leur décor sans qualité est plus propice à l’improbable. Son corps s’incruste ainsi dans un univers où chaque chose peut être autre chose et n’importe qui quelqu’un d’autre. Où les objets, plantes vertes, accoudoirs, jumelles ont pris le pouvoir."

Love Kourtney Roy
Love Kourtney Roy
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"Ils dominent la scène, tour à tour menaçants, envahissants, trop brillants ou trop muets. Dans ses photographies, Kourtney Roy semble présente au monde mais absente à elle-même. Le pourquoi de ces postures incongrues, de ces regards vides est ailleurs, hors champs, nous laissant aux prises avec une violence silencieuse et cachée. Car ce corps-objet semble le plus souvent éteint, débranché, englouti, avalé. Impeccablement sculpté, il tend pourtant vers le camouflage, la soustraction, le retranchement, orchestrant scrupuleusement sa propre disparition." Pour en voir plus sur le très beau travail de Kourtney Roy, hop, hop, hop, c'est par ici : http://www.kourtneyroy.com

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