29 Mai 2018
... Je ne sais pas pour vous mais moi, j'ai très envie d'aller au Grand Palais voir l'exposition sur ce pionnier de l'abstraction qu'est František Kupka (et je peux vous dire que j'en ai chié pour trouver comment mettre l'accent bizarre sur le S de Frantisek, vous n'imaginez pas tous les efforts qu'on fait ici, et dans la cave, pour vous satisfaire pleinement, c'est fou). Alors pour vous donner envie itou, je vous ai fait une petite rétrospective presque année par année du travail de František Kupka, whoaaa je ne me lasse pas de cet accent, que c'est beau, František, František, František avec une première œuvre, "L'origine de la vie", datant de 1900 tout rond.
Puis une "Vue de la fenêtre d'une calèche" à la gouache et à l'aquarelle et de 1901 si'l vous plaît.
Un peu de "Méditation", tout nu face à l'immensité de la montagne avec les coucougnettes qui se rétractent, en 1903.
Des "Cheminées", témoins muets mais éloquents de l'essor de l'industrialisation au début du siècle et plus particulièrement pour František, en 1906.
Un "Chapeau rose" de la même année. Soit 1906. Bordel, suivez un peu.
Un auto-portrait sous forme d'une exquise "Gamme de jaune" en 1907, sis au Houston Museum of Arts si vous passez dans le coin.
Une "Baigneuse" qui part lentement vers l'abstraction dès 1907.
Un magnifique "Grand Nu (Plans par couleurs)" de 1909 ou 1910, le doute subsiste et c'est dur, oui mais c'est comme ça.
Un "Ruban bleu" de 1910 et là, au moins, c'est clair et net.
Une grosse poussée d'abstraction la même année avec "Nocturne" où l'on n'y voit goutte.
Et alors là, ça part dans tous les sens en quête de ce monde inconnu à inventer avec "Etude pour ou d'après Amorpha", gouache et crayon de 1912.
Une majestueuse "Cathédrale" de 1912 ou 1913, dans ces eaux-là.
Un "Printemps cosmique" en 1913 ou 1914, on ne sait pas trop, dis donc František, tu pourrais faire un peu gaffe tout de même.
Un peu d'"Ardeur" en gouache et aquarelle de 1918 sur papier (un papier de 20.90 x 20.50 cm pour les diptérosodomites).
Une "Composition abstraite" bien ordonnée de 1920.
Des "Disques et arabesques" de 1922 à 1925, ça y est, František redéconne au niveau des dates.
"La forme du bleu", c'est celle-ci au cas où vous demandiez et František l'a peint (la-pin, la-pin, la-pin) en 1924.
Un "Sans Titre" à la gouache sur papier (oui, bon, 28,50 par 28,20 cm), "Les Temps Modernes" et une "Abstraction", tous de 1928, année prolifique à défaut d'être érotique.
Un" Peinture abstraite", une "Étude pour musique", gouache sur papier (30x32,4 et des poussières) et un pic, que dis-je, un cap, ah non, une "Péninsule", les trois étant de 1930.
Une "Abstraction" de 1931 à 1935, František avant encore oublié de noter, une "Étude de cercles et rectangles" et une "Série C, I, plans minuscules" de 1935 et on commence à être pas mal.
Alors en rajoutant une "Série C, III, Élévations", entre 1935 et 1938, un "Série C, VIII" de 1935 à 1946 et "Une vision", huile sur toile de 1946, on devrait être encore mieux.
Et terminons ce petit "thread" comme on dit sur František Kupka par une de ses dernières œuvres, "Deux bleus" de 1956, vu qu'ensuite il décède l'année suivante et que du coup, c'est moins facile de peindre.
En espérant que cette petite exposition virtuelle chronologique vous aura donné envie de vous rendre au Grand Palais où František (mmmm, hooo, haaa, c'est bon cet accent, František, František, František) vous attend de pied ferme jusqu'au 30 juillet 2018.