27 Janvier 2017
... Une fois de plus, il est de retour, il renaît de ses cendres, il est là, bien là, le Bordel du Vendredi. Un bordel composé d'images vues ça et là, surtout là pendant la semaine, remisées par devers moi parce que si je les remise par devers ailleurs, ça va être le foutoir et reversées ici où une foule impatiente et fidèle attend son avènement aux alentours de minuit pile entre jeudi et vendredi. Oui, c'est tout ça le bordel, un blob qui change constamment de forme, un être protéiforme qui pourrait prendre celle de "Under Magnitudez, installation de Marc Fornes & the very many mais ce serait trop simple. Ou alors juste pour démarrer.
Car le bordel est mouvant, changeant et revenant sans cesse tel le ressac qu'a si bien su capter Clifford Ross dans cette série "Hurricanes" que je soumets à votre sagacité, tout comme son site pour en découvrir plus si vous le souhaitez : cliffordross.com
Le bordel peut prendre toutes les formes comme celle de cette Ball Chair d'Eero Aarnio, celles de ces macs empotés, d'un Mœbius coquin ou un tigre dans le métro car il ne peut pas être tout le temps dans le moteur et le bordel dans le tigre fait ce qu'il veut, d'abord.
Oui madame ? Non mais vous voyez bien que c'est pas le moment là, on travaille. Je vous assure, c'est de plus en plus difficile de faire un bordel dans le calme. Mais c'est charmant, madame.
Allez, on se remet un bon coup de pied au cul et on y retourne avec Dolly que j'avais oublié de mettre dans le bordel de la semaine dernière mais fort heureusement, Dolly pardonne. Je vous ajoute un peu d'Elliot Erwitt en goguette, Iggy et Robert à l'heure de l'apéro, un lapin chagrin et le pavillon belge de l'Exposition Universelle de 1904 à Saint-Louis car je vous rappelle quand même qu'ici c'est un peu mon blog et que j'y fais exactement ce que j'y veux, fieu.
Oui mademoiselle, c'est pour quoi ? Le programme de François Fillon ? Non, on n'a pas le temps, là, merci.
Mais sans transition, passons dès à présent à Myriam Makeba posant pour la couverture du magazine Drum Cover en 1955, Mary Tyler Moore la célèbre actrice du Mary Tyler Moore Show que personne ne connaît de ce côté de l'Atlantique alors enchainons vers les Ronettes qui, non, ne sont pas les femmes de Maurice Ronet une bonne fois pour toutes, des donuts pour tout le monde, doh et un Apollon en Poséidon mais tout ceci ne nous regarde pas, chacun fait ce qu'il veut avec ses ouïes. Mais pas avec ses ouailles, attention.
Oui monsieur, c'est pour ? Non mais vous croyez vraiment qu'on a le temps là, en plein bordel, de taper la discute sur vos navires en feu surgissant de l'épaule d'Orion et vos rayons C qui brillent dans l'ombre de la porte de Tannhäuser ? Non, soyons sérieux. Tous ces moments, comme ce bordel, se perdront dans l'oubli, comme les larmes dans la pluie. Bon, il est temps d'y aller, là. Ah ben merde, il bouge plus.
Bon, passons à du vivant, du clinquant, du slovaque et du tchéco un peu aussi avec Olinka Berova en goguette à Londres, sans chichis.
Olinka, de son vrai nom Olga Shoberova est la délicieuse interprète du fabuleux nanar de 68 "La déesse des Sables" (The vengeance of She) que vous avez très probablement dû ne pas voir comme moi et tant d'autres et c'est pas grave, on s'en remettra.
Un Angie sans jeans sur la plage, c'est l'angine assurée mais c'est assez gouleyant convenons-en, tout comme une Sofia en tenue de gala également et sur ce, je serai assez tenté de dire arrivederci, pericoloso sporgersi et tutti quanti.
Alors Alice Peneaca euh comment dire... non, ne disons rien, laissons le silence s'installer pour mieux entendre les mâchoires se décrocher. Vlam. Et d'une.
Alice est Roumaine, exactement comme ma femme de ménage et super méga grave gaulée, exactement pas comme ma femme de ménage qui est un ange aussi mais dans un tout autre genre.
Mais vite, passons à de l'art avec Winslow Homer "Northeaster", de 1895, un petit "Poker" par Félix Vallotton en 1896, un "Paysage coloré aux oiseaux aquatiques" de Jean Metzinger de 1907, "Der Belle Alliance Platz in Berlin" en 1914 par Ernst Ludwig Kirchner et "Concreto 88, Acervo 186" de Judith Lauand de 1957.
Mais aussi Riccardo Beretta, "Paravento (First Victims Playground)" de 2017, deux tableaux d'Andrew McIntosh dit "Mackie" (à voir sur mackie-art.com), un Norman Foster par Xavier Veilhan et "When You Smile, Your Shadow Laughs" de 2006 et de Yue Minjun, comme ça, on est beau, on est bien, on est bon.
Il est temps de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs de la semaine car ceux de la prochaine ne sont pas encore arrivés et ceux de la précédente sont un peu faisandés.
Et c'est tout pour aujourd'hui mais n'oubliez pas que vous pouvez suivre le Bordel et ce blog sur Facebook ici facebook/apreslapub, sur Twitter là twitter/ApresLaPub, que vous pouvez vous abonner pour ne rien louper et qu'avant de partir, ce serait sympa de partager ce bordel du jour avec vos amis sur Facebook et Twitter et où vous voulez grâce aux astucieux boutons situés juste ci-dessous. Un bordel liké et partagé, un bordel offert la semaine prochaine. Bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.