16 Mars 2018
... Alors qu'avec la précision la plus ultime (au millionième de milliseconde près) ma Frank Muller m'indique que l'heure fatidique a enfin sonné, le fait est désormais irréfutable : nous sommes bel et bien vendredi. Et si nous sommes vendredi, nul doute que pendant la semaine s'est préparé à l'ombre des regards un bordel fait de choses vues ça et là, remisées par devers moi et reversées ici par toute l'équipe technique si elle ne merde pas trop au niveau de la passe décisive. Un bordel composé d'images diverses et variées dont celles d'Alex Sandwell-Kliszynski qui a le chic pour transformer ses amis bretons en Ken et Barbie et c'est fort heureux que le premier ait enfin retrouvé un boulot chez DDB° car il commençait à faire vraiment n'importe quoi. Non, là, le Cancalais, faut te reprendre.
Le plastique, c'est tellement fantastique que Klas Herbert s'en sert aussi pour faire des objets assez improbables bien qu'animés d'une âme que Jacques Carelman n'aurait pas renié. Klas est touche-à-tout, designer, artiste, graphiste et le tout si ça vous dit se trouve eud' par ici : Klas Herbert pour le plaisir
Toc, toc, toc, qui est là ? Mais François Jouve, lecteur assidu du bordel et photographe à ses heures pas forcément perdues puisqu'il expose actuellement et jusqu'au 30 mars au 54-56 avenue de France dans le XIIIe à Paris (et pour en découvrir plus, c'est par ici François Jouve). Et en avant-première mondiale, voici quelques images de la réunion Kim-Jong un vs Donald Trump et un lit au cas où ils auraient envie de conclure, sait-on jamais, sur un malentendu.
Sans plus attendre, engouffrons-nous toutes et tous dans cette splendeur absolue sur roues qu'est la Norman Timbs Special de 1948, le summum du style Streamline moderne. Un projet de ouf malade qui prit trois ans à Norman Timbs, son concepteur qui travailla auparavant avec le célèbre Preston Tucker. Pour en savoir plus, c'est par ici : Norman Timbs Special.
Ça vous a plu, hein ? Vous en demandez encore ? Et bien écoutez, il en reste et ça fait plaisir à toute l'équipe technique et à moi-même donc on va pas se gêner.
Et pour toutes ces publicités de 1974 à 1982, toute l'équipe technique n'a rien à dire mais comme je suis le patron et qu'ici c'est mon blog et que j'y fais ce que je veux, je ne vois pas pourquoi je me gênerais aussi. Kiss rules.
Sans transition puisque Marie-Laure Augry est toujours à la retraite et qu'Yves Mourousi n'est plus trop présentable, passons à cette superbe série de Guido Argentini bien qu'elle date de 1995 mais on ne peut pas avoir les yeux partout tout le temps non plus.
Rendons hommage à la disparition d'un des plus grands génies du siècle (non, Eric Ciotti n'est pas mort), tentons un panier à trois points sous les palmiers, une petite galette et on va pouvoir y retourner.
Vers où ? Mais vers cette série de Brassai pour un cours magistral de recadrage et un peu aussi pour Henry Miller qui les utilisa pour son livre " Jours tranquilles à Clichy" paru en 1956, bien que les images aient été réalisées par Brassai dans les années 30.
Ajoutons une sublime image de Charles Job (l'inventeur du papier à rouler) "Burning Leaves, Kensington Gardens, London" en 1924, une sainte à triple vision panoramique et Georg Meier qui arsouille sévère de la poignée en 1939 sur une BMW RS 500 pour gagner la célèbre Tourist Trophy sur l'Île de Man devant Jock West (le petit fils d'Artemus Gordon), Freddie Frith (l'inventeur de l'huile chaude) et Stanley Wood (l'inventeur du matin tendu, en anglais the morning wood). Parce qu'il faudrait voir à pas oublier qu'ici aussi, c'est mon blog et je fais ce que je veux et je vois pas qui va m'empêcher de le faire, allez viens, je t'attends, tare ta gueule à la récré.
Et puis si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec Billy. Billy, les récalcitrant(e)s, les récalcitrant(e)s, Billy.
Que penseriez-vous de passer à quelques images d'Anita Ekberg et Victor Mature (mais surtout Anita) dans "Zarak le valeureux", film de 1956 de Terence Young ? Si la réponse est "Oh putain, encore une vieillerie du bordel", 1. Scrollez, scrollez, scrollez, scrollez. 2. Sortez. Si la réponse est "Je suis un mec à la cool, mec, je suis pas un enculeur de maman, je prends", scrollez et alors donc, l'histoire se passe à la frontière entre l'Inde Britannique et l'Afghanistan (flute légère, harpe, bruits de percussions au loin). Pas de bol (grosse caisse) Zarak Khan est surpris par son père tyrannique en train de galocher à la vazy comme j'te pousse une des épouses de son propre harem, la belle Salma/Anita. Non, Zarak, ça se fait pas de gauler la meuf au paternel. Condamné à mort pour cet outrage, Zarak ne se voit pas trop vivre séparé de sa tête et décide fort logiquement de la prendre et de la mettre avec ses jambes à son cou. Zarak devient alors un célèbre hors-la-loi, comme Zorro mais avec Arak au lieu de Orro. Il sème l'effroi (violon, violon, violon, violon) dans tout le pays avec sa troupe de méchants bandits sans foi ni loi. Dès lors, l’armée britannique, dirigée par le Commandant Michael (Ya mo B there) Ingram se lance sur ses traces. Mais quand Ingram est capturé (cymbale) par Ahmed, un des ennemis de Zarak, celui-ci risque sa vie pour sauver l’officier britannique et peut enfin pécho Salma tranquilou (harpe, violons, cordes, tambours, cymbales, triangle, xylophone, guimbarde, kazoo).
Il est possible, en étant tout de même extrêmement difficile, de ne pas être sensible au charme d'Anita si vous êtes la réincarnation de Ray Charles. Dans ce cas, certes extrême mais sait-on jamais, tout arrive au Bordel, je peux vous proposer en remplacement le sourire tellement désarmant de Jessica Lownds qu'il faudrait vite l'envoyer faire la paix au Proche-Orient. Quant à son regard, il ferait fondre n'importe quel belligérant sans utilisation de napalm et ça, c'est bon pour la planète.
Bon puisqu'il en faut un peu pour tout le monde, rajoutons ces trois réveils au lit olé olé et on est quitte.
Vite, il est temps de passer à un peu d'art avec Konstantin Andreïevitch Somov, "Les amoureux" en 1933, un portrait de Lilly Steiner par Egon Schiele, un "Noisetier en fleur" par Vincent Van Gogh en 1880 et "The sun and the silhouette of dandelions, Konpira Shrine Park Nagasaki", un daguerréotype unique de 16.5 x 11.9 cm très précisément par Takashi Arai, réalisé le 16 mars 2014 à 16h43, 52 secondes et treize centièmes.
Et il est l'heure de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs de la semaine sponsorisés par une grande marque genevoise de montres de luxe que nous ne citerons pas par un souci de discrétion et de neutralité tout helvétiques qui les honore.
Et c'est tout pour aujourd'hui mais je vous rappelle que si le Bordel est déjà lu dans 153 pays (3 nouveaux cette semaine dont la Mongolie, ô, joie), il reste encore des lecteurs à trouver dans pas mal de pays comme le Nicaragua (si vous avez des amis dans la junte), au Guyana et dans quelques pays en Stan (Turkmenistan, Ouzbekistan, Tadjikistan, Edmonrostan) et en Nouvelle-Guinée qui résiste encore et toujours. Alors merci de partager ce bordel n°366 tout autour de vous avec vos amis eud' partout pour qu'ils le partagent avec leurs amis eud' partout et ainsi de suite jusqu'au premier bordel international worldwide. Un jour. Eud' partout.
N'oubliez pas enfin que vous pouvez vous abonner à ce blog pour queutchi, rejoindre sa communauté de plus de 2000 membres sur Facebook ici facebook/apreslapub et que vous pouvez laisser une petite piécette sur la table basse comme toutes les semaines pour améliorer l'ordinaire de l'équipe technique au fond de la cave sur la Cagnotte du Bordel. Merci pour eux. Il est temps, au millionième de seconde près à ma Franck Muller à quantième perpétuel séculaire de vous souhaiter un bon vendredi, un bon week-end et à la semaine prochaine.