20 Juillet 2018
... Benalla ici, Benalla là, Vladimir Poutine ici, Vladimir Trump là, un bus ici, un bus plus là, il semble inutile de dire que cette semaine a été un sacré gros bordel mais disons-le quand même parce que je fais un peu ce que je veux ici vu que c'est mon blog. Oui, quelle belle semaine bordélique faisant suite à un magnifique dimanche en bleu sur le toit du monde. Il y a donc une logique dans cet énorme Bordel mondial à ce qu'ici aussi, ce soit un petit peu le bordel. Mais un bordel sympathique, un bordel qui prête à rire ou au moins à sourire, ce que ne manquera pas de faire le travail superbe et rafraîchissant de María Ortega Estepa dont le compte Instagram est sis ici si ça vous dit d'en voir plus sur elle C'est par ici Estepa
Un peu plus loin, de l'autre côté de la Manche, le chef Ben Churchill est en train de créer la sensation avec ses plats défiant nos yeux qui n'en croient pas nos oreilles qui en tombent de nos genoux (ou un truc comme ça). Le Food Illusionist, comme il aime à s'appeler, est capable de vous concocter des plats déconcertants comme ce cendrier en panacotta à la vanille, gel de lapsang fumé, poudre de meringue et chocolat ou ce gâteau au citron, chantilly et gel de citron jaune ou encore ce Parfait à l’orange, bubblegum et poudre de meringue en forme d’orange pourrie ou encore cette éponge gâteau à l’huile d’olive avec chapelure à la menthe, mousse de lait sucré et purée de pommes au four. Et si ça vous dit d'en voir plus, sa page Facebook est ici : Chef Ben Churchill
Mais tout de suite, passons à ce balai à chiottes d'une rare efficacité, à ces jeux de société d'une époque fort heureusement révolue (et souhaitons qu'elle le reste encore longtemps) et à ce gastéropode géant monté d'un nain de jardin géant parce qu'ici aussi, c'est un petit peu mon blog et j'y fais ce que je veux.
Embrayons directement sur le Harvard Art Museum (voir ici Harvard Art Museum) où sont gardés certains des pigment historiques les plus rares au monde comme ce vert émeraude qu'affectionnait tant Van Gogh. Un pigment concocté à base d'acéto-arsénite de cuivre, une poudre fortement toxique utilisée autrefois pour dératiser les immeubles parisiens ou ce bleu outremer cher à Botticelli, fruit du broyage du lapis-lazuli des carrières du Badakhstan (désormais l'Afghanistan) ou ce jaune indien à base à partir d'urine de vache nourrie exclusivement de mangues ou encore ce brun Momie, très en vogue fin XIXe, réalisé à partir de résines récupérée sur les bandelettes entourant les momies. Mais non. Mais si, on vous dit.
Si vous êtes déjà fatigué(e) dans ce bordel, profitez-en pour poser votre auguste séant sur ce canapé issu du lounge dédié aux femmes de la gare Union terminal de Cincinnatti, œuvre de Jean Bourdelle en 1933, ce qui ne nous rajeunit pas.
Car il nous reste du chemin à parcourir pour aller saluer la mémoire du fabuleux Oscar Niemeyer dont les œuvres monumentales sont visibles à Brasilia et ailleurs, comme Place du Colonel Fabien à Paris (exemple non contractuel, y'en a d'autres).
Il nous reste encore à nous pâmer de la beauté de ces pages décrivant les différents styles décoratifs grecs, chinois, japonais, indiens, perses et arabes représentés avec talent (et minutie et de l'aquarelle et du talent) par H. Domeltsch dans "Der Ornamentenschatz", publié en 1887 par J. Hoffmann et encore visible à la Sterling and Francine Clark Art Institute Library des fois que vous passiez devant totalement par inadvertance au détour d'un raccourci que vous cherchiez avec David Vincent pour éviter des mecs avec le petit doigt tout raide. On ne sait jamais. Ça peut arriver. Ils sont partout les chinois du FBI de l'espace.
Et puis si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec Eddie Van Lee, le fils d'Eddie Van Halen et de Bruce Lee (ah, on me dit dans l'oreillette que ça n'est pas possible et que ce serait plutôt le fils d'Eddie Van Cleef et du General Lee, non, pas la voiture de "Cours après moi, shérif", le vrai Général, celui de Gettysburg et d'Appomattox).
Enchainons avec un Woof of Wall Street, un Einstein bien guilleret à l'ouverture de la World Fair en 1939 à New York et l'USS Burton Island, l'USS Atka et l'USS Glacier poussant ensemble un beau petit iceberg de leur chemin, vers la station de McMurdo en Antarctique histoire de meubler le 31 décembre de 1965.
Afin de poursuivre dans des conditions sympathiques ce bordel, permettez-moi de vous proposer de choisir parmi ces bolides qui chient un peu la classe tant que vous ne prenez pas la bleue du bas cause qu'elle est pour moi. Au niveau de l'équipe technique au fond de la cave, elle n'a qu'à marcher car ils vont tout me saloper la banquette arrière alors vous êtes bien gentils mais non merci.
Passons à ce nouvel outil de pointe pour notre Genndarmerie Nationaleuh (avé l'accent), ce petit coin de paradis sans Bounty mais ave tout ce qu'il faut et pour la suite de ce bordel, prenez l'escalier ce qui ne sera, certes, pas chose aisée avec votre Porsche mais que voulez-vous, faut ce qu'il faut et quand on aime, on ne compte pas et ce serait dommage de rester là et puis vous bouchez le passage pour les autres derrière alors avancez.
Oui, Wonder-Woman, un nouveau tour de magie ? Un nouveau tour de ? Un nouveau tour ? Bon, on a compris, merci Wonder, c'était super.
Passons à Ella Fitzgerald chantant au club Mr. Kelly’s à Chicago, en 1958. Des superbes images par Yale Joel qui n'a rien à voir avec Billy ni avec l'université, on s'est bien renseignés et catégoriquement, c'est non.
Si vous aimez que ça swingue mais que ça bouge aussi comme une lionne en chaleur, je me permets à l'instar de toute l'équipe technique, de vous proposer ces quelques images d'Ike et surtout de la féline Tina Turner photographiés par Gjon (oui, Gjon. Et alors ?) Mili pour Life magazine en 1970, année de qualité puisqu'elle vit naître votre serviteur.
Bon, si vous avez un petit creux, c'est le moment de vous y mettre car le Bordel n'est pas terminé.
Pourquoi, par exemple, n'irions-nous pas tous ensemble vers quelques images de la sérié "The Outer Limits" avec l'épisode 6 de la saison 1 "The man who was never born" ? Hein, pourquoi pas. Et blam, voilà. C'est un peu comme ça au Bordel, une envie, un délice.
Et puis si ça ne vous plaît pas, vous n'avez qu'à appuyer sur le gros bouton d'éjection du Bordel situé ci-dessous à votre attention.
Quoi, qu'est-ce qu'il ya a ? Aaaaaaaaaaaaah, tu m'as fait peur, Junior. Déconne pas avec ça, j'ai le cœur grenadine, d'accord mais fragile aussi.
Et puis si ça ne vous plaît encore et toujours pas, ben dis donc, vous êtes résistant(e) et ensuite, z'avez qu'à voir ça avec Margaux. Ou Mariel. Non, c'est Margaux (dans "Lipstick" de 1976, film de Lamont Johnson, 89 minutes, musique de Michel Polnareff et costumes de Jodie Lynn Tillen car Donald Cardwell s'était fait excuser avec un mot de sa maman).
Que serait un bordel sans donzelles ? Pas grand-chose, concédons-le. Alors hop, une Liv Tyler lippue comme Papa, une Eva Green qui se prend pour Marie-Pierre Casey, une Tina Louise toujours aussi exquise et une Teresa Graves qui prône la paix et l'amour et si elle fait un prix de groupe, c'est ok pour les deux.
Mais aussi cette inconnue au regard déconcertant (et des deux yeux, en plus), ce rai dont on se rendrait jaloux (image par Daniel Coburn), un gâteau sucré salé à consommer sur place, sur le pouce ou sur ce que vous voulez et une lectrice du Herald Tribune et c'est toujours ça que Breitbart News n'aura pas.
Donzelles enfin, avec cette fenêtre pour une possible ouverture, ces voilage de fort belle qualité, cette petite pause aquatique sympathique et le joli minois d'Amina Aurdrey. Amina, les gens du blog, les gens du blog (arrêtez de baver), Amina.
Et comme il se doit en 2018 de respecter une certaine forme de parité (quand il a envie), le Bordel ajoute quelques damoiseaux sélectionnés avec soin à votre attention et c'est toujours mieux que ce soit à votre attention plutôt qu'à celle de ce collègue de bureau qui sent la transpiration.
Il était impossible après ce dimanche historique de ne pas revenir sur l'exploit magnifique de l'équipe de France de football en finale du Mondial dans ce Bordel. Après ça, on peut mourir, pas tout de suite, le plus tard possible mais on peut mourir comme disait Thierry. Mais que ce fut intense, émouvant, pas toujours beau mais prenant, alors hop, une grosse sélection des meilleures images de la finale.
Si le match ne fut pas totalement à la hauteur de l'événement, s'il ne fut pas toujours flamboyant, la joie de ce groupe, de cette équipe et de tout le pays derrière elle (à part Olivier Legan) était belle à voir et à vivre et pour ma part, ce fut dans le bar-tabac de Croth (27) avec des amis stressés, tendus, outragés mais finalement libérés.
Une joie indescriptible, déraisonnable mais c'est toujours ça que les Teutons, les Belges, les Brésiliens, les Portugais, les Espagnols et les Croates n'auront pas. Champion mon frère, champion, ma sœur.
Bravo à toute cette équipe, à ce groupe uni autour d'un sélectionneur lucide qui sait que la flamboyante n'est pas forcément le plus droit chemin vers la consécration. Mais qu'importe, on fera mieux plus tard. En attendant, savourons (sauf Olivier Legan).
Profitons de ces moments de joie, d'apaisement (sauf si vous bossez au Drugstore Publicis), de joie communicative et puis, commencer l'été avec la banane, ça ne résout pas tout mais ça fait déjà du bien.
Mais n'oublions pas pour autant que le foot n'est pas tout et que l'art, c'est bien aussi avec Charles Green Shaw, "Interior no.2", 1966, une "Composition" de Jean Hélion de 1934, "Valparaiso" par Frank Stella en 63 et Leslie Wilkes, "Untitled 12.04", de 2012.
Je vous en mets un peu plus ? D'accord. Henri Delcambre, "La roue", 1953, Josep Maria Subirachs, "Céline" non daté, un "PH - 21" de 1962 par Clyfford Still, Richard Holzschuh, "Wind Goddess" de 1975 et "Rome" de Jean-Michel Basquiat en 1984. Voilà. Là, on est bien.
Et il est temps de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs qui n'attendent que vous et comme le Bordel est à la bourre, on va pas tourner autour du pot en chiant dans le ventilo.
Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous avez la bonne idée de partager ce Bordel avec tous vos amis avec les moyens techniques ci-dessous prévus à cet effet. Vous pouvez toujours vous abonner à ce blog, suivre sa page Facebook ici Après La Pub ou laisser une petite contribution dans la cagnotte du Bordel ici Soutien au Bordel du Vendredi. Et sur ce, c'est pas tout mais ON EST CHAMPIONS DU MONDE, BORDEL ! et bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine, sauf si le Bordel décide de prendre ses quartiers d'été et ça discute ferme avec l'intersyndicale de toute l'équipe technique au fond de la cave.