26 Octobre 2017
... Mais oui, absolument, on me le confirme sur mon prompteur, nous sommes bien vendredi. Et au moment de célébrer comme il se doit le 350e Bordel du Vendredi de l'histoire, ça commence à faire, il est temps de faire un point. Le voici : . Maintenant que ça, c'est fait et bien fait, passons à ce 350e Bordel du Vendredi constitué d'images vues ça et là dans la semaine, remisées par devers moi et reversées ici dans un ordre tout à fait bordélique tiré au sort par un huissier assermenté, c'est un peu long mais c'est la procédure. Mais tout de suite passons à ces sublimes images à la symétrie quasi parfaite de Martin Reisch qui s'est inspiré des jeux Nintendo des années 90 et c'est vrai que ça saute aux yeux alors une précaution valant mieux que pas, mettez des lunettes ou un casque intégral avant de scroller. Scroll, scroll, scroll.
Si vous avez envie de voguer vers de nouveaux horizons mais en restant dans un niveau de luxe somme toute raisonnable et que vous disposez, là, en un rien de temps de 3 millions 300 000 euros, je ne saurai que vous recommander de vous offrir cette modeste demeure sise dans le Jordaan à Amsterdam et pour fêter ça, invitez-moi trois ou quatre fois par an et ça ira.
Sans transition (en considérant que ce "sans transition" n'est pas en soi une transition bien que c'en soit une malgré tout et il fallait le souligner), passons au travail ouf malade de Josef Bsharah en 3D. Oui. Toutafé. Itiz unbeuliveubeul aye eugri. By Jove. And if you want to see more, (pas le film avec la B.O. de Pink Floyd, le site de Josef Bsharah), c'est par ici josefbsharah.net
Un instant mais pas plus, relaxez-vous sur cet agréable fauteuil bureau tout en un de Martino Gamper avant de repartir vers ce sphinx au côté obscur, cette méduse de Pierre & Gilles et à cette première édition des fleurs du mal avec annotations du maître car au Bordel, on aime bien passer du coq à l'âne et rappelons à cette occasion que "Passer du coq à l'âne" n'est en rien liée à de la zoophilie mais que l'âne était à l'origine "l'asne", une cane, la madame du canard donc que le coq parfois tentait de culbuter alors que le canard lui, il était où, hein ? Au bistro à se taper des picon-bières avec le cochon et le mouton et je peux vous dire que ça se marrait bien et que ça jouait au 421 mais c'est une autre histoire que nous ne vous narrerons pas tout de suite car il y a la suite du bordel à découvrir. Scroll, scroll, scroll.
Passons à ce casting de chats noirs à Hollywood en 1961, un très jeune Clark déjà pas mal Gayble en 1931 et des crânes sauvages en liberté et que fait la Police, on se le demande et vous faites bien de le mentionner.
Suivons ce chemin de disques vers ce magnifique ensemble Electrohome du plus bel effet sur cette inconditionnelle du 33 tours alors que 45, c'est bien aussi et passons si vous le voulez bien à la main de Miles Davis par Irving Penn en 1986 et je me souviens, c'était un jeudi, il pleuvait sur le Bosphore et Ludmilla commanda un room-service avec deux Clubs Sandwich, deux bières et une part de tarte à la rhubarbe avec supplément glace cassis, c'est vous dire si elle était un peu dingue dans sa tête.
Passons à Elton John, hey Elton, salut Elton, au Dodgers Stadium de Los Angeles en 1975 devant deux, trois péquins, Fred Mella, Annie Cordy, Claude François, André Verschuren, Jean-Luc Lagardère et Enrico Macias pour un bœuf d'enfer dans les airs et Robert de Niro et Robert de Niro. Senior et Junior.
Afin de faciliter le transit du public à travers ce bordel, il lui est fortement recommandé d'emprunter cette splendide Rolls Royce Phantom I de Gatsby himself parce que le bordel, c'est de tout, c'est de rien mais ça chie un peu la classe quand même. Mais pas sur le cuir Connelly, svp, on doit récupérer la caution.
Scrutons avec admiration ces détails délicats de ce "Portrait de jeune femme" de 1632 par Nicolaes Eliasz Pickenoy lui-même, personnellement. Visible au J. Paul Getty Museum, si vous passez pas loin du 1200 Getty Center Drive, Los Angeles, Californie, États-Unis.
Et puis si ça ne vous plaît pas, vboyez çba avbec lui lbà-blbas.
Allez, mettons un peu de Brian, de Paul, John, Ringo, George et de David et on y va.
Et si vous aussi, vous pensez que vous perdez un peu la tête au bordel, c'est normal.
Ajoutons à ce bordel déjà chargé un chat de Pallas car oui, ça c'est Pallas et un iguane de taille si conséquente qu'on pourrait le confondre avec un dinosaure partouzeur de droite mais comme il regarde à gauche, non, c'est impossible.
Passons à Wonder Wom... hé, Wonder, reviens, à Nicolas en cage et à Daniel Craig en costard qui semble avoir un problème de constipation. Allez, Brain Brain, Daniel, Brain Brain.
Foi de 350e Bordel, il ne pouvait être sans une magnifique sélection de donzelles dont Heather Stewart-White (ex-Noah) par Dominique Isserman pour Vogue en 91, de bien belles gambettes et un joli genou qui n'est pas, après recherches d'une armée de cyber-spécialistes surentrainés, le genou de Claire, que les choses soient bien claires.
Nous avons aussi une très jolie tête de lit, un Photomaton, mâtin, pour mateurs pro ou amateurs et une montée des marches assez proche du solo de Stairway to Heaven s'il est possible de s'en approcher.
Et comme le Bordel a envie de se faire plaisir pour cette 350e édition (etc peut-être à vous aussi mais c'est accessoire car charité bien ordonnée commence par soi-même), le Bordel s'offre une jolie série d'Helena Christensen par Gregory Derkenne pour le magazine Futureclaw #6. Helena posée ici, Helena posée là, Helena et son programme pour lavage délicat, Helena et son lumbago, bref, Helena.
Et bim, dernière couche qui va bien comme dans le tiramisu, un peu de Catrinel Menghia, nouveauté roumaine sur laquelle Leonardo di Caprio doit avoir des vues car il a une sorte d'omniscience pour les bombes absolues.
Et puis si ça ne vous plaît toujours pas, voyez ça avec Belzebuth, Asthator, Satan, Vincent, Paul et les autres.
Ou laissez Lucie faire car on ne peut plus rien pour vous.
Vite, passons à de l'art avec une très belle sélection du talent de Roger-Edgar Gillet (pas de la famille malheureusement), peintre français encore trop peu connu pour son immense talent.
Puis à un peu de Barbara Hepworth "Stringed Figure (Curlew), Version I" de 1956, du Jan Dibbets, "Perspective Correction, My Studio I, 2 Square with 2 Diagonals on wall" de 1969 visible quelque part au MOMA, du Josef Albers, "Penetrating", de 1938, du John Singer Sargent avec un splendide portrait de Robert Louis Stevenson en 1887 et du Patrick Heron (1920-1999), "Small Yellow", de 1973 visible au Museum of Art, Indianapolis si vous vous perdez dans ce coin là.
Et il est l'heure des célèbres Messages à Caractères Informatifs qui sont au nombre de beaucoup cette semaine alors faites place nette, laissez passer les messages tels les toros dans les rues de Pampelune, en moins dangereux à la fois pour les toros et pour les lecteurs et lectrices et c'est toujours ça de gagné que Laurent Wauquiez n'aura pas.
Et c'est tout pour aujourd'hui mais non, en fait, c'est pas tout. 1. Vous pouvez partager ce bordel avec tous vos amis à l'aide des boutons ci-dessous, suivre ce blog sur Facebook ici facebook/apreslapub et Twitter eud' là twitter/ApresLaPub et 2. Force est de constater que si pour vous le bordel va un peu partout tous les vendredis depuis des semaines, des mois ou des années pour tenter de vous émoustiller l'occiput tant que faire se peut, le Bordel, lui, ne va nulle part. Dans ses rêves les plus fous, le Bordel espérait attirer l'attention d'un éditeur, voyait déjà une Encyclopédie Universalis du Bordel en cuir pleine peau et dorures en 12 volumes. Mais non. Que nenni. Il s'est bien décliné avec joie dans les pages de Technikart pendant un an et demi et dans le Huffington Post mais principalement pour le plaisir, tais-toi Herbert, non, on ne chante pas, Herbert, ça suffit, Sécurité s'il vous plaît ! Lecteur, lectrice, assidus ou néophytes, après 9 ans d'activité et 350 bordels, le Bordel a besoin de vous pour poursuivre sereinement son chemin très aléatoire tous les vendredis.
La question mérite d'être posée et posons la là, pas loin, sur la table basse : le Bordel a-t-il une valeur ? Grande discussion philosophique et pour y répondre, je ne ferai pas appel à BHL qui est actuellement en cure de méditation à Marrakech mais je vous proposerai désormais tous les vendredis un lien vers une cagnotte où vous pourrez enfin donner une valeur à ce bordel. Libres à vous d'y contribuer ici leetchi.com/apres-la-pub. Si vous trouvez qu'il ne vaut rien, ne mettez rien. Si vous trouvez qu'il vaut quelque chose, qu'il irradie vos vendredis depuis tant d'années que ça mérite bien quelque chose, bref, si vous voulez participer chaque semaine à financer le bordel car il coûte un abonnement à Overblog, beaucoup de temps à son auteur et le temps c'est de l'argent et l'argent, ça ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval et puis j'ai pas de cheval en plus, ce lien sera donc désormais présent tous les vendredis et seulement le vendredi.
En imaginant que chaque lecteur laisse à chaque Bordel un euro sur la petite tablette avant la sortie, le Bordel serait autosuffisant, tranquille, serein, détendu du gland et de tout le reste. Après, vous pouvez aussi mettre plus. Ou moins. Ou rien. Bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.