16 Décembre 2011
... Oui, c'est vendredi et Noël approche à grands pas avec ses bons sentiments, ses odeurs de parfums, ses sourires de façade, ses vitrines surchargées, ses vendeurs mielleux, ses badauds baguenaudant, ses embouteillages, ses queues monstres (John Holmes non inclus), ses guirlandes dépensant des millions de kilowatts-seconde, ses marchés de Noël en bois du Brésil et aux produits made in China (à de rares exceptions près), ses clochettes, ses musiques infantilisantes, ses faux-semblants, ses fausses barbes, ses fausses neiges, ses vraies petites vieilles du Secours Populaire qui font des paquets debout, toute la journée dans les courants d'air malgré leur arthrose. Oui, c'est bientôt Noël, c'est vendredi, c'est le Bordel et c'est un peu les boules. Alors que dès à présent, vous pourriez déjà couper la poire en deux et n'en garder qu'une seule mais quelle boule. De la balle, cette boule. Une boule magique qui, une fois dépliée, envoie du bois dont on fait la musique que vous choisirez d'écouter avec. Une boule encore à l'état de prototype réalisée pour par Distil Union (ici link) pour Philips. Des designers qui ont l'œil et le bon et forcément, la boule et la bonne.
Pour ceux ou celles qui s'en laveraient les mains des objets intelligents de forme ronde qui font de la musique et qui auraient des envies de bastons urbaines sanglantes sauf qu'en fait non, tout ça c'est un rêve, une solution : le savon Fight Club. Désormais disponible à la vente sur le site Omni Consumer Products ici : link
Si d'aventure, vous préférez vous refermer comme une huître et qu'on arrête de vous faire chier une bonne fois pour toutes, ce lit vous siéra tout à fait. Bon, faut aimer le rose aussi.
Si vous êtes dans cet esprit, vous pouvez aussi vous lire un petit coquillage avant de vous coucher.
Et sinon, je peux aussi vous proposer une cravate qui change de la sempiternelle Dior noire, un disque dur qui va tout faire péter sur son passage, une manette de jeux pour éclabousser la pièce de votre talent, encore une râpe à parmesan qui ne manque pas de piquant après la râpe-guitare de la semaine dernière et un nécessaire à biture ultra-sophistiqué mais évitez de vous balader avec près de la maréchaussée car ils pourraient bien vous le siroter.
À part ça, j'ai une poignée qui ferme tout derrière vous en un tour de main, un bloc-notes pour vos idées les plus humides, un nécessaire à œufs durs carrés pour changer, un escalier qui ne mène à rien si ce n'est notre félicité, un canapé qui n'est pas garanti plus de 3 heures et encore ça dépend de la marée et un nounours très sympathique pour faire des rêves très éthyliques.
Sinon, j'ai aussi un appeau, pas Bonaparte, un appeau à mésange et une Honda BC 750F SS recustomisée par le studio Crowe Customs et je ne crains pas de dire qu'elle est vraiment de toute beauté et que je l'essayerai bien même si je n'ai pas le permis adéquat. Oh que c'est beau, Aya-Aya-Aya, aurait pu dire Daniel Balavoine sans cette satanée dune maladroitement négligée.
Mais trêve des confiseurs, passons à cette petite douceur, une Rolex Oyster Cartier qui n'en fait aucun tant elle est belle et désirable ou plus près de nous une Oyster Perpetual blackisée mais c'est un peu gros pour mon fluet poignet.
Allez, battons quelques cartes, dépassons une splendide Ford Mustang pour le Noël de ma femme et la voiture au père Yannick que je ferai bien mienne et découvrons en exclusivité mondiale les chaussures de Jean-Christophe Bahebeck, cadeau de départ de Jean-Eudes Maurice qui les tenait de Mateja Kezman qui les avait rachetées en leasing à Fabrice Pancrate qui les avais piqué à Reinaldo qui les avait prises à Martin Cardetti qui les tenait lui-même, personnellement du grand Kaba Diawara.
Saluons cet excellent sens du placement pour la dernière campagne BETC, poursuivons par une publicité osée bien que rien ne soit montré et insurgeons-nous une bonne fois pour toutes : non, les adolescents qui passent leurs journées sur des jeux vidéos ne sont pas que des abrutis. Ils sont aussi obsédés.
Lolons en cœur devant ces images issues des tréfonds d'internet et limite on pourrait ROTF et PTDR IRL mais faut pas pousser non plus, on n'est pas des sauvages (© Popeck).
Passons à ce magnifique requin du Groenland ou laimargue du Groenland (Somniosus microcephalus) ou Skalugsuak (son petit nom en inuit) qui semble taillé dans la pierre, qui peut vivre pas loin de 200 ans dans les profondeurs d'eaux comprise entre 200 et 600m et d'une température comprise entre 2 et 12°, qui mesure de 2,50m à pas loin de 8 mètres et qu'il vaut mieux ne pas trop croiser car c'est le deuxième plus gros requin carnivore dans le monde derrière le grand blanc.
Alors que ça, pas de soucis.
Mais poursuivons, bla, par mon beau sapin, roi de forêts et congelé malgré tout et cette horloge pour matheux boutonneux pour qui deux et deux font bien plus que d'autres choses que quatre.
Pensons à ces dames et offrons-leur tout de go un gladiateur court vêtu, un jeune Steve carrossé, un jeune Rob soccerisé, un Strummer bien cuir, un Morrison qui sait pourquoi mais ne sait pas comment l'écrire et un poilu qu'a pas l'air d'une flèche malgré les apparences qui, souvent peuvent s'avérer trompeuses.
Pour ces garçons, un florilège de belles filles, pas de celles qui viennent de votre belle famille mais tout droit de la planète Venus avec cet auguste postérieur magnifiquement luné, cette Diora Baird toujours aussi affolante, cette inconnue en dentelles ouvragées, cette Jane Fonda en clair pas si obscur que ça, cette Francette Haricot, pardon Frances Bean Cobain, fille du défunt Kurt (non, pas le colonel chauve bordel, suivez un peu) et par quelques Shangri-La's servies sans chichi, par ici, c'est juste là.
Allez, les garçons, cette semaine vous m'êtes sympathiques alors je vous rajoute une Scarlett en Tippi (pas la tente indienne, la blonde Hitchcockienne) et la quasi-intégralité des images de Lindsay Lohan nue dans Playboy moyennant un petit chèque d'1 million de dollars et elle a bien eu raison de sauter sur l'occasion et c'est pas avec les films qu'elle ne fait pas qu'elle va gagner sa vie. Et Noyeux Joël les garçons.
Oh une Christina Hendrix. Dommage de la jeter. Ca fait un peu plus, je vous la mets quand même ?
Allez, on se détend, on respire à pleins poumons et on retrouve l'équilibre intérieur malgré le poids de la vie extérieure. Inspirez, soufflez. Les garçons, j'ai dit soufflez. Allez soufflez nom de diou, vous êtes tout rouges.
Je vous mets deux copines et un bel effet d'optique, des mannequins pour de vrai et pour de faux et une Israélienne partisane et du coup, j'hésite à aller m'engager volontaire. Sur ce, on se fait une petite rasade de vodka, quelques pas de ci de là et on va pouvoir continuer. Où ? Nul ne le sait. Ici, c'est mon blog certes mais surtout, c'est vendredi donc c'est le bordel et je ne maîtrise rien du tout.
Pour ceux ou celles qui ont un petit creux, bon, ben, c'est fait, je vous rajoute une carte de la maison des fois que vous vouliez revenir, deux pitons superbement éclairés et ce n'est absolument pas ce que vous croyez, des coussins bien douillets venant de l'espace, frontière de l'infini vers laquelle vogue ce Bordel supersonique grâce aux splendides nouvelles réalisations de Banksy à Londres qui nous mèneront tout naturellement, après vous s'il vous plaît, vers la partie artistique de ce bordel.
Vite de l'art bordel (le nom d'un autre de mes blogs moins verbeux mais plus visuel à découvrir ici : link) avec les sublimes sculptures à base de trombones de Pietro D'Angelo (voir ici link). Oui. Encore un qui grève le trou de la Sécu.
De l'art avec "Ombre blanche" de Huang Yong-Ping.
Avec Nam June Paik et son "Watchdog II".
Avec cette très belle image de Gisel Florez.
Cette étonnante absurdité du studio Akatre Atelier.
Ces magnifiques pièces d'Anthony Michael Sneed qui me plaisent pour une raison loin d'être obscure.
Ce "Divided Personality" de Sergio Albiac dont j'aime toujours autant le travail.
Ce Tommy Smith en négatif par Lili Reynaud Dewar.
Et je vous rajoute "L'exécution de Lady Jane Grey" par Paul Delaroche pour mettre un peu l'ambiance et car c'est sublime. Lady Jane Grey fut reine d'Angleterre 9 jours du 9 au 18 juillet 1553 après la mort d'Edouard VI mais sa cousine Marie Tudor la fit décapiter à 17 ans afin d'accéder au trône à sa place. Marie Iere, ça pétait trop la classe. Selon les témoins, Lady Jane Grey a prononcé les derniers mots de Jésus Christ : "Seigneur, entre vos mains, je remets mon esprit". Une femme de tête.
Allez, un peu de Man Ray des années pile 20.
Et le splendide "Vertigo" de Teresita Fernandez à la Lehmann Maupin Gallery à Miami. So chic.
J'ai une œuvre inconnue et si vous avez le nom ou la source, je veux bien.
Et c'est l'heure, tout de même, ça fait déjà du monde, de passer aux indispensables Messages à Caractères Informatifs que sinon, y'en a qui feraient la gueule si je ne les mettais pas. Et comme je bichonne mes lecteurs pour avoir plein de likes et flatter mon égo surdimensionné qu'on dirait un zeppelin dans le ciel, ils sont là. Ci-dessous. Si vous voulez bien vous donner la peine de scroller. En vous remerciant bien beaucoup.
© Steve Powers (oui, le cousin de la nièce de Stéphanie de l'Amour du Risque).
© Tauba Auerbach (oui, la cousine du joueur des Washington Redskins).
© presque Gil Scott Heron mais il a merdé.
Et n'oubliez pas avant de me quitter de trouver une phrase super chiadée à mettre sur votre profil Facebook ou Twitter pour inciter vos amis 1. à lire ce Bordel 2. à le partager à leur tour. N'oubliez pas non plus que vous pouvez Twitter ce Bordel, le linkedinker, le Google+er, le faxer, l'envoyer par Telex ou juste le partager avec les boutons ci-dessous et ci tout en haut dans la barre rouge. Bref, partagez ce Bordel avec tous vos amis pour faire péter le score de 415 likes de la semaine dernière ou pour exploser le International World Record du Bordel du Vendredi, le Bordel n°91 et ses 1114 Likes de folie furieuse et ce ne sera pas facile mais à cœur vaillant, rien de Steve Warson. Et n'oubliez pas de faire tout ceci si et seulement si vous l'avez apprécié. Sinon, vous avez une dérogation pour le faire malgré tout si vous n'avez que moyennement aimé. Et vous pouvez aussi vous abonner à ce blog où il y a des articles presque tous les jours comme le lundi avec Taylor James et le mardi avec Plutôt rouge que mort. et le mercredi jour des nenfants avec Timm et Sändy et le jeudi avec Sur le pont de Saïgon (oubliez Avignon). et c'est tout pour aujourd'hui mais c'est déjà pas mal. Bon vendredi, bon bordel et à la semaine prochaine.
Tous les Bordels du Vendredi sont à retrouver ici : Le Bordel du Vendredi
Là, par exemple, ils n'y sont pas.
Là non plus. Ni ici.
Enfin voilà.
Et là, c'est pareil. Y'a rien.
Queude.
Nib.