16 Décembre 2016
... Mais oui, mais à nouveau, one again a fly, nous sommes vendredi. Et d'Alep à Moscou, de Cotonou à Ouagadougou, de Saint-Jean-Pied-de-Port à Roubaix et de Washington à New York, on peut dire que c'est sacrément le bordel sur la planète à différents niveaux de bordelitude sachant que comme pour Richter, c'est une échelle encore très ouverte. Alors autant que ce soit le bordel ici aussi, dans son antre du vendredi avec une sélection d'images vues pendant la semaine, remisées par devers moi dans un dossier spécialement prévu à cet effet et régurgitées ici quelques minutes avant les douze coups de minuit afin que tout soit près aux premières secondes du vendredi. Et vu la lourdeur de l'actualité, autant commencer léger, léger, léger non pas avec Fruit d'Or et le professeur Tournesol mais avec ces très mignonnes petites broches animalières disponibles chez Urban Safari ici si ça vous dit : facebook.com/urbansafariiiii
Nature, quand tu nous tiens, bon, Nature lâche-moi maintenant, Nature t'es lourde là, il faut que j'enchaine avec les superbes illustrations issues du livre de Franz Unger, botaniste émérite viennois, qui, au cas où vous vous posiez la question est né le 30 novembre de l'année 1800. Pile.
Une femme, une pipe, un pull ? Non, une femme, un poêle, un pull et c'est déjà ça que les autres n'auront pas comme ces sublimes sweat-shirts goût poulet, bœuf ou pizza au chaton, c'est selon.
Afin de bien vouloir poursuivre dans des conditions idéales ce bordel, merci de tous et toutes vous entasser dans ce petit bijou de Lotus Cortina MK I de 1964 et n'oubliez pas d'attacher votre ceinture car ça va chauffer, ça va déraper, ça va arsouiller sévère dans les tournants et encore un peu plus dans les lignes droites avec 190 chevaux pour seulement 800 kilos (sans vous tous).
Alors, on n'est pas bien là, tous ensemble en Lotus ? Oui madame, un commentaire ? Ah non, c'est normal ça madame, c'est la petite pilule bleue pour breakdanser sans les mains, mais oui madame, tout va bien. Il est temps d'allumer le feu comme le disait si bien ce grand philosophe belgo-suisso-français de Jean-Philippe Smet avant de démarrer son barbecue au Zippo et à la vodka.
Du feu, il en faudra pour réchauffer les protagonistes de la superbe image ci-dessous issue du livre "Snow Country" par Hiroshi Hamaya, il en faudra aussi pour allumer la pipe de Johan Hagemeyer par Helmuth Deetjen dans les 1920 ou 30, pour offrir un foyer agréable à ce valeureux ramoneur écossais des années 1860 et sinon, hop, décontracté, un tour de magie. Ch'est magnifiqche, ih ih ih. Excusez-moi, l'esprit de Garcimore vient de m'attaquer.
Roulons à grande circonvolutions vers la suite de ce bordel avec une bibliothèque très anglo-saxonne en y regardant à deux fois, un bisou en passant et des vagues de dunes que la marée ah euh non et pour la suite, continuons tout droit, c'est par là. Enfin, je crois.
Tiens, pour une fois, faisons honneur aux damoiseaux qui sont souvent peu nombreux dans le bordel mais qui se rattrapent cette semaine mais croyez pas que ce sera comme ça tout le temps. On sent bien que Noël approche.
Et encore un godelureau dans le plus simple appareil et un Carver dans toute sa splendeur et un tatoué rien que pour vous et puis si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec Maître Alban Ceray qui s'y connaît en pratique déviante consistant à faire passer le message que ici c'est un peu mon blog et que j'y fais ce que je veux et que sinon voilà. Voyez ? Là.
Bon, les damoiseaux, c'est sympa mais passons à ces quelques donzelles sélectionnées avec soin et mes deux yeux à défaut des mains mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a. D'ailleurs, si je pouvais avoir le modèle Carré Otis à Noël avec ou sans bottes Robert Clergerie, je ne dis pas non. je dis même oui. Le modèle Rajatowski, non merci. Je ne sais pas ce que je ferais du cheval. J'ai déjà deux chiennes, ça suffit.
Rendons grâce également à ce magnifique collier de fleurs, ce somptueux rideau de porte, cette très jolie liseuse, cette natte géométrique et chut, Raquel Welch se repose alors s'il vous plaît, pas de bruits, merci (petits pas de loup, scroll, scroll).
Allez, j'en ai un tout petit peu plus, je vous rajoute ça. Pour la bonne bouche. C'est sur le compte de la maison.
Allez, une souplesse arrière et une autre et une autre, un chute de reins, un flingue bien caché, un Lucien Clergue des familles (notez tout de même qu'il est fort peu probable que cette image représente Lucien Clergue lui-même. Quoique. Sait-on jamais) et puis si ça ne vous plaît toujours pas, vous pouvez parler à ma main (qui n'est pas non plus la mienne. Ni celle de Lucien Clergue. Quoique. Sait-on jamais).
Vite, passons à de l'art avec Alexander Rodchenko, "Construction n.127, Two Circles" de 1920, une sublimesculpture de Félix Del Marle en 1948 et un chti Marcel Duchamp en passant, "Rotorelief (Disques Optiques)" en 1935. À Paris. Pas sur Paris, ni vers Paris, à Paris.
Un superbe Calder par un photographe inconnu qui le restera donc, Hélio Oiticica "Metaesquema Numero 191" de 1958, Günther Uecker, “The Yellow Picture” de 1957-58 et "Blushes” de Wolfgang Tillmans et là, on est bien. Hein Tintin, on est bien ? Oui, on est bien.
Mais il reste encore Francis Picabia, "Edtaonisl" en 1913, une œuvre magnifique de Gustave Baumann, un joli Wladimir Georgiewitsch von Bechtejeff, "Landscape with a small village and trees" de 1912 et puis aussi Донецк. Доменный цех коммунистического труда mais surtout en 1974-1975. Et là, on est vraiment bien. Hein Tintin ? Ah, il est sorti avec Milou.
Et c'est l'heure de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs qui sont au nombre de plein, qui disent beaucoup sans dire rien et qui n'attendent que vous pour leur trouver du sens, ou pas.
Et c'est tout pour aujourd'hui mais n'oubliez pas de liker et de twitter ce bordel avec vos ami(e)s qui l'attendent et même à ceux qui ne l'attendent pas par l'entremise des boutons situés juste ci-dessous, que vous pouvez suivre ce blog sur Facebook ici facebook/apreslapub/ et sur Twitter eud' là twitter/ApresLaPub et que sur ce, c'est pas tout mais on va pas tarder non plus alors bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.