6 Février 2015
... Oui, une fois de plus, une fois encore, nous sommes vendredi. Comme une sorte de fatalité, une malédiction récurrente venue du fait que ce blog est construit sur un vieux cimetière indien mais c'est pas tout à fait certain non plus. Et si nous sommes vendredi, il ne faut pas oublier non plus que c'est un sacré putain de bordel en ce moment, entre les barbecues sauvages en Jordanie, les les viols, les crucifixions, les massacres un peu partout du Cameroun au Tchad, en Irak, au Nigeria, le Ni-Ni en Sarkozie et DSK en plein tracas. Oui, le bordel est vivace, le bordel est tenace et le bordel se complaît ici aussi avec un mélange d'images vues dans la semaine, remisées par devers moi et parfois, il y a des moments de grâce. Des moments où on se dit que non, tout n'est pas perdu pour l'humanité comme en découvrant cette invention qui va probablement révolutionner la face du monde, le glaçon en biais qui ne se mélange pas avec le whisky. Ben oui. Nobel direct. Disponible pour 17 dollars et 95 cents sur wineenthusiast.com/the-whiskey-wedge ce qui est peu somme toute pour une telle avancée pour l'homme. Celui qui boit son whisky On The Rocks, en tout cas.
Roulons donc sur ce sublime Bowden Spacelander de 1960 afin de féliciter Hao Xianzhang pour faire pousser des poires en forme de Buddha grâce à un astucieux moule transparent. C'est pas plus con que de faire des conférences rémunérées à 200 000 à Abou Dhabi. Et désormais, reprenons goût à la vie, simple, magnifique avec ces splendides mandalas végétaux par Mandala' Ana et encore une qui s'est pas trop foulée pour son nom d'artiste alors que Paula Bismuth, mais c'est un exemple, ça aurait eu de la gueule.
Poursuivons avec cet infuseur à thé pas empoté, un pote à thé (important, les potes pour le thé) un triangle impossible et au niveau de l'heure de 1982 avec Double Woofer et Dynamic Bass Boost pour écouter Afrika Bambaataa, il est 10h20.
Passons si vous le voulez bien à quelques gifs de qualité et si vous ne voulez pas, scrollez en tournant les yeux mais je vous préviens, c'est pas toujours évident et en sus, ça donne un côté Gilbert Montagné Si vous êtes au bureau, évitez ou soyez discret.
Je me permets de vous ajouter tout de go le front-line original des Clash en 1976 avec Joe Strummer, Mick Jones, Paul Simonon, Terry Chimes et Keith Levene auquel j'ajoute un peu de Little Italy dans les années 1900 car je fais exactement ce que je veux ici, c'est mon blog et une splendide Ford La Galaxie de 1958 pour strictement les mêmes raisons sus-citées.
Respirons un grand coup avant d'affronter "He-Gassen" ou en VF "La Bataille de pets", œuvre monumentale de 1846 quelque part au Japon mais j'ai oublié de noter où mais d'un autre côté, on peut aussi vivre sans.
Passons à quelques damoiselles dont Eve Meyer au meilleur d'elle-même, Monica dans une robe Lancia Fulvia Zagato, un pique-nique naked, une ahuuuhaaa, pardon, une sorte de Lieutenant Uhura (Lyota de son petit nom, c'est vrai, on parle peu des prénoms des héros alors que ça mériterait une attention plus soutenue sauf pour Rémi Sans Famille qui ne compte pas) et Sofia qui hésite entre le très gros verre et le juste gros verre ma elle sait pas, elle doubite.
Quand au niveau du point de vue des damoiseaux, nous avons d'une Johnny Cash alors bon, hein, camembert et quelques specimens peu communs et c'est bien aussi de laisser le style et le charme prendre la relève et ne pas systématiquement glorifier le carré de chocolat, le deltoïde tendu comme un string sur Paulina Porizkova, la veine bleue qui frétille (sur le biceps, hein). Mais je suis pas bégueule, je vous en mets un quand même. Et il y a même de quoi lire pour les longues soirées d'hiver comme là, maintenant.
Et puis si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec mon bon ami Michael sis un peu plus bas.
Vite, de l'art avec le magnifique travail de Ben Ormenese "61-70" de 1970, un "Untitled" de Daniel Steegman et de 2014 et une œuvre de Julian Hoeber assez récente, je sais plus si c'était mardi ou mercredi mais c'est encore quasi frais, faut pas trop vous approcher.
Un "Untitled" de 1965 de Robert Ryman, un peu de "Still Life" par Ben Aronson et deux sublimes petits Vilhelms Purvītis de derrière les fagots. Vilhelms, artiste letton qui les maîtrisait admirablement, les tons, jusqu'en 1945, date à laquelle il décéda malencontreusement de mort certaine et définitive et subséquemment ne maîtrisa plus grand chose.
Le week-end dernier, j'étais en goguette à Lisbonne avec ma douce et nous avons découvert à Belem l'extraordinaire (et je pèse mes mots, 12kg50 minimum) Musée de la collection Berardo, richissime homme d'affaire portugais avec un goût très sûr en art puisqu'en gros, il a acheté au moins une œuvre de tous less artistes les plus marquants depuis 100 ans. Poliakoff, Staël, Kline, Miro, Popova, Kapoor, Dali, Holzer, Gursky, Struth, les Becher... ils y sont tous et le musée est absolument magnifique et juste à côté, il y a l'adresse pour les meilleures Pasteis de Nata du coin alors foncez. À la fin du bordel, hein pas avant. Obrigado.
Mais c'est l'heure de quasi nous quitter avec les célèbres Messages à Caractères Informatifs du jour qui sont frais du jour puisqu'on vous dit qu'ils sont du jour. Comme le Quai du Point, qu'on vous dit.
Et c'est tout pour aujourd'hui dans cette 237e édition du Bordel mais n'oubliez pas de remercier le taulier en partageant ce bordel avec des amis, des amants, des amours et pour ce faire, vous avez de supers boutons ronds en haut de cette page pour partager sur Facebook, Twitter, Google+er et Pinterester ce bordel si et seulement si vous l'avez apprécié, sauf dans le cas où vous porteriez un string rose en moumoute auquel cas, ça va, vous, vous pouvez faire comme vous voulez. Bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine à moins que vous vous abonniez à ce blog, chose qui est tout à fait possible en haut itou.
Pour retrouver les articles de la semaine, c'est pas compliqué, c'est ici avec stephen-fry-et-dieu dont je vous recommande vivement le visionnage sauf si vous êtes vraiment très religieux (nobody's perfect) et pantone-art et puis aussi la plume de Carver dans la-petite-chambre et là, arrêtez de pousser, c'est fini.