Quand Dali a la dalle

Si vous aimmmmez le surrrrrrrréalismmme et la bonne chèrrrrre, cet arrrticle vous est natourellement destinée. Car quoi de mieux que le moustachu et irrésistible Salvador Dali pour épicer la gastronomie d'une grosse dose d'absurde et d'abstraction car, comme il l'a souligné un jour "La beauté sera comestible ou ne sera pas". 

L'introduction donne le ton. Non, ce n'est pas tout à fait "Le grand livre de la cuisine d'aujourd'hui" par Valérie-Anne Giscard d'Estaing, c'est autre chose : "Nous tenons à vous mettre en garde, dès les premières recettes, par ses illustrations et ses conseils, LES DINERS DE GALA ont été voués aux plaisirs du goût. Aussi n'y découvrirez-vous aucune équation diététique. Nous entendons ignorer les tables où la chimie a pris la place de la gastronomie. Si vous êtes un disciple de ces peseurs de calories qui transforment les joies d'un repas en punition, refermez ce livre, il est trop vivant, trop agressif et bien trop impertinent pour vous." C'est pas Maïté non plus, visiblement. Revisitant Arcimboldo, développant ses propres thèmes, le livre a l'air prometteur avec ses 12 chapitres soigneusement choisis par Dali.

Les caprices pincés princiers
Les cannibalismes de l'automne
Les suprêmes de malaises lilliputiens
Les entre-plats sodomisés
Les spoutniks astiqués d'asticots statistiques
Les panaches panachés
Les chairs monarchiques
Les montres molles 1/2 sommeil
L'atavisme désoxyribonucléique
Les " je mange GALA"
Les pios nonoches
Les délices petits martyrs

Brrrrref, bonnnapppppppétit !