Xiao Pantin.

... Ah non, je croyais mais Xia Xiao Wan n'est absolument pas de Pantin alors toutes mes confuses. Xia Xiao Wan est Chinois et jusqu'à preuve du contraire, les Chinois n'ont pas encore racheté toute la région Parisienne. Ils se contentent seulement de tous les restaurants non chinois vite reconvertis en traiteurs asiatiques (chinois et thaï, en général), de tous les restaurants japonais (ils s'en foutent, c'est du congelé acheté chez Tang Frères) et de tous les bars tabac autrefois tenus par des Auvergnats partis se dorer la pilule à Saint-Barth'. La meilleure preuve que Xia est chinois, c'est qu'il est né à Pékin, ce qui fait de lui un chinois parfaitement chinois. Il a fait l'Académie des Beaux-Arts de là-bas, ce qui nous certifie désormais qu'il n'est pas Auvergnat. Quel dommage, en France, on adore les Auvergnats, enfin quand ils sont peu car quand ils sont beaucoup, c'est là que les problèmes commencent. Bref. Xia est artiste et son truc à lui, c'est de peindre sur des plaques de verre qu'il achète avec ses sous. On peut donc en conclure que c'est du verre qui lui appartient, donc du verre à soi, spécialité bien chinoise comme les raviolis Pékinois. Mais je m'égare.

Xia a développé une technique très intéressante consistant à compiler les plaques de verre sur lesquelles il peint à chaque fois une seule partie de la totalité de ce qu'il veut représenter. En les associant les unes derrière les autres, Xia arrive à donner une impression tri-dimensionnelle assez ahurissante. Mais voyez plutôt (ses œuvres, pas l'ami de Mickey).

"Etonnant, non ?" comme aurait dit l'autre qui aurait tant aimé les amis des Auvergnats, les raffles de Roms, les reconduites à la frontières et tout le bordel qui nous entoure depuis trois ans. Il s'en serait donné à cœur joie, comme probablement Xia qui, je vous le rappelle, n'est pas de Pantin mais bien de Pékin. Il ne faut pas confondre. D'ailleurs, personne n'a jamais mangé des Raviolis Pantinois.