7 Septembre 2017
... Toc toc toc toc toc toc toc, toc, toc, toc (dépoussiérage rapide, rideau). Oui, chères toutes, oui chers tous, le Bordel du Vendredi est de retour de sa longue pause estivale, gonflé à bloc par les tartines de pâté, régénéré par le pineau 25 ans d'âge, abondamment gorgé de soleil, hâlé comme Bill, bref, en pleine forme. De quoi, on ne sait, le mystère reste entier car le bordel, tel le Slime de notre enfance, est protéiforme et change chaque semaine. Le bordel rouvre donc grand ses portes et inutile de vous dire (mais on va le faire quand même) qu'il y a de la place pour tout le monde et que vous pouvez y inviter vos amis qui seraient intéressés, par exemple, par le splendide travail du photographe Ludwig Favre sur l'atrium de Jussieu. Tudieu. Parbleu. Montjoie-Saint-Denis. Excusez-moi, je m'égare.
Si vous n'êtes pas trop couleurs pastels, vous pouvez aussi profiter de "American Beauty", magnifique série s'attachant à représenter toutes les formes de la beauté en version US par le photographe Carey Fruth qui n'est pas du tout Of the Loom, contrairement à ce que d'aucuns pourraient penser. Mais non, j'ai bien tout vérifié.
Ou bien vous pouvez vous préparer au décollage avec les collages surréalistes de Mariano Peccinetti car tous les goûts sans dans la nature et les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas alors on va quand même pas se mettre à palabrer comme Tsi-Nah-Pah et Cochise et puis ça m'arrange, j'ai pas de calumet et de tipi à proximité.
Pour ceux ou celles qui souhaiteraient quelque chose de radicalement différent, je peux vous proposer à la carte un musée abandonné de toute beauté quelque part en Asie mais ne me demandez pas où, je n'en ai aucune idée (et j'ai eu la flemme de chercher).
Mais passons dès à présent à ce Texan natif prêt pour le prochain ouragan à venir et courage, gars, on est avec toi. Ou pas. Plutôt pas, en fait. Mais courage quand même.
Enchainons par quelques dessins un peu libidineux mais pas trop de Leone Frollo, illustrateur, dessinateur et scénariste italien né en 1931 à Venise, auteur notamment de Lucifera, de Contes Malicieux et de Mona Street.
Poursuivons avec un Ramona Lisa tout à fait perfecto, Inigo Montoya que faut pas le faire chier surtout si c'est toi qui a tué son père et que tu possèdes six doigts à la main droite, un petit coup de kekette rapide et un chat dans un chat. Inchaption, en quelque sorte.
Une petite prière non religieuse pour la désormais regrettée Mireille Darc, Man Ray par Man Ray parce qu'on n'est jamais mieux servi que par Man Ray, Raquel et Marcello qui mettent le feu au McDo et Salvador Dali qui peut repartir tranquille se retourner dans sa tombe maintenant que la voyante foldingue a fait son test ADN à la con.
Quelques enfants des rues par Thurston Hopkins à Londres en 1956 et on enchaine. Qui ? Rhôôô. Quoi ? On verra.
Une petite couche supplémentaire avec des facteurs en pentacycles, une belle réflexion par Harry Callahan, des copains du Klan qui se marrent bien en 1925 à la fête à neuneu du coin et des têtes de thons, comme les précédents mais avec un T et sans masques. Le tout étant par René Burri en Sicile en 1956 alors que, dans un souci d'authenticité, il est important de préciser à cet instant du bordel que les costumes ne sont pas de Donald Cardwell.
Que reste-t-il encore ? Une Emmanuelle en bleu, de l'Erwin Blumenfeld en rose, une Wonder Woman en rouge et un menu de 1909, ma foi, fort appétissant.
Mais aussi Rhys Kosakowski, danceur du Houston Ballet photographié par Gerardo Vizmanons (pour les points au Scrabble), des chowchows bien au chaud et Emiliano Zapata à Cuernavaca en 1911 pour vous rappeler quand même et ce, malgré cette longue interruption, qu'ici c'est mon blog et que j'y fais exactement ce que je veux.
Oui, monsieur, qu'est-ce que c'est, qu'est-ce qu'il y a, un commentaire ?
Madame, quelque chose de pertinent ou d'intéressant à ajouter ?
Glups. Oui ?
Ces messieurs dames ? Un avis aussi ?
Bon ok, alors enchainons avec quelques donzelles sans lesquelles le bordel ne serait pas tout à fait le bordel, vous en conviendrez certainement, allez, convenons-en. Merci bien. Avec notamment Jean Shrimpton et son radis (par William Helburn le bien nommé, en 1957) Lisa Marie à Palm Beach en 1986 par Bruce Weber, une brune piquante, une blonde engageante, un maillot bien trop lâche et une montagne qui vous gagne très, très vite.
Non et puis de toute manière, si ça ne vous plaît pas, eh ben voyez avec la dame ci-dessous.
Mais vite, passons à de l'art avec "La relation I", 1952, de Victor Brauner, Paul Klee et son "Chevalier bleu" de 1937, "La culture des idées" par René Magritte en 1927 et un "Triangle multicolore" de Wassily Kandinsky et de 1927, c'était à souligner, c'est fait.
Un petit "Reflections on girl" de 1990 de Roy Lichtenstein, un autoportrait d'Egon Schiele en 1912 et un "Class Trip" de Warren Isensee et là, on commence à être bien. Hein, Tintin ? Oui, on est bien.
Cerise sur le gâteau, schlougnette sur le poktroll, trois œuvres d'un éminent artiste mais normalement sans pinceau, Miles Davis.
Et il est temps de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs de cette rentrée bordelistique et s'ils vous avaient manqué, l'inverse n'est pas forcément vrai. Quoique. Non, en fait.
Et c'est tout pour aujourd'hui mais profitez-en pour partager eud' partout ce bordel, allez, faizez pas la pute, avec les jolis boutons Facebook et Twitter ci-dessous. Et n'oubliez pas que vous pouvez aussi vous abonner à ce blog pour suivre toute son actualité, que vous pouvez le suivre ici sur Facebook facebook/apreslapub et là sur Twitter twitter/ApresLaPub et que vous pouvez envoyer vos dons sous pli discret et en petites coupures s'il vous plaît ou échanger ce bordel avec un freelance si vous avez besoin d'une campagne radio, de films, de print ou de digital (tout ça en un mail, c'est dingue : pagman@free.fr). Sur ce, bon vendredi, bon premier week-end de rentrée et à la semaine prochaine.