3 Mai 2024
... Oui, tout à fait, c'est vendredi, on ne peut pas dire que ce n'est pas le Bordel, hein, franchement et, oh tiens, vous ici, ça fait un bail, dites donc. Oui, le Bordel, vous savez, il faut un certain entrain pour le générer, même, si évidemment, mes esclaves dans la cave sont là pour ça. Mais eux aussi, petit moral et c'est de ma faute car je leur ai laissé 10 minutes d'internet par mois pour envoyer des nouvelles à leurs familles, grand sentimental que je suis et ils ont vu à quel point le monde entier était un bordel actuellement. Entre le concours de bites de dieux, les terres sacrées qui sont à moi, non, à moi, les intégristes de tous poils qui veulent régenter la vie des autres et des projets qui avancent comme un 38 tonnes avec des pneus de Twingo, croyez que le Bordel du Vendredi et Après La Pub, hein, voyez, bon. Mais comme de tradition, ici, c'est moi le patron et je fais ce que je veux ici depuis 15 ans vu que c'est mon blog, alors Bordel du Vendredi pour tout le monde (et n'oubliez pas d'y inviter vos amis, il y a de la place sur les banquettes pas fraîches). C'est parti donc pour ce Bordel du Vendredi 483e édition avec la magnifique série"Roadside Lights" par Eiji Ohash, qui, comme son nom l'indique, est tout à fait berrichon.
Tout de go, comme ça parce que j'ai envie et qu'il faut que vous réhabituiez au blog, je vous mets (en toute bienséance) l'origine de chaque quartier de New-York cause que ça peut servir, toutes les routes qui menaient à Rome et c'est pas trop à Brian que ça fait plaisir, vu que ça fait loin et lourd avec cette croix en chêne véritable trop lourde pour ce messie qui n'en est pas un rappelons-le, puisque c'est Brian (d'ailleurs, sa maman le cherche et l'attend en caisse 3 du magasin).
Allez hop, une toute petite chaise. Mais pourquoi donc, me direz-vous ? Non, ce n'est pas la bonne question. Il fallait dire : "Mais pourcroâ donc ?". Et voilà. N'hésitez pas à demander si vous ne savez pas.
Cap un peu plus loin, au Japon, pour le Festival d'art et de paille de Wara dans la préfecture de Niigata, située comme tout le monde le sait sur l'archipel nippon quelque part aux alentours de par là.
Posons là une évolution de l'alphabet depuis les temps immémoriaux (bien qu'on s'en souvienne quand même) jusqu'aux SMS "Jor" pour "genre" et "Ofet" pour "en fait", c'est dire si on a évolué, poursuivons plus en avant avec un sac à parts de pizza pour les petits creux en triangle et un Faucon Millenium de toute beauté pour mon anniversaire de vendredi de la semaine prochaine, comme ça vous savez et je ne le passerai pas Han Solo.
Mais qu'avons-nous ici ? De la vaisselle qui picote comme un piment Jalapeño, œuvre de Glen Taylor qui ferait bien de consulter mais non, finalement, Glen, continue comme ça si ça te fait du bien.
Une machine à popcorn pour fêter la prochaine chute de Donald J.Trump (si vous ne suivez pas la fabuleuse émission La Chute sur Youtube par le journaliste d'investigation William Reymond La Chute par William Reymond, foncez car ce sont les meilleures analyses sur toutes les affaires du mafieux avec un renard mort sur la tête) et une petite lampe vintage car on a tous besoin de lumière en ce moment dans ce monde si sombre (Voltaire et Rousseau sont bien loin).
Passons à James Dean qui se prélasse sur le tournage de "Géant" d'Elia Kazan et il est à noter, sortez vos carnets, que cette image iconique est de Russ Meyer, photographe de guerre d'abord puis de plateau avant de s'intéresser aux qualités mammaires de donzelles en fleurs. Poursuivons avec Boris Karloff et son porcelet favori Violet chez lui à Los Angeles, Californie en 1936, Catherine Deneuve et Philippe Noiret qui gambadent comme des fous sur le tournage de "La Vie de Château" de Jean-Paul Rappeneau (1966) et John Carpenter en train d'écrire des horreurs avant de les réaliser. Et bien, s'il vous plaît.
Nous avons encore le mont Saint-Michel en 1895, la mère Poulard, Annette de son prénom avec son mari Victor en 1905, Léon et Anton. Léon, Anton, les gens du blog, les gens du blog, Léon (Tolstoï) et Anton (Tchekhov) à Yalta en 1900 tout rond, une image du Rockefeller Center et du RCA Building prise du 515 Madison Avenue le 5 décembre 1933, je me souviens, c'était un mardi et on avait mangé du riz cantonais, une image du Tennessee en 1899 avec un homme assis non identifié devant sa maison sise au sommet de la Lookout Mountain et des électeurs Macronistes, LFIstes, RNistes et LRistes à Paris vers 1910 et misère de nous, tout de même, on n'est pas sortis du Bordel.
Allez, un peu d'esprit bucolique avec Diego Armando Maradona et sa fille Dalma en 1989 qui lui fleurit les chaussettes avant l'entraînement et c'est important les pâquerettes dans les chaussettes pour faire le coup du Sombrero puis le Tir de l'Aigle dans la lucarne de Giuliano Giuliani.
Restons dans le bleu avec cette tout à fait gaspissime Aston Martin DB5 qui chie un peu la classe sa mère, n'est-ce pas, oui, convenons-en, rhâââ.
Si vous êtes plus Jeanne Mas qu'Eric Serra, je vous propose cette sublime Bugatti Type 101C Antem de 1954 pas piquée des hannetons non plus ou un concept-car de 1964 sur lequel je n'ai pas plus d'infos (ok, j'ai été flemmard) ou bien ce pot de yaourt sans opercule mais par Zagato puisqu'il s'agit de la Zele 1100 vendue, tout de même, pour 11500 livres chez Sotheby's.
Continuons avec cette lampe sculpture IV d'Alina Szapocznikow (117 points au Scrabble) de 1970, l'Archiduc Franz Ferdinand momifié lors d'un voyage au Caire en 1896 et cette splendide devanture de magasin découverte au 43, avenue du Général de Gaulle à Nevers, restée dissimulée par un coffrage pendant 118 ans et le salon d'Otto Preminger en 1964 avec du Miró, du Harry Bertoia et un peu de mobilier par Arne Jacobsen des fois que vous ayez un petit coup de mou avant de terminer le Bordel.
Passons, puisque nous y sommes si gentiment invités, dans les coulisses du film “The Texas Chainsaw Massacre” de Tobe Hooper en 1974 et si vous avez des bûches à tronçonner pour votre cheminée ou un politicien (de votre choix) à décapiter dans d'atroces souffrances, c'est le moment de profiter de cette promotion qui ne reviendra pas tous les quat' matins.
Mais qu'avons-nous ici ? Mais on dirait bien Caetano Veloso en 1979 par Thereza Eugênia (mmmm, Thereza, aurait dit le regretté Bruno Carette), un Lemmy qui fume et pas que de la bouche et une Sade en plein solo Van Halenien ou Stevie Ray Vaughanien ou Ace Frehlien, c'est un peu comme vous voulez.
Un coup de vent et c'est reparti alors posez-vous, discutez avec le gentil fantôme et on y retourne parce que ça pousse derrière vous pour entrer au Bordel du Vendredi alors achtung baby, on se bouge le fondement et si possible, assez rapidement cause que ça bouchonne derrière au niveau du triangle de Rocquencourt.
Une Sex Machine bien verte, un fauteuil du même tissu, un Sasquatch au temps de cerveau indisponible et un caniche royal déguisé en Sheila époque "He's a spacer, a star chaser, a spacer" et on y retourne vite fait.
Bon, ben, un bon bain, un Dennis Hopper tout choupinou, une flexion extension de toute beauté, un bar à toutous au Claridge sur les Champs Elysées et une Winchester Model 1894 avec décor en argent par Tiffany & Co et on commence à être pas mal au niveau du gros bordel.
Et puis, hein, si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec la magnifique Tuesday Weld et son 38 Spécial dans le rôle de Sue Ann Stepanek dans "Pretty Poison" alias "Les pervertis", film pas inoubliable de 1968, malgré Anthony Perkins et Dick O'Neil.
Il semblerait, a priori, que la suite du Bordel du Vendredi soit au bout de ce long ruban d'asphalte de la Route 66. le 28 juin 1977 (je me souviens, c'était un jeudi et on avait mangé du flan au pâté avec Hiatus) par Bill Varie, photographe du Los Angeles Times et quand on a la source, c'est important de la préciser.
Mais bien évidemment, que serait le Bordel du vendredi sans quelques donzelles triées sur le volet ? Un cloaque fermé, probablement. Alors bienvenue à Eva Green, bienvenue à Eva Green (mieux vaut deux Eva qu'une), bienvenue à Elvira et bienvenue à Elizabeth Montgomery et son joli petit nez qui bouge parfois.
Bienvenue également à Heather au carré, Heather Locklear et Heather Thomas (la copine de celui qui tombe à pic) et à Morgan Fairchild qui cherche rien qu'à nous ensorceler et c'est bon, Morgan, on ne va pas tergiverser, envoie ton charme qu'on en finisse.
Une Debbie, un café, l'addition, une Hedi, un milkshake, l'addition, un coup de la panne (hé, ho mademoiselle, on n'est pas nés de la dernière pluie acide), une Susanne Somers qui fait rien que nous enjôler et on est bien au niveau donzelles de qualité.
Et puis si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec Caroline, Charles, Laura, Carrie, Charles Jr et Grace qui ne disent rien mais qui n'en pensent pas moins.
Vite, passons à de l'art avec ce sublime lit bucolique en crochet par Melissa Webb, un rideau d'épicerie de toute beauté par Piero Dorazio, Presente e passato en 1963, une bonne plaquette de beurre par Serge de Vrees et "Now is the winter of our discotheque", pas forcément facile à placer de le salon d'un F2, par Kristina Solomoukha.
Ajoutons un détail piquant : Clovis tuant Alaric II à la bataille de Vouillé, tiré d'une miniature du XVe siècle visible à la BNF (si ça vous dit), "Narcissus at the Halsey Street Oasis" par Linus Borgo, peintre américain, en 2023, un sublime arbre penché par Robert Tavener en 1976, la sœur à Saul Leiter à Lanesville en 1958 (ses premiers essais de la couleur) et une "Irregular form" de 1998 par Sol Lewitt.
Et puis parce que c'est vous, public chéri, fidèle et averti, toute l'équipe du blog Après La Pub et moi-même sommes heureux de vous offrir ces sublimes esquisses sur le motif par Vincent Van Gogh en 1888, année de naissance de mon papé Aristide Izoret mais ça vous en fait une belle et c'est toujours ça de gagné que les Ruskoffs n'auront pas.
Et il est temps, comme toujours au Bordel du Vendredi de conclure par une salve de Messages à Caractères Informatifs que vous pourrez ensuite faire vôtres et c'est quand même achtement pas mal tout ça.
Et c'est tout pour ce Bordel du Vendredi 483e édition, sauf que si vous ne le partagez pas tout autour de vous Worlwide, vous serez vraiment des sales égoïstes et comme c'est pas ça qui manque en ce moment partout sur la planète, faizez pas les cons, soyez sympas et faites tourner le Bordel du Vendredi chez tous vos amis. Sur ce, c'est pas tout mais il va bientôt falloir ressortir le barbecue de la grange alors bon vendredi, bon week-end et à la prochaine.
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