6 Décembre 2013
... C'est indubitable, c'est évident, c'est acquis, le bordel est bel et bien ici. Et même là. Et encore là, caché, tapi, camouflé puisqu'on vous dit qu'il est là, aussi sûr que les envahisseurs. De partout à travers le monde, les signes du Bordel sont reconnaissables entre mille et même entre mille deux alors c'est vous dire. Car de Nelson Mandela qui aura enfin la paix à Nelson Montfort qui va fort avec Vichy-Saint-Yorre, des joueurs du PSG qui boivent la tasse à Evian à la Centrafrique où ça défouraille pile avant les élections, de la prostate de Frankie Lowland à Jay Z et Beyonce qui deviennent végétaliens pour Noël, de Britney Spears qui ressort un énième album à Lautner qui se fait la malle, de l'ouverture d'un bar à Nutella (rhaa) à celles de 400 Burger King en France, le bordel est là, bien là, campé sur ses crampons tel Sébastien Chabal avant un tampon et sur ce, démarrons dans ce bordel par une touche de joie et de bonne humeur même morbide avec ce violon Stratton de toute beauté.
Pour suivre ce bordel, merci d'emprunter ce délirant biscoot bleu qui vous mènera jusqu'à la table de Zlatan Ibrahimovic qui régale aujourd'hui avec son ticket-restaurant hallucinant et rajoutons une chaise pour ne pas tomber à la renverse, des fois que vous fassiez un malaise en le lisant.
Qu'avons-nous ici ? Mais une splendide sphère de verre, œuvre du Dr. Westphals Flaschenhimmel (à vos souhaits) en 1925avec toutes les constellations autour, une Arme Maigre de Nicolas Darrot (laiton et bois) et un bonzaï de pas moins de 348 ans qui a survécu à l'explosion d'Hiroshima (voir sur Modern Met ici http://www.mymodernmet.com/profiles/blogs/hiroshima-survivor-bonsai-tree). Le Chuck Norris végétal.
Une intervention artistique qui devrait vous scotcher, cette installation de Peter MacDiarmid, collage de feuilles d'automne menant, à priori, vers Trafalgar Square. Après, c'est peut-être un piège vers une autre galaxie, voire une autre dimension. Et si ça ne vous troue pas le cul, essayez la vodka ci-dessous pour la Nawel. Un peu de hot dans la hotte.
Qu'avons-nous donc là ? Des visuels magnifiques par Marco Sodano pour Lego, une Mustang en attente et des talons pas piqués des hannetons puisque vous voyez bien que ce sont des petites boules noires et que les hannetons, c'est pas du tout comme ça.
Passons à Zorro puis à Zorro II le retour pas loin derrière, hnnng insinuons-nous par là pour la suite de ce bordel et si vous cherchiez une tête de crocodile finement ciselée pour les fêtes, vous tombez bien, c'est cadeau et puis je ne savais pas trop quoi en faire. Un pied de lampe, peut-être.
Rose Wong, tel est son nom. Un joli coup de crayon.
Ensuite, nous avons les Gifs de la semaine avec seulement deux choix, c'est comme ça mais ce sont des possibilités de qualité alors ne vous plaignez pas. En cas de réclamation, adressez-vous au bureau B127, deuxième étage, couloir de gauche après le coin cafeteria très sympa avec le papier-peint fuschia pour faire cosy.
Sinon, j'ai quelques ovnis si ça vous dit et si ça vous dit pas, ben, scrollez plus bas. N'oublions pas que la plus belle preuve d'intelligence supérieure qu'ils peuvent nous offrir de là-haut est de ne jamais, au grand jamais (Le Grand Jamais, 45, route de Pithiviers, 46333 Bailly-sur-Bourg) atterrir sur cette planète pour se foutre dans un bordel monstre que même pas ils peuvent imaginer qu'on peut être aussi mauvais.
Allez, c'est l'heure de vous souhaiter d'avance un très joyeux Noël, bande de moules à gaufres, ectoplasmes, amphitryons, sapajous, olibrius, ostrogoths, bachibouzouks et lépidoptèrs macrocéphales malotrus et mégalomanes qui constituez le lectorat de ce blog et de vous offrir quelques cadeaux avec ce jeune Stevie et des sublimes Supremes mais pas de volaille, un Stan Lee bien entouré et ah, excusez-moi il faut que je fasse les vitres, c'est tout sale et pour poursuivre, ça va pas si c'est sale et sur ce, sans transitions, blam, sautons de ce pas leste et pas tout à fait altier vers la suite de ce bordel avec les Arctic Monkeys empruntés pour l'occasion qui, rappelons-le, fait le larron. Qui lui-même peut être en foire mais c'est une autre histoire. Que je ne vous narrerai pas. N'insistez pas, vous êtres lourds, là.
Oui, sautons sur l'opportunité de profiter de cette sélection d'hominidés de qualité et totalement gratuits en plus. Alors voyez, ce serait dommage de gâcher.
Tout pareil pour ces donzelles choisies avec soin avec ce strike probable tout en souplesse, ce portrait de Chloé des Lysses, cette Olivia Wild jamais si jolie qu'au naturel et une June Palmer qui passe alors je n'ai pas l'heur de la laisser de côté. Voyez ? Ci-dessous, pas ici au niveau de cette phrase. Suivez un peu, que diable.
Une splendide Kate Moss par Mert Alas et Marcus Piggott pour les 60 ans de Playboy, la charmante Lais Ribeiro et trois fois Renata Sozzi car ici, je fais ce que je veux et c'est mon blog. Notez que cette semaine, j'ai congédié tous les petits ouvriers dans la cave et que je fais tout, tout seul. Et j'en chie.
Réminiscence d'un autre temps, je suis tombé sans chuter trop gravement sur ces images de Maren Jansen que j'avais totalement oublié au fin fond des quelques neurones qui me restent. D'un coup, tout est revenu. Battlestar Galactica, Baltar (pas le pavillon), Starbuck (pas le café), Boomer (pas le baby), la couette de mon lit d'enfance, le petit nounours à roulettes, les Cyclons et leur regard rouge à la K2000 et c'est pas tout mais ça nous rajeunit pas tout ça.
Vite fait bien fait, passons de l'art et même plein d'art cette semaine avec pour commencer trois V de qualité avec en ordre d'apparition : Vilhelm Hammershøi, "The Artist", huile sublime de 1910. Ensuite, un petit Vincent Van Gogh, "Le Verger en fleurs" de 1888 et encore un dernier V avec Volodymyr Orlovsky et son "Sunset" de 1896.
Une très belle Buick 65 customisée par Keith Haring, un paysage de 1946 de Charles Despiau et une image d'Elliot Erwitt de 1956. En Espagne. Si muchachos (y muchachas).
Allez hop, du Richter (ses tests de couleurs pour la cathédrale de Cologne), Jean-Jacques Henner (Fontaine dans les Lauriers, 1861) et gasp, Johan Barthold Jongkin (la Seine à Argenteuil, à découvrir au Musée d'Orsay).
Ajoutons quelques barbouillages avisés de visages de Johan Van Mullen, un paysage au pastel de 1912 de Paul Cérusier et "Poppy" de 2012 et d'Ellsworth Kelly.
Un soupçon de Robert Adams, un de mes photographes préférés et un dernier hommage à Saul Leiter et on va pouvoir continuer.
Car de l'art, si vous en voulez, il y en aura ce soir, oui, ce soir à la SHAG (Seriously Hazardous Art Gallery) que j'ai la chance de co-diriger avec mon ami Guillaume Gamain, galerie qui organise une superbe exposition de 5 talents artistiques et boulonnais de surcroit : Sandrine Boulet, Olivier Dangla, Stephan Gladieu, Gregory Kaoua et Arnaud Marullaz. Et il y aura de la soupe et du vin chaud et de la curiosité et du sourire et un beau bordel artistique à vivre dès ce soir 19h à la SHAG 26, rue Mahias 92100 Boulogne. Alors viendez tous et toutes. Oui, vous aussi.
Sur ce, si je vous laisse sans quelques Messages à Caractères Informatifs, je sens que quelques uns vont criser alors je suis magnanime (en plus d'être sublime, intelligent, immensément riche, ah non, talentueux et modeste, ça, oui), les voici, les voilà qui vrombissent du plaisir de lâcher les watts et quelques conseils à suivre ou pas, c'est selon votre envie, votre humeur et votre appréciation du 1er, second et troisième degré.
Bon, c'est pas tout mais il me reste un accrochage à finir, des paquets de chips à ouvrir, des invités à placer alors n'oubliez pas, d'une : "Made in BB", c'est ce soir 19h et tout le week-end et de deux, merci de liker, twitter, googl+er et Linkediner ce bordel pour en remercier le seul auteur de la semaine. Mais ne faites ceci que si et seulement si vous l'avez apprécié. Sinon, non sauf cas d'urgence extrème, auquel cas, vous avez une dérogation (le papier rose à votre gauche. Ah, vous avez regardé au cas où). Et sinon, abonnez-vous (tout en haut) si ça vous chante et enfin, bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine mais passez à la SHAG avant quand même.
... Tous les Bordels du vendredi sont accessibles par ce petit lien fort pratique ici : Le Bordel du Vendredi si vous avez dans les 30 ou 40h à perdre dans le cas où vous seriez dans l'impossibilité totale de bouger jusqu'à Boulogne et la galerie SHAG pour des raisons qui ne regardent strictement que vous mais que vous pouvez ajouter dans les commentaires dessous. Vous pouvez, en bougeant juste le petit doigt, accéder à tous les artistes de la galerie et leurs œuvres sur s-h-a-g.fr et les commander d'une pression dudit auriculaire.