... Oui, on peut le dire, c'est vendredi. Tiens d'ailleurs, fait indéniable : demain c'est samedi sauf dans les
latitudes les plus lointaines où ce blog est lu et où il est encore possible que demain ne soit encore que vendredi pour quelques heures de plus. Mais si je commence à m'occuper des heures GMT,
ça va vraiment être le bordel. Et d'ailleurs, ça l'est encore de partout dans le monde et forcément aussi sur le net car ce Bordel est exclusivement composé de ce que j'ai pu voir pendant la
semaine. Je n'y suis pour rien, c'est les autres. Alors c'est parti pour ce bordel car, comme nous le rappelle gentiment le charmant monsieur ci-dessous, c'est vendredi itou.
Le monsieur, il a dit "get down" alors descendons, descendons et que ça saute. Et quoi de mieux qu'un bon tremplin,
un officiel nippon et une paire de skis pour descendre en piqué, hein, je vous le demande ? Rien. Difficile de faire mieux.
Mais poursuivons si vous le voulez bien et si vous ne le voulez pas, sautez en marche car le train de ce bordel
roule non pas sur les rails de mon indifférence mais déjà à vive allure pour ceux qui n'en voudraient pas mais qui, par mégarde, se seraient retrouvés là bien malgré eux et qui ont encore une
chance de s'en extirper. Car il est lancé le bordel avec cette sublime étagère de Sebastian Errazuriz que je vous laisse découvrir avec vos yeux à vous.
Dans le même genre ingénieux et beau à la fois, cette chaise-cintres de Zoey Zeledon vaut le coup d'œil.
Cette semaine, je suis tombé sur un troupeau de bagues diverses. Ca devait être la semaine mondiale de la Bague,
j'ai dû louper quelque chose. C'est possible. En tout cas, les bagues fleurirent sur les réseaux sociaux tels les bourgeons d'une nature trop longtemps endormie aux premiers rayons d'un soleil
encore timide qui darde ses mais poursuivons par cette bague angélique bien que démoniaque et un peu insultante malgré tout, disponible ici : link.
Une autre version disponible je ne sais pas où mais cherchez et vous trouverez sûrement.
J'ai de la bague de tout type : de la bague moustache, de la bague cirque, de la bague K7 (mais de la Chrome,
attention), de la bague abécédaire, de la bague potage et brochettes (important les brochettes), de la bague nouilles et Bobun (important le Bobun), de la bague cocktail fluo (avé la paille), de
la bague boite de chocolats pour le doigt et le foie et aussi de la bague encre et pieuvre qui vont bien très
ensemble, un peu comme Michelle et Babybel.
Sinon, j'ai de la plus classique mais ultra contemporaine par Dominic Jones et de la bague ancienne et néanmoins
moderne par une personne que je ne connais pas et que d'ailleurs, je ne souhaite pas forcément connaître dans l'immédiat.
Si vous n'aimez pas les bagues, j'ai du pendentif de qualité pour mettre la main au cou de madame.
J'ai des Van's mortelles et de la pompe nue des pieds de chez Comme les Garçons.
Sinon, j'ai de la moumoute à scratcher, trois opinails de qualité, un slip
bien chromé et la boule à facette qui va avec, échouée sur une plage abandonnée, pile entre coquillages et crustacés.
Il me reste encore des pénis gonflables pour faire des batailles de sabres laser sans laser, un peu de Suntory pour
se relaxer comme Bill Murray dans "Lost in Translation", le fauteuil idéal pour ce faire et un livre qui nous explique pourquoi les chats peignent bien qu'on s'en foute mais alors d'une force,
dingue, vous n'imaginez même pas.
Je peux vous proposer de revoir un film de circonstance bien que de 1973, j'ai aussi des peintures murales par John
Pug moins facile à vendre ces temps-ci, un lit-jardinet de toute beauté, un magasin de musique lourde, une corde de guitare pétée au microscope et un Moog à bretelles comme ça, vous pouvez
oublier les cordes pétées et le microscope.
J'ai du Pink Floyd dans un chas, un clavier totalement mortel, une tortue dorée en pleine
séance de lévitation, des capotes chic et un alphabet qui ne vous laissera pas de bois.
J'ai un bain de pied pour ceux qui n'en peuvent plus d'attendre l'été et trois variétés de crânes comme ça, vous
avez le choix dans la tête.
J'ai aussi une question à vous poser : vous êtes plus Marilyn ou Jackie ? Attention, question piège car les Jackys
peuvent être aussi masculins. Ils sortent souvent le dimanche.
En vrac, je peux vous offrir des démons par milliers, une platine qui se fond dans le décor, un méchoui, mais oui,
une prise de catch qui n'est ni la prise de l'ours ni le marteau-pilon, je me suis renseigné avant, vous pensez, et quatre garçons bien complètement totalement dans le vent. Attention aux
moucherons.
Je suis tombé sur une image shocking d'Helen Mirren bien avant qu'elle ne devienne Reine. J'ai aussi une
grosse trompe et je parle de la photo, une Keuponne comme on n'en fait plus, ses rejetons comme apparemment, on en fait encore, un message à caractère informatif aphone mais très clair avant l'heure et un peu de bobsleigh pour la digestion.
J'ai un nouveau roi pour le Rock'n Roll, un autre qui n'est pas du tout d'accord, une équipe olympique de haut
ni-hips-veau, j'ai un bon tirage avec Valet-Dame-Roi-As et j'ai aussi du Bela Lugosi de sortie. Mais oui.
J'ai une vision d'horreur pire que la somme de tous les films d'horreur réunis, des vraies rockeuses et ça va déjà
mieux, deux Sergent Peppeuses nippones, un Bob à l'aise Blaise, un Gerry Mulligan en plein effort par Bob Willoughby et un Muddy Waters concentré, tendu comme un string, prêt à feûler une longue
plainte qui vient d'ou, je vous le demande, qui vient de là, qui vient du Blues.
J'ai John Lennon qui fait du thé si ça tente quelqu'un, d'autres qui font du bœuf comme Jimmy Page, Eric Clapton et
Jeff Beck, le timide derrière, j'ai Jimi Hendrix encore dans le pâté et des petits jeunes tous beaux, tous propres, tous mignons qu'on leur donnerait le bon Dieu sans confession.
Si vous avez de la vaisselle, j'ai Pamela. Pam, la vaisselle, la vaisselle, Pam.
J'ai Daria Werbowy qui se rajuste.
Et pour mesdames, j'ai ce très joli papier-peint, hop, sans les mains. Zut, ça a loupé.
J'ai la version garagiste si vous avez besoin de faire tourner le moteur.
J'ai même l'ange Gabriel dans sa pureté toute originelle.
Sinon, j'ai Karl. Il parle un peu vite avec un fort accent germanique mais il est bien. Tout doux, Karl. Pas bouger,
Karl. Gentil, Karl. C'est qu'il mordrait, le bougre.
J'ai Mr T qui lit Mr T. Il s'auto-lit. On dirait Le Penseur de Rodin.
Sinon, j'ai John. Yeah, Groove, Disco, danse John, danse. Merci John, stop, c'est bon.
Pour ces messieurs, j'ai mademoiselle. C'est bon les garçons, on ferme la bouche. Enfin, on essaie.
Allez, un petit assouplissement avant de poursuivre. Ngggg.
Et on touche la batterie, on fait le plein d'énergie et on remonte.
Et voilà, quelques mouvements, des assouplissement et tout est en place pour poursuivre ce Bordel dans de bonnes
conditions. Merci Jane. Non, moi pas Tarzan. Ceci dit, j'en suis fort marri.
Bon ça suffit maintenant les filles, hop, on passe à la suite. Merci pour l'effort, Raquel.
Allez, une dernière image pour les garçons. On ferme la bouche aussi. On ferme.
J'ai la serviette chauffante du futur, un truc auquel
il ne faut pas croire, l'armoire de chaussures d'Imelda Marcos et Jane Fonda qui n'en believe pas du tout ses eyes.
J'ai un Kangourou
roux, une main hargneuse et je vous invite dans un trip où Sean Connery aura deux têtes, où les DeLorean feront quatre mètres et où Serpico sera toujours aussi beau, même en guenilles. Et si vous
trouvez ça trop, rappelez-vous que quand c'est trop, c'est Serpico. Ca, c'est fait.
J'ai la preuve qu'une fois de plus dans le Tour de France cette année, y'aura que des dopés et pire, que ce fléau
contamine désormais les surfers qui ne touchaient à rien jusqu'ici car ce sont des gens sains mais qui commencent à faire n'importe quoi sur leurs planches diaboliques. À croire qu'on leur a mis
des pilules de la drogue dans leur Nescafé comme Al Qaida l'a fait à la jeunesse Libyenne. C'est pas cool.
Il me reste encore un peu de canine aSSassine.
J'ai un Robert Crumb qui traîne et on a pas l'habitude de voir Robert Crumb et c'est bien de voir Robert Crumb car
Robert Crumb est un sacré artiste et ses dessins, c'est bien mais Robert Crumb en plus, c'est mieux.
J'ai une vieille image revisitée.
J'ai une réunion au sommet. Du crâne.
J'ai Tank Girl (La Gabaret) qui se réveille.
J'ai en tête que partout, ça pète.
Mais j'ai une copine à Bali qui prie pour nous tous alors ça ira.
J'ai Nadar par Nadar, de face, de côté et de trois quart, Baudelaire par Nadar ni tout à fait de face ni jamais
complètement de côté mais en triple exemplaire. Et un Théophile Gautier de qualité.
Et pendant, ce temps là, à Fukushima, c'est presque le week-end. Iiihaaa.
Amenez-moi l'ingénieur qui a pensé à mettre un parking là, je vais demander à Captain America de s'occuper de lui,
on l'emmènera loin, très loin et on le découpera en petites tranches avant de le griller au barbecue.
Pause. Faut que j'aille sortir Ekta. Je reviens de suite.
Bon, ça va mieux. Qu'est-ce qui nous reste à faire en ce Bordel du jour ? Allez, une téléportation. Un tour à
Kington ? Pourquoi pas, c'est sympa Kingston, il fait chaud, les gens sont plutôt cool
et il y a de la bonne musique. Sauf les jours de disette car quand il est démuni de sa ganja, tout bon Rastafari qui se respecte s'exclame
invariablement : "Mais bowdel, qu'est-ce que c'est que cette musique de mewde ?"
Mais vite, ahem, passons à de l'art et celui du bout des doigts graciles et habiles de Judith Braun m'a B3
porte-avion, touché coulé.
Comme Sonia Vodermaier dans un tout autre genre, plus massif, moins délicat mais tout aussi efficace quand à
l'émotion et on a tendance à l'oublier, c'est essentiel en art. Plus que le concept, bien plus. J'en ai marre de lire des bristols pour avoir à comprendre ou ressentir. De l'art, bordel
: link
Allez, un petit Basquiat en cours.
Un splendide travail autour de papiers de couleurs par Jen Stark.
Un travail tatillon au
crayon de Joan Salo.
Une composition magnifique de Lindsay Appel, trouvée sur Flickr.
Une peinture hyper réaliste et hyper convaincante de Linnea Strid, trouvée aussi sur Flickr.
Aram Bartholi et son "Net Data Space VS Everyday life" me parlent en stéréo.
Cette œuvre intitulée "Second Skin" de Nicole Tran Ba Vang m'a également troublé mais tout de même pas jusqu'au
fondement.
Après quelques recherches, je suis en mesure d'affirmer que Robert Longo n'est pas affilié à Jeannie en quoi que ce
soit mais sur un malentendu, une branche de l'arbre généalogique que je n'aurai pas vu, tout est possible.
Un peu de calme avec Simon Edmonson.
Et un joli bison de Simon Johan.
Petit rappel aux amateurs d'Après la Pub. Si un de ces jours, l'un de vous devient richissime et a la soudaine envie
de m'offrir le tirage de mes rêves, cette image d'Arthur Rothstein nommée "Texas Panhandle Clouds", de 1938 qui doit coûter bonbon+caramel+chocolat, ce serait impeccable.
Et finissons dans le dur autant que dans le doux avec ces sublimes aquarelles de Nic Plowman.
Evidemment, nous n'allons pas nous laisser, non, ne nous laissons pas, si Jef, laisse-moi, non mon pote, si, non,
si, bon ok, sans vous faire part des Messages à Caractères Informatifs de la semaine qui sont à prendre, comme toujours, exactement comme vous le voulez. Voyez-y quelque chose ou non, c'est votre
problème après tout.
Avant de vous laisser batifoler vers les préparatifs d'un week-end qui s'annonce ensoleillé donc joyeux, n'oubliez
pas comme d'habitude de jeter un œil à ce qui s'est passé cette semaine sur Après la Pub car quand ce n'est pas le bordel, il y a aussi d'autres choses à découvrir tous les jours comme samedi
avec Tarama et les Mines du roi
Saumon et dimanche avec Sunday
special et lundi Yes we can encore et mardi
avec Nadia Duvallet mercredi avec Ecce Homo Gauguinus qui vaut son pesant de connerie humaine et hier
avec le sublime travail de Daisy Lew dans Qui a Lew
lira. Sinon, dans la colonne de droite, vous avez les derniers articles, les thèmes de ce blog et plein de liens sympa d'amis de talent. Mais avant de nous dire adieu,
empressez-vous de Liker avec le petit bouton Like situé ci-dessous et qui n'attend que ça, de Twitter avec le bouton Twitter d'à-côté bien pratique, de copier l'adresse de ce Bordel sur votre
page Facebook afin de choisir l'image que vous préférez, d'envoyer un mail ou un courriel ou un message électronique aux gens de votre choix car si c'est ceux de votre choix, c'est encore mieux,
bref, de partager ce bordel avec qui vous voulez si et seulement si vous l'avez apprécié. Sinon, non. Record à battre : pas loin de 500 likes, bien que tous les Likes de certains Bordels du
Vendredi aient disparu sur ce blog. Etrange, bizarre mais c'est normal après tout, c'est le bordel. Et sinon, bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.