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C'est lundi, c'est Boétie

... Alors non, ne vous précipitez pas au 21 rue La Boétie car l'exposition éponyme ne se déroule pas au 21, rue La Boétie mais au musée Maillol sis au 59-61 rue de Grenelle, soit pas du tout rue La Boétie puisqu'on vous le dit. Enfin. Nonobstant ces considérations géographiques, vous devez ABSOLUMENT aller voir cette exposition retraçant une partie de la vie de Paul Rosenberg, amateur éclairé, collectionneur d'art et galeriste de grand talent et ses petits tracas avec quelques Nazis arrivés subrepticement chez lui pour tout lui piquer à la faveur d'un conflit mondial.

C'est lundi, c'est Boétie

21 rue La Boétie, c'est une plongée dans le monde d'un homme, Paul Rosenberg, qui avait tout compris, tout senti avant les autres et qui a dédié la première partie de sa vie à promouvoir les artistes qu'il aimait. Et le bougre avait bon goût puisque ses quatre artistes fétiches n'étaient autre que Pablo Picasso, Georges Braque, Henri Matisse et Fernand Léger. Du lourd.

C'est lundi, c'est Boétie
C'est lundi, c'est Boétie
C'est lundi, c'est Boétie
C'est lundi, c'est Boétie
C'est lundi, c'est Boétie
C'est lundi, c'est Boétie
C'est lundi, c'est Boétie
C'est lundi, c'est Boétie
C'est lundi, c'est Boétie
C'est lundi, c'est Boétie

21 rue La Boétie, c'est aussi l'histoire de ces 400 tableaux spoliés par les Nazis et que Paul Rosenberg a tenté de récupérer après guerre, parcourant les salles des ventes du monde entier pour retrouver ces œuvres. Des Picasso, des Braque, des Matisse, des Léger mais aussi Paul Gauguin, Marie Laurencin, André Masson, André Lhote, Alfred Sisley, Édouard Manet, Claude Monet, Paul Cézanne, Auguste Renoir, Henri de Toulouse-Lautrec, George Seurat, Jules Pascin, Jean Hélion, James Ensor et Oskar Kokochka. Rien que ça. L'homme avait bon goût, assurément. Et comme c'est lui qui a véritablement lancé Nicolas de Staël, mon chouchou, aux États-Unis dans sa galerie du 16 East 57th Street à New York, je ne pouvais pas passer à côté.

C'est lundi, c'est Boétie
C'est lundi, c'est Boétie
C'est lundi, c'est Boétie
C'est lundi, c'est Boétie
C'est lundi, c'est Boétie
C'est lundi, c'est Boétie
C'est lundi, c'est Boétie
C'est lundi, c'est Boétie

Paul Rosenberg enfin, c'est un des premiers galeristes modernes qui, au 21 rue La Boétie présentait les œuvres à acquérir dans un intérieur bourgeois afin de donner à ses potentiels clients une perception de ce que ces tableaux sublimes pourraient donner chez eux. Et ça marchait très bien puisqu'il devint richissime avec ses choix très osés pour l'époque. Et ce n'est pas DSK, mari d'Anne Sinclair, la petite-fille de Paul, qui s'en plaindra, vu que pour payer sa caution, Anne (qui n'est pas ma sœur et qui ne vit rien venir) dût vendre un ou deux tableaux afin de le libérer. Bref, allez voir absolument cette exposition si vous êtes à Paris (pas SUR Paris, svp, vous n'êtes pas en planeur sous les nuages, merci). Elle dure jusqu'au 23 juillet ce serait vraiment dommage de la rater.

C'est lundi, c'est Boétie
C'est lundi, c'est Boétie
C'est lundi, c'est Boétie
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C'est lundi, c'est Boétie
C'est lundi, c'est Boétie
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D
un sur deux de mes musées préférés
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