C'est lundi, c'est Shinichi.

06/07/2009 21:51

... Vous êtes vraiment une bande de veinard(e)s. Vous ne connaissez pas encore Shinichi Maruyama. Quelle chance vous avez d'être encore vierges de la première émotion que suscitera, je l'espère, la vision des œuvres de cet extraordinaire artiste japonais qu'est donc Shinichi Maruyama. De plus, si vous répétez 10 fois son nom à toute vitesse, ce sera excellent pour votre diction. C'est imtorpant une bonne arcitulation.

Shinichi capture l'instant avec une maîtrise insolente. Calligraphe de l'espace, il se joue de la matière, de la profondeur et de notre perception tridimensionnelle en un seul mouvement. À travers ses compositions en quête de l'élégance de l'imperfection, il écrit dans le ciel, porté par ce sens de la beauté si recherché des Japonais. Shinichi, c'est Pollock dont on n'aurait gardé que le geste. C'est Soulages devenu plume. C'est Zao Wou Ki à l'épure. C'est surtout Shinichi Maruyama. Et je l'ai mis beaucoup plus bas pour ménager un peu le plaisir qui, j'en suis sûr, sera au rendez-vous. Ou alors vous n'avez rien à faire sur ce blog. Pour ceux qui désirent ménager le suspense, vous pouvez relire ces paragraphes plusieurs fois avant d'aller plus bas.