11 Juin 2015
... Encore une semaine de passée et ce vendredi maudit qui revient encore inlassablement à la charge, pas de répit, pilonnant aux douze coups de minuit son envie de vivre tant et si bien qu'on dirait une chanson de Michelle Torr. Ou de Nicoletta, au choix. Vendredi ressuscite des limbes de la semaine (ça change du Pacifique) et c'est-y pas vrai boudiou mais si mon glaude, c'est quand même pas mal le bordel alentour. De la FIFA essouflée au grand Christopher Lee définitivement plus immortel, de Valls à Berlin et non pas à Vienne où il a de la famille (ne dit-on pas d'ailleurs "Mais que deviennent, que deviennent les Valls de Vienne?") à Ronaldinho, ahaha mwhaaarhaaahaa à l'ACBB, de Louxor à l'Ukraine, de la Malaisie au Vatican, le Bordel est bien présent eud' partout et il ne compte pas lâcher l'affaire de sitôt. C'est pourquoi il est temps d'enchainer sans mégoter et ce, dès à présent avec ce réveil détonnant à trouver en cherchant un peu sur le net si ça vous intéresse. Mais c'est pas obligé.
Jetons un œil dans l'œilleton prévu à cet effet pour nous assurer que la voie est libre et poursuivons notre déambulation à travers quelques intérieurs de qualité compilés par Francis Jourdain, ce qui pourrait laisser croire que les décors sont éventuellement de Rogert Hart et les costumes possiblement de Donald Cardwell mais non. Vous vous fourvoyez, là. NDLA : pour une meilleure expérience bordelistique, je vous conseille de cliquer sur ces images afin de les apprécier en grand format.
Un tricordeur Star Trek par ci, une assemblée de perruches par là, une carte du monde bigarrée de couleurs chatoyantes, une table basse right from the 80's, un tour en 914 et on y va.
Mais où donc, me direz-vous ? Vers les splendides pin-ups d'Enoch Bolles (1883-1976), illustrateur américain célèbre notamment pour ses publicités pour la marque Zippo mais pas que, mais principalement, mais surtout.
Vous ne le saviez peut-être pas : Joan Jett a repris un titre de Chantal Goya mais je vous laisse deviner lequel mais ce n'est pas "Voulez-vous danser Grand-Mère". Je suis sympa, je vous aide. Et sinon, j'ai une bassiste avec du style, de la soul illustrée et Honor Blackman, moins soul malgré son nom mais plus karaté au niveau du kimono.
Un petit Solo qui attend de démarrer, un Benny benêt à bonnet béni d'être si bien entouré, un peu de poulette grillée (je prends le blanc, hein, me laissez pas le pilon) et puis si ça ne vous plaît pas, voyez avec la terreur plus bas.
Il est temps de passer à une petite sélection de gifs des familles mais les célibataires peuvent regarder aussi. Au bordel, pas de ségrégation, les portes sont grandes ouvertes.
Au niveau du point de vue des donzelles de la semaine, je me propose de vous présenter avec une émotion non feinte la délicieuse Shanina Shaïk, à ne pas confondre avec l'autre Irina, là qui traine lascivement entre les présidents de FIFA et les joueurs gominés à gros égo. Non, Shanina Shaïk est à elle seule une publicité en faveur du métissage : elle est née à Melbourne d'une mère lituanienne et d'un père pakistano-saoudien avec des racines berrichono-languedociennes (paraît-il). Franchement, un résultat de toute beauté, messieurs dames.
Vite de l'art avec "Distant Valley" de James Naughton, l'élégant "Composition VIII" de Wassily Kandinski, une œuvre magnifique de Bea Mahan découverte sur son Flickr, Jean Degottex "Red metasphere", splendide gouache et encre sur papier de 1965 et un Gilbert Garcin qui va bien de 2001, "Flashback".
Il est temps à présent de libérer l'énorme moisson de Messages à Caractères Informatifs trouvés cette semaine. S'il n'y en a pas un qui vous parle, c'est peine perdue. Et perdu, c'est gâché et faut pas gâcher comme dit Guy Roux qui va pas trop bien en ce moment alors déconnez pas avec ça.
Et c'est tout pour aujourd'hui mais avant de partir, n'oubliez pas d'inviter vos amis à venir aussi au bordel avec les boutons Facebook, Twitter, Linkedin, Google+ et autres situés ci-à côté. Mais ne faites ceci que si et seulement si vous avez apprécié le Bordel ou si vous avez une raison valable (je vous crois sur parole) on va pas en faire des caisses non plus. Bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine sauf si dans un grand élan de folie, vous décidez de vous abonner auquel cas il faut remonter tout là-haut et mettre votre adresse mail dans la case prévue à cet effet. Ça ne marchera pas par la seule force de votre pensée. Gniiiiiiii. Non.
Bon, je veux bien être magnanime une fois de plus. Pour les non-abonnés donc, vous avez loupé cette semaine les 30 ans de Ferris Bueller dans life-moves-pretty-fast et un ras-le-bol global dans voile-trouble et un peu de poésie en vers dans c-est-jeudi-c-est-poesie car "Tout ce qui n'est pas prose est vers et tout ce qui n'est point vers est prose» même que c'est Molière qui le dit dans Le Bourgeois Gentilhomme, acte II, scène IV et là, rideau.