7 Juillet 2016
... Encore un semaine de passée, à peine le temps de pourrir l'équipe d'Allemagne et venger Battiston et ses dents et paf, voilà-t-y pas qu'on nous colle encore un vendredi en fin de semaine. Mais c'est dingue cette habitude d'un vendredi toutes les semaines. Bon, ça va, parce que ça préfigure les prémices du début du week-end et il va être beau et chaud et tralalaïtou alors ne nous plaignons pas. Surtout quand on voit le bordel ambiant partout autour de nous. Alors autant s'offrir un bordel de qualité, un bordel dont les nombreuses images ont été sélectionnées avec soin par votre serviteur (pas Nestor, moi) et parce que c'est un petit peu mon blog ici et que j'y fais ce que je veux, je vais commencer le bordel du jour avec des images sublimes tirées de "The American Friend", film de 1977 de Wim Wenders avec Dennis Hopper et Bruno Ganz que je ne crois pas avoir vu mais je me renseigne auprès de moi-même dans l'oreillette. Effectivement, c'est non me répond le cerveau et si le film est aussi beau que sa photo, c'est une lacune à combler vite fait.
Attaquons d'emblée avec une sélection d'images éparses telle la Cadillac rose qu'Elvis a offert à sa môman Gladys pour la Noël de 1955, une Thunderbird rose, des roses roses, une Fiat 500 rose à caravane rose, un Leica rose, de la glace rose et la voiture rose de la Panthère Rose qui est, rappelons-le, rose comme le cheval blanc d'Henry IV est comme il est.
Poursuivons avec une Vénus si bien née qu'elle est déjà partie, une Cène finie une fois l'addition payée, une fontaine glacée de toute beauté et une jolie vue que je vous demande d'admirer car ça va, ho, vous êtes pas à deux minutes quand même.
Découvrons-nous devant chette église chacrée et admirons l'avantageuse plastique de Ludmilla dans ses habits de gala. Ludmilla est spécialement détachée par le Badel Cocktail Club de quelque part en Yougoslavie pour nous présenter les différentes possibilités de marier le Cezar, vin cuit tout pourri qu'il faut bien mélanger, sinon ça rend aveugle et incontinent dès la première gorgée. Alors vite, échappons-nous de cette embuscade sur une moto dotée de lasers et ah non, encore une appel pour des fenêtres, je suis bloqué, continuez sans moi, non, Jeff, laisse-moi, pars, je les retiens, vas-y Jeff, vas-y.
Ouf, je m'en suis sorti en lui disant que j'habitais dans un bunker sur la côte normande. Je suis sauf et tout à fait à même de vous dire que les gifs de la semaine sont chaud bouillants les marrons grillés . Normal, l'été arrive, la température monte, les décolletés fleurissent et l'on sent poindre sous la toile l'amorce d'un désir naissant qui mais je m'emballe et je m'excite moi-même, voici donc - roulement de tambours - les gifs. Chaud devant.
Brûlant l'est aussi ce Quaker coquin, ce patin roulé avec style, cette crrréation calllllypige de Salvadorrr Dali et ce mariage préhistorique dans les States aux alentours des années 50/60 avant l'âge de pierre du mézozoïque inférieur.
Vite, passons à Chewie qui attend LA vague intergalactique et il est pas rendu, à ce monstre velu à l'origine indéterminée mais m'est avis que c'est nippon, à Debbie Harry en scout chez les Muppets, à la voiture du jour qui devait être une Mini mais non, arghh, erreur grossière de la direction technique et merdage grossier vu que c'est une Chevrolet Corvair Concept de 54 à vue de nez.
Comme ça merde sévère à la technique, je vous propose de passer à un classique qui jamais ne se dédie, les donzelles du bordel du vendredi avec la délicieuse Anita Pallenberg dans Barbarella, Jerry Hall dans l'avion avec un problème d'aiselle et un nu non identifié mais bien psyché de Jaroslav Vávra en 1969, année ér... oui, tout le monde le sait.
Mais nous avons aussi une Marisa Mell pudique, Lynn Karrol, playmate du mois de décembre 1961 s'il vous plaît et une délicieuse inconnue qui a chu dans l'escalier.
Qui d'autre encore ? Mais Winget Paine en 67, oui elle-même, Batgirl qui s'enfile un milkshake à défaut de Batman qui préfère Robin, Claudia qui fume avant ou après l'amour, une New-Yorkaise de 62 par Joel Meyerowitz et un duel Diana Rigg - une fille qui pourrait être Marilyn jeune mais je suis pas certain dans la Grand'Rue du Bordel avec harmonica, glas qui sonne et tout ça. Et poussière. Et les fétus de paille entortillés qui volent pour faire bien comme il faut.
Il me reste euh à aller lire de suite, je vous laisse ou, bon, d'accord, à vous présenter la moue et le reste de Margareth Nolan et Pauline Peart qui pose pour notre plus grand plaisir certes mais surtout pour la promo des "Rites sataniques (et pas de "ta mère") de Dracula" en 1973.
Puis encore Tamara Dobson en Cleopatra Jones, la même année que Dracula et bien plus près de nous, oh oui, approche-toi jeune fille, la magnifique Farah Holt qui cueille le fruit défendu, oh oui, vas-y, par Aaron Feaver et puis George Martin et les Beatles Girls et des disques et encore un appel, merde, chier, ils me saoulent NON JE N'AI PAS DE FENÊTRES PUTAIN DE BORDEL DE MERDE, LÂCHEZ-MOI AVEC VOS FENÊTRES OU JE VOUS LES CARRE PROFOND DANS LE... veuillez nous excuser pour cette interruption momentanée du texte, le temps que l'auteur reprenne son calme afin de poursuivre ce bordel dans la sérénité.
Un coup de main ? Non, ça va aller, je vais me calmer.
Et puis de toute façon, si ça ne vous plaît pas, voyez avec le monsieur plus bas.
Au niveau du point de vue de l'art, c'est calme cette semaine avec une seule œuvre mais quelle œuvre, plaisir des yeux et de l'occiput, une œuvre de très belle facture et d'Alberto Burri par la même occasion, intitulée sobrement "Bianco" alors qu'il aurait pu en rajouter un peu, vu qu'il y a aussi du beige, du gris et du noir. Quel flemmard cet Alberto.
Et c'est l'heure de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs qui n'attendent un peu que vous et comme vous êtes là, ça tombe bien, lâchons les chiens.
Et c'est tout pour aujourd'hui mais pour moi, ça veut dire beaucoup et merci à vous d'avoir parcouru ce bordel et ON EST EN FINALE ! et n'oubliez pas que vous pouvez vous abonner pour rien, que vous pouvez partager ce bordel avec les boutons ci-dessous, que vous pouvez laisser des commentaires aussi et que vous pouvez ne rien faire du tout mais ce serait dommage eu égard aux efforts du taulier qui mériteraient d'être récompensés. Après, vous c'est vous, moi, c'est moi et sur ce, bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.