... J'aime bien quand mes amis aiment tellement des gens qu'ils me le disent pour que j'en parle sur ce blog. En tout
cas, c'est comme ça que je l'imagine : ouvert à tous vents et à tous talents. D'ailleurs, j'attends des nouvelles d'un ami lunetteux, barbu et chevelu à la plume précise qui pourrait bien avoir
une chronique libre un de ces jours sur ce blog. Il se reconnaîtra et dans le cas contraire, Binbin, c'est quand tu veux si tu veux où tu veux comme tu veux.
Aujourd'hui, Cendrine, surnommée dans le milieu de la grande publicité et des agents de photographes united "La Gabaret", m'envoie un lien sur les œuvres de
Heath Kenny, un illustrateur dont le travail, sous couvert d'une légèreté graphique tout droit sortie d'un shaker dans lequel Gorilla's et Bob l'Eponge seraient entrés par mégarde avant d'être
furieusement secoués par un barman parkinsonien, n'est pas aussi simple et premier degré qu'il semble de prime abord. Non, non, j'vous jure. Heath travaille à Paris dans le domaine de
l'animation, sinon. Et il écrit en français, certes, ce n'est pas impeccable mais l'effort est louable. Pour en voir plus, son blog est juste hop là
: link

© Heath Kenny
PAPA.
J’ai perdu mon
pere
Il ne pas dan la bois,
Il ne pas sur la rue
Tout les monde ma dit que il habit dans ma
meme,
Mais je ne trouve pas lui
commeme.
Il et plus grand que
moi,
Mais il ne jamais ma dit
ca.
Je suis vraiment triste parce que je oubiais ta vois
Papa.
Je eassai mais je ne entend
pas.
Je attends
Je attends de la prochain
fois.
Heath Kenny


Et pis y'a aussi le Jean-Loup, de Croth, illustrissime illustrateur de l'illustré de qualité "La Mort en Amérique" que vous avez suivi ici sur ce blog pendant de longues semaines qui vous tinrent
en haleine, la bave aux lèvres, les mandibules douloureuses, qui m'envoie juste un petit bijou de poésie, de photographie et d'animation simple comme chou réalisé par un japonais au nom
improbable de Takeuchi Taijin, plus connu sous le sobriquet de Dokugyunyu, ce qui n'arrange pas mes affaires pour épeler sans faute tout ça mais je me concentre. Takeuchi, qui ne veut pas du
tout dire "tu n'as pas un sou vaillant en poche" en japonais, a photographié deux personnages en situation dans diverses positions pour ensuite les assembler afin de raconter une histoire
tridimentionnelle. Je sais, ça a l'air compliqué mais au bout des 3 minutes et 55 secondes qui vous attendent, vous aurez tout compris et si vous avez bon goût, vous serez probablement conquis
comme je le fus, poil au Dokugyunyu.