2 Avril 2015
... Mais tout à fait, nous sommes à nouveau vendredi, un vendredi plus loin, un vendredi trop tard, un vendredi one again a fly, un vendredi où le bordel mondial ne nous fera pas oublier que quand même, on est bien mieux ici au bordel du vendredi à se détendre avec une sélection d'images vues eud' partout cette semaine, remisées eud' par ici pour que ça fermente et rejetées ici comme des eaux usées de Fukushima mais en plus joli. Pour preuve les splendides dessins de Rafael Gallur (comme le Stetson ou le Borsalino, au choix) qui reprend le thème de Mars Attacks avec brio, un stylo, de l'encre et du papier. N'oublions pas le papier, sinon, aussi talentueux qu'on soit, on a l'air d'un con.
Admirons car nous sommes entre gens de goût ici les éclatés sacrément chiadés de K.L. Hawkins "A Comparative View of the Human and Animal Frame" en 1860 alors même que le Criterium et le Rotring n'existaient même pas alors c'est vous dire.
Apprécions ensuite cette magnifique réalisation de Laurent McComber sur le Plateau de Mont-Royal vers par là-bas au Quebec http://archatlas.tumblr.com/post/113524631188 et d'un coup, j'ai envie de crier que "Je reviendrai à Montréal dans un grand Boeing bleu de mer, j'ai besoin de revoir l'hiver et ses aurores boréales. J'ai besoin de cette lumière descendue droit du Labrador et qui fait neiger sur l'hiver des roses bleues, des roses d'or" mais en fait non car techniquement, je ne peux pas revenir à Montreal puisque je n'y suis encore pas allé. Soyons précis, bordel.
Ben dis donc, ça piaille derrière, c'est n'importe quoi. Allez hop, une bonne séance de yoga pour tout le monde, ça va vous calmer.
Poursuivons avec les chutes du Niagara en 69 à sec comme le gosier de Robert Mitchum une minute avant le réveil, un igloo de Paolo Soleri nommé "Desert House" à Cave Creek en Arizona et Phoebe’s Point qui pourrait être aux Antilles mais non, c'est à Saint-Austell Bay en Cornouailles et même que la photo est de Bob Bee. Le cousin à Benny.
Un petit rendu de Rosa Dasalvo, un super Big Brother qui te regarde un peu, fais gaffe, un mec gaulé bien comme il faut, une anatomie de la tige parce que JE FAIS CE QUE JE VEUX, C'EST MON BLOG ICI, BORDEL, une fastfoodichiste et un panneau pour passer le temps bien que ça ne casse pas des briques.
Prélassons-nous un instant au rythme des flots glaçés pour admirer les sublimes images de la bien nommée Camille Seaman qui n'a, à priori, pas de lien avec le gardien à queue de cheval (je parle d'appendice capillaire, hein) mais je me renseigne et je reviens vers vous.
Loin de l'Arctique, profitons du talent de Diane Arbus "Woman at a Counter Smoking, N.Y.C" en 1962, saluons Elvis et Ann Marget en 64, ajoutons un beau gars là et puis si ça ne vous plaît pas, voyez avec Vincent Gallo. Et au trot.
Tiens, et si là, maintenant, je rajoutais quelques gifs bien sentis pour rappeler un peu qui c'est patron et attention, sur le dernier, c'est fugace mais quand on l'a vu, enfin voila.
Dites, vous auriez de la donzelle ? Ah ben bien sûr mon couillon, on en a. Et de la belle, de la donzelle de qualité, pas des donzelles frelatées, non monsieur, du premier choix avec notamment Jerry Hall par Norman Shakin' Parkinson, un poirier de fort belle qualité, Joan Collins nature, comme d'hab', Sofia dont le tissu tendu du chem... excusez-moi, Megan Ewing, ah oui, quand même et plutôt trois fois qu'une, la charmantissime Nisrina Sbia, un vol pas classe à faire et non, mademoiselle, on avait dit pas de nud... oh allez, bon, c'est le bordel.
Vite de l'art, avec les accents de partout de Běla Kolářová et son "Alphabet of Things" de 1964, Claire Morgan à ne pas confondre avec Clara, hein avec "Play Again""Try Again, Fail Again. Fail Better" de 2012 et un peu de Francis Pienaar à ne pas confondre avec François Pienaar, capitaine des Boks, artiste aussi mais autrement et hop, du Gilgian Gelzer pile à l'heure.
Une superbe composition de Judith Lauand aux alentours de 1950, une, deux, trois touches de Miriam Steinhauser "Space / Time Travel" de 2011, du Pol Bury "Sens interdit, ramollissement," 1982 et même que c'est de l'acrylique, du cordage et du bois découpé sur un panneau de 195 x 130 cm en laminé collé probablement.
Enfin, du Richard Diebenkorn, "Untitled", vers 1979, gouache et graphite sur papier, du Richard Phillips "The Survival of God" de 2014 et puis Miklós Szüts et ses "Diaries" et enfin le sublime "Pan y Rosas !" de Maximo Gonzales en 2010.
Mais ne serait-il point l'heure des célèbres Messages à Caractères Informatifs ? Que nenni, monseigneur. Mais si on vous dit, maraud. Ah bon, d'accord Monseigneur (il prend son clairon et pouète du mieux qu'il peut).
Et c'est tout pour aujourd'hui mais c'est déjà un sacré bordel que ce numéro 244 alors n'oubliez pas de remercier le taulier avant de partir en invitant qui vous voulez au bordel en partageant celui-ci sur Facebook, Twitter, Google+, Linkedin et même Pinterest, oui, Pinterest, dingue. Mais ne faites ceci que si et seulement si vous avez apprécié ce bordel. Sinon, oubliez, il n'en est pas question, c'est un point d'honneur sur lequel je ne transigerai pas. Sur ce, bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine à moins que vous ne décidiez de vous abonner à ce blog sur un coup de sang et c'est votre bon droit c'est tout en haut à droite.
Pour les non-abonnés, il reste les articles de la semaine avec hahn-gate.html et oddly-head et mot compte triple sirpa-sarkijarvi et là, c'est tout, enough is enough is enough, fini. Comme Leonor.