12 Mai 2016
... Mais c'est-y pas qu'on verrait là-bas, au loin, poindre la queue du début d'un nouveau vendredi, un vendredi de plus, un vendredi encore, un vendredi pour finir ? Mais oui, tout à fait et comme tout autour de nous, c'est quand même sacrément le bordel, inutile de dire qu'on ne va pas se priver en ces pages de se lâcher bien comme il faut dans un mélange d'images vues dans la semaine, remisées par devers moi et reversées ici dans un ordre totalement insensé mais pas tout à fait cataclysmique mais pas loin mais pas trop non plus avec pour commencer, car voyez, faut bien commencer sinon on n'a jamais fini, les installations pétaradantes, épatantes et énergisantes de Thomas Jackson qui n'a, à priori mais nous menons l'enquête, rien à voir avec Michael Keul ou Shaka Khan. Ni avec Jean-Michel Dostoïevski. Rien, on vous dit. Cherchez pas.
Admirons avec des "Oooh" et des "Aaaah" possibles mais en supplément, les très beaux animaux polygonaux en bois véritable de Mat Szulik et c'est vrai que c'est zouli comme tout ce petit bestiaire géométrique du matin.
Sur ce, passons à The Eye of Time et Ruby Lips, un œil et une bouche-broche crées par Salvador Dali en 1941, une poupée Travolta pour vous mettre la fièvre le samedi soir et les jours fériés et quand vous voulez et une belle coupe longitudinale d'un gros cerveau dans une grosse tête car je vous rappelle que je fais ce que je veux ici vu que c'est mon blog. À moi.
Enchaînons sans dérailler sur ces superbes motards d'avant et de 1927 exactement, un peu de Brassaï à Paris en 1948, un lit bien rempli, une querelle sans queue mais avec deux têtes et des poils en sus et une Veronica Lake pour exactement les mêmes raisons que celles sus-nommées dans le paragraphe précédent.
Allez, café ou thé, c'est pour moi, c'est ma tournée, meuh oui, ça me fait plaisir comme ce concert où j'eus aimé être et cette offre de pizza impossible à refuser tant c'est tentant mais argh, c'est trop tard, bordel.
Ah, excusez-moi, j'ai un appel. - Allo ? Oui James. Non, James. Oui, James. Bien sûr, James. Of course comme on dit chez toi, old lad. D'accord, on fait comme ça. Non, pas en kilt, on a dit - Ah ah ah, quel comique ce James, bon déconneur.
Plouf, replongeons très exactement en 1984 m'ssieurs dames avec les splendides images d'Uwe Ommer pour le calendrier Pirelli pile de l'époque puisque je ne vais pas vous mettre les images du calendrier de 93 alors que je vous parle de celui de 84, faut suivre, merde, bordel.
Et une dernière d'Uwe. Avé, Uwe.
Mais ne nous attardons pas car Anjelica est là avec Ela Savanas, de face, de dos et de face comme ça on est bien au niveau d'Ela Savanas, bombe roumaine s'il en est et il en est puisqu'elle est là, Ela. Et c'est vrai qu'elle a, Ela, ce petit supplément d'âme, cet indéfinissable charme, cette petite flamme qui consume tout hétéro normalement constitué. À noter qu'Ela Savanas n'est pas la fille de Telly Savallas et d'Ella Fitzgerald, si d'aucuns se posaient la question et d'aucuns ont parfaitement le droit, c'est tout à fait légitime. Mais c'est non.
Pour poursuivre dans ce bordel, veuillez tous vous jeter en rang désordonné dans ce frêle esquif qui vous mènera néanmoins à bon porc (Le Bon Porc, charcuterie, abats et andouillette fraîche du jour, 57, avenue de Forbach, 67370 Truchtersheim).
Une petite rencontre au sommet entre un Marvin gai comme un pinson et un Michael encore très Jackson5 capillairement parlant, Stevie qui parle à Grover pas Washington et une Amy de passage. Seulement. Malheureusement.
Et puis tiens, une Raquel sur roulettes pour les mêmes raisons que subséquemment subcitées ci-dessus tout ça.
Que nous reste-il, à part nos amours ? Une Sigourney toute pitchounette, un banquet bien chouette mais complet, un petit tour en Harley avec Lady Godiva et on y va et puis si ça ne vous plaît pas, voyez avec ces messieurs dames un peu plus bas.
Ça vous tente une belle petite moisson de gifs ? Gifs in your face ? Des gifs, iii, avec des idées de génie (fallait que je la fasse un jour) ? Non ? Oui ? Alors, allons-y (j'ai les noms de ceux qui ont dit non - MA VENGEANCE SERA TERRIBLE).
Vite, passons à de l'art avec Emil Bisttram et "Projection No. 3 (Eye in the Sky)" de 1936, Jules de Balincourt, "Little People Leaving Big Buildings", de 2014, une superbe image de Marvin Newman et de 1951, une autre d'Osamu Shiihara en 1930 et enfin George Condo et son "Pierrot Lunaire" certes mais aussi un peu libidineux dans les coins, surtout dans les coins, de 2008.
Il est tout à fait l'heure à ma Kelton de qualité supérieure de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs et pour les caractères, vous avez le choix entre a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n o, p, r, s, t, u, v, w, x, y et z. Je garde le Q par devers moi, ça peut toujours servir.
Et c'est tout pour aujourd'hui dans ce 289e Bordel du Vendredi mais avant de partir n'oubliez pas 1. que vous abonner à ce blog ne coûte que rien du tout, nib, nada et que c'est le meilleur moyen de suivre toutes les publications, bordel du vendredi compris et de 2. si vous voulez bien remercier le tenancier de ses efforts en partageant dans tous les sens le bordel du jour, n'hésitez pas à malmener les charmants boutons ci-dessous qui sont faits pour ça, à mettre des commentaires et à promouvoir le bordel avec autant d'ardeur que vous avez mis à le lire et à l'apprécier (ici, au poste central, on espère, les doigts croisés). Promo du jour : un ami amené au Bordel, un Bordel gratuit la semaine prochaine, deux amis, deux bordel gratuits et ainsi de suite. Oui, on est comme ça. Royal, le Bordel. Bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.