5 Juillet 2018
... Il semblerait, apparemment, selon des sources concordantes, que nous soyons déjà vendredi. C'est possible. Bon, après, avec toutes ces fake news, on n'est plus jamais sûr de rien mais admettons. Nous sommes donc vendredi, la température monte, les jupes raccourcissent, les terrasses font du bondage et tout ceci est bien excitant et l'été est là et Youkaïdi et Youkaïda comme disait Hamster Jovial de retour du bois. Et plutôt que de regarder autour de nous le bordel ambiant sur toute la planète, concentrons-nous sur notre Bordel à nous et démarrons en couleur et dans la bonne humeur par quelques unes des réalisations récentes à Barcelone d'un cabinet qui a la frite, le cabinet Maio, à voir plus en avant eud' par ici : Maio (mouillez le).
Ces extraordinaires chiens faits de chutes de tissus et de chiffon ne sont ni de Holly Johnson, ni de Holly Golightly, ni de Holly Hunter, ni de Holly Pears, ni du même Holy Grale cher aux Monty but plutôt de Holy Smoke dont le site, si ça vous dit est rien que pour vous et eud' par ici : Holy shit, voilà Holy Smoke
Quant à l'incroyable créativité visuelle d'Ofer Dabush (non, ce n'est pas une proposition d'ordre sexuelle, c'est son nom), je vous laisse seul juge tel Roy Bean et parce que toute l'équipe technique au fond de la cave n'a pas son mot à dire sur les choix artistiques de ce blog, manquerait plus que ça, non mais oh et pourquoi pas un syndicat et pour le reste d'Ofer, c'est cadeau, c'est sur la maison, c'est offert, c'est par ici Ofer Dabush (kababouchkababouckayaya)
En passant, profitez-en pour gober un ecstasy Trump (ça vient de sortir, c'est en vogue aux States), pour admirer Zoé Mozert peignant l'une des plus célèbres affiches de l'âge d'or du cinéma, celle de "The Outlaw" de Howard Hugues avec la sulfureuse Jane Russel dont la plastique avait tellement chamboulé les membres du Code Hays qu'ils en avaient fait décaler la sortie. Et enfin, un C3 au frais. Un peu comme un autre Hugues que Hugues.
Passons si vous le voulez bien par l'univers chatoyant, cyanomagentesque et nocturne de l'excellent photographe Neil Kryszak (comme Chris Isaac mais en bordel et avec un K) et si vous ne voulez pas, ben c'est dommage parce que la suite du Bordel est par là.
À croire qu'il a dû voir le Suspiria de 1977 de Dario Argento car certes ça fout les cocottes mais quand même, rhâââ, qu'est-ce que c'est beau.
Un commentaire en live, Liv ? Es-tu vraiment là, en fait ? Es-tu même vivante, Liv ? Are you born ? Are you alive ? Are you born to be alive, Liv ? (merci à Nelson Montfort pour cette traduction, thanks Nelson Montfort for the translation).
Merci Liv. Thanks, Liv. Muchas gracias, Liv. Obrigado, Liv. спасибо Лив. O ṣeun, Liv. Paxm... non c'est bon Nelson, on va se passer du Khirgiz, merci.
Passons si vous le voulez bien aussi à Walt Whitman (pour plus de Walt, c'est par ici c'est jeudi c'est poesie de Walt) et Warren Fritzinger aux docks de Camden en 1890, un collage d'André de Dienes de 1950 cause qu'on se fout pas de votre gueule au Bordel et deux nonnes à l'exposition Calder de la même année par Imogen Cunningham elle-même et pour la même raison subséquemment mentionnée.
Et puis si ça ne vous plaît pas, la sentence est terrible : un mini-chauffage électrique au max sur les yeux et une blanche colombe de Mireille Mathieu à fond les ballons. Ils n'ont rien trouvé de plus efficace à Guantanamo.
Au niveau du point de vue des damoiseaux, nous avons un homme sans tête, ce qui, vous l'avouerez peut être assez pratique, un Gregory Peck vraiment impecc' et un happy Schwarzy pour le 4 juillet qui vient de passer en 'Murica, land of the free but mostly white and rich.
Un petit bain, un petit bar, un petit verre, une petite sieste, un petit étirement, un petit bisou, un petit regard et on repart.
Mais où donc ? Mais vers Taylor Banner qui, après une recherche très approfondie et étonnamment tatillonne de toute l'équipe technique au fond de la cave, n'a rien à voir avec Hulk ou David Banner. Ni avec Taylor Izritch, idole de Savile Row ni avec Taylor Swift. Non parce que, comme ça, en jetant un œil, on aurait pu douter. Mais en fait, non.
Vite, passons à de l'art et de l'art de qualité avec Kysa Johnson, "Blow Up 315 - Subatomic Decay Patterns" de 2017, un "Rotorelief No. 10" de 1935 by Marcel Duchamp himself, un chti Sam Francis, "Black and Red" de 1954 parce que ça ne fait pas de mal, un "Spiral Screw Flowers I" de 1932 par Paul Klee pour la même raison et un Walter Fusi pas tout jeune, ah, le vieux Fusi, "Senza titolo" de 1967, année pré-pré-érotique s'il en est. Et il en est. Puisqu'on vous le dit.
Il est temps de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs de la semaine car avec la chaleur qui fait, on ne va pas vous refourguer de vieux messages qui sentent de la semaine précédente. Du frais ici, messieurs dames, rien que du frais.
Et c'est tout pour aujourd'hui mais si vous avez bien profité du Bordel, n'oubliez pas d'en faire profiter les autres en le partageant via Facebook, Twitter ou autre moyen à votre disposition ci-dessous. Vous pouvez aussi vous abonner à ce blog ou suivre sa page Facebook ici Après La Pub chez Zuckerberg pour rejoindre les plus de 2000 fans en délire qui y sont déjà. Et si vous vous êtes vraiment éclaté(e), vous pouvez aussi laisser ce que vous voulez dans la cagnotte du Bordel ici Soutien au Bordel du Vendredi (donation en lingots et petite coupures acceptées). Et sur ce, c'est pas tout mais c'est l'heure du Mojito (quelle que soit l'heure à laquelle vous lire le bordel, c'est, potentiellement, l'heure du Mojito) alors bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.