... Leon Steele n'est pas seulement un des photographes
les plus talentueux de ces dix dernières années, c'est également un véritable épicurien. Pour un Anglais élevé au kebab, avouons-le, ce n'est pas rien. Pourtant, il apprécie le pâté de foie de
volaille au cognac à sa juste valeur et ne rechigne pas à goûter du lapin à l'ail vert alors que nos voisins d'Outre-Manche trouvent étrange d'en manger depuis l'épidémie de myxomatose en 1953 qui
ravagea 95% de la population à longues oreilles grande britonne après que le virus, découvert en Uruguay en 1898 par le Professeur Giuseppe Sanarelli, directeur de
l'Institut d'Hygiène de Montevideo, fut volontairement introduit en Australie en 1950 pour "réguler" la population des lapins, proliférant comme eux-mêmes, ce qui fut fait
efficacement, la population des antipodes passant de 600 millions à 100 millions en deux ans, avant que le virus ne touche en ricochet toute l'Europe par la Suède, le Danemark, la France (90% de
nos lapins sauvages occis en 1954) et nos voisins de la Perfide Albion, mais pourquoi donc est-elle toujours perfide, cette Albion ? Quoi qu'il en soit et depuis cette histoire, les Anglais ne
mangent plus de lapin sauf mon ami Leon et vous aurez découvert par la même occasion que ce blog, c'est aussi de la culture générale, pas seulement de l'art et du cochon.
Leon a appris le métier pendant cinq ans comme assistant de David Stewart, autre grand nom de la photographie publicitaire.
En 2000, il remporta le très couru "John Kobal Photographic Portrait Award", la référence anglaise en matière de portrait, pour celui de Brendan, son neveu ci-à gauche. Son travail fut présenté à
la National Portrait Gallery de Londres pour sa dernière "10 years Retrospective". Quand même, rien que ça. Bref, le Leon, c'est pas du maquignon, c'est du tout bon.
Et pour avoir travaillé avec lui sur une campagne il y a 5 ans, je peux dire que c'est un perfectionniste, pour ne pas dire qu'il a une légère tendance à être dyptèrosodomite. Il peut travailler
trois jours sur une lumière, possède un sens du détail digne de Sherlock Holmes et Watson réunis, et un talent de composition n'ayant d'égal que sa gentillesse, que même Lady Di à côté de
lui passerait pour une mercenaire tortionnaire sanguinaire.
Voici quelques images du travail de Leon que vous avez probablement vu sur des pubs pour Calor, Jean-Marc Maniatis ou Coca Light
Citron. Leon vit et travaille à Londres. Il est représenté par Cendrine Gabaret à Paris, Monaco Reps aux USA et par Wyatt, Clarke & Jones en Angleterre pour ses travaux publicitaires ou
pour des magazines. Mais quand Leon a un peu de temps devant lui, il sait aussi faire des choses magnifiques pour lui-même. C'est cette part du travail de Leon que je préfère.
Aujourd'hui, Vite de l'Art ! et moi-même avons le plaisir de vous présenter une série tirée du travail personnel de Leon Steele, intitulée "Topography". Rha, que c'est beau.
Leon arrive même à rendre un cul de vache sexy, ce qui n'est pas une mince affaire.
Si après tout cela, vous voulez encore en voir plus, vous avez très bon goût et le site de Leon attend de vous dévoiler ses autres merveilles, au bout de votre souris ici
: link
Sur LensModern, collectif de photographes que je vous recommande plus que vivement tant il déborde de talents, vous pourrez retrouver d'autres travaux personnels et tout aussi superbes de Leon.
Pour ceci, il suffit de cliquer ici et promis, vous ne perdrez pas votre temps : link
Pour en voir encore encore encore plus sur Leon, le site de Cendrine Gabaret, son agente en France : link
Celui de Wyatt, Clarke & Jones, pour le Royaume-Uni, ici : link
Et pour les boulimiques des images de Leon et pour les States, le site de Monaco Reps : link
Pour terminer, voici un splendide auto-portrait de Leon qui trône dans mon salon et que j'aime beaucoup et que du coup je partage avec vous, et que voilà, c'est à peu près tout ce que j'avais à
dire sur mon ami Leon de London à ne pas confondre avec son homonyme Bruxellois mytiloïdivore.
Je viens de regarder sur le liste de LensModern où il les vend.<br />
Pour un tirage en 102x84 cm (édition de 10) c'est 5000 pounds<br />
et pour un tirage en 60x50 (édition de 40) c'est 750 pounds.
Putain! j'adoore les cheveaux de ton ami Leon. il fait des tirages, tu crois qu'il les vend combien, j'dis pas ça pour nous mais pour mon beau père qui est fan de canasson et pourrais peut-être en achetre un. Sinon nous si ça depasse pas 200 euros, pourqoi pas mais la je crois que je rêve non?<br />
bises mon gillet de sauvetage pref!