20 Septembre 2018
... Il est assez incroyable de constater à quel point les vendredis se reproduisent vite. À mi-chemin entre le lapin et le mogwaï (bien que le vendredi puisse être mouillé sans crainte), la capacité de reproduction du vendredi est assez impressionnante. À peine le temps de prendre un brief le mardi, de gratter quelques scripts, radios et presses bien senties et blam, encore un vendredi. Alors puisque nous sommes bien le dernier jour non chômé de la semaine et qu'il est d'usage en ces pages de célébrer un rite quasi païen et néanmoins bordélique, allons-y pour cette 383e édition du Bordel du Vendredi qui nous rapproche inlassablement de l'anniversaire décennal de ce blog. Oui, quasi 10 ans que toute l'équipe technique est enfermée dans la cave, 10 ans de Bordels du Vendredi, 10 ans de textes à la sauce gribiche pour accompagner le tout. Et cette semaine ne dérogera pas à la règle avec pour commencer le travail au charme désuet de l'illustrateur Paul Thurlby (pas Furby, il n'est pas si poilu) pour vous en mettre plein les mirettes d'entrée, comme ça, ça c'est fait. Pour en voir plus, c'est eud' par ici Paul Thurlby et là aussi Encore du Paul Thurlby ? Pas de soucis.
Mais sans transitions si ce n'est autre que "sans transitions", ce qui est en soi déjà une sacrée transition, découvrons la Clay-House-6, sise à Lombok, réalisée par l'architecte Budi Pradono qui avait un container en trop alors tant qu'à faire, autant l'utiliser car comme disait Guy Roux "Faut pas gâcher" et le bon sens auxerrois, ça marche aussi très bien en Indonésie. Vahirua ! Sur ta ligne ! (excusez-moi, une rechute d'AJA)
Sachez que ce petit coin de nature ci-dessous vous est offert par Leah Berman dont, par un hasard tout à fait étonnant et absolument fortuit je vous jure, vous pouvez découvrir le compte Instagram fourmillant de jolies images qui font du bien eud' par ici Leah Berman on Instagram pic et pic et colegram.
Pour des petits coins moins natures et plus décatis, les dessins précis, maniaques et post-apocalyptiques d'Hisaharu Motoda à voir plus en avant eud' par ici : Tagada Tagada voila Motoda
Sinon, j'ai la carrière de Brad Pitt résumée en quelques croquis bien chiadés si t'as 5 minutes de plus à perdre pour prouver ton immense culture cinématographique acquise sur IMDB et je ne sais pas ce qui me prend de vous tutoyer, excusez-moi, un moment d'inadvertance.
Et pour les curieux ou les curieuse, toute l'équipe technique m'a ressorti de sous les fagots (il en ont plein dans la cave, l'automne arrive et il fait vite froid en bas) cette incroyable "Sauterelle" de chez Commentry-Fourchambault et Decazeville (n'oublions pas Decazeville), 84, rue de Lille à Paris car oui, pendant 14-18, on utilisait encore des arbalètes pour trucider du Boche avant de se faire trucider soi-même et vous pourrez un peu vous la péter ce soir auprès de vos amis avec cette Sauterelle et c'est aussi un peu ça, le Bordel.
Si vous êtes las, c'est là. Si vous n'êtes pas là, vous ne lirez pas ces lignes et si vous êtes là mais pas las, allons-y. Où ? Par là.
Car il serait dommage de se priver de la divine expérience de la rencontre avec le travail du photographe Ezra Stoller, pionnier du mouvement photographique "American Modernism" et pour en savoir un chouya plus, c'est eud' par ici Ezra Stoller alors que pour Jean-Eudes, c'est par là Pas Ezra Stoller.
Oui monsieur, un commentaire, un avis, une expérience à nous faire partager ?
Soit. Chacun est libre de s'exprimer comme il le souhaite et l'équipe technique note votre intervention 4.7, 4.8 et 4.6 pour le programme technique, principalement. Oui, mademoiselle, un avis prépondérant également à nous soumettre ?
Merci bien beaucoup. Passons donc à la suite constituée d'un Kama-Sutra de triangles, oui c'est crade, Chuck Norris en Ninja Warrior alors attention, hein, bon et le heaume sweet heaume de de Jacques II d'Angleterre datant de 1686 et c'est pour moi, ça me fait plaisir et puis je fais un peu ce que je veux ici vu que c'est mon blog.
Allez, cure générale de sourires pour tout le monde (oui, toi aussi qui vient de découvrir le Bordel et toi là-bas, caché derrière le poteau rose) et on y retourne comme disait Mylène Farmer dans "Pourvu qu'elles soient douces" et Rocco dans Mylena.
Ajoutons donc une maison dans un tronc, un sacré beau tronc, à Washington D.C en 1923, Paul et Michelle, sa belle, deux mots qui vont très bien ensemble, très bien ensemble et une fleur de magnolia par Imogen Cunningham en 1925 car finalement, Robert Mapplethorpe n'a pas inventé grand-chose à part l'auto-portrait approfondi.
Si vous avez eu, à un moment ou à un autre de votre vie, pour une raison qui vous est tout à fait personnelle (et sachez qu'ici au Bordel, on respecte l'anonymat; c'est sacré), vous avez eu un jour envie de jouer avec Edward Norton, c'est le moment. Là. Tout de suite. Carpe Diem. Avec ou sans gluten.
Et si à un autre moment, vous avez envie de voir "La Ligne Rouge" de Terrence Malick, plus qu'un film, une poésie sur la vie, la guerre, la vraie, celle où il n'y a ni vainqueurs ni vaincus, seulement des morts et des vivants, en sus d'un casting 8 étoiles dont Sean Penn, Jim Caveziel, John Cusack, Nick Nolte, Adrien Brody, John Travolta, George Clooney, Jared Leto, Woody Harrelson, vous ne perdrez probablement pas votre temps.
Si ceux qui n'étaient pas las le sont désormais, c'est là.
Ou là mais ça peut vite tourner olé-olé.
Que nous reste-t-il ? Une ingénieure de qualité directement connectée à vos neurones qui me dit que vous souhaitez ardemment voir Sitting-Bull, assis, forcément du côté gauche de votre image avec à ses côtés Swift Bear, chef Arapaho et Spotted Tail, chef du clan des Brûlés de la tribu des Lakota. Debout, les accompagnent Julius Meyer, interprète, trader et dealer de curiosités chinoises, indiennes et japonaise et peut-être grand père de Russ mais c'est pas sûr, on revient vite vers vous et Red Cloud, chef Oglala et là, c'est confirmé par des messages de fumée que j'interprète en direct devant vous : "Red Cloud Grand Chef Oglala, Meyer, escroc, pourri, rends calumet sacré immédiatement. Stop". Et puis si ça ne vous plaît toujours pas, voyez ça avec Ma. Pas Ma Dalton? Ni Ma Baker. Magnum 44.
Sans donzelles, le Bordel perdrait sa raison d'être. Mais ici, les pensionnaires sont toujours bien loties et ça n'est pas Sofia Loren qui nous dira le contraire bien qu'elle reste muette, ce qui constitue un mystère de plus dans ce Bordel. Mais on n'est pas à ça près à l'heure du jour J d'aujourd'hui.
Et pourquoi pas rajouter une délicieuse Gene Tierney car 1. Je suis le propriétaire légitime de ce blog, celui là-même qui vient de se délester de quelque dizaines d'euros pour payer son compte Premium arrivé à échéance et 2. Bordel, Gene Tierney, tout de même.
Et pèle-mêle, rajoutons un bidon tout doux, une Tatiana toute iiiihaaaa, une Marilyn avec le feu au cul et un problème de lombaires, là, en L2 et L3, ah si, c'est flagrant, on ne voit que ça.
Vite, passon à de l'art avec une composition de 1945 de Fernand Léger, Léger, Léger (ah non, ça c'est Tournesol), un masque de 1932 d'Harald Schmitz, "Le peintre et son modèle" par Pablo Picasso en 1927 et Morris Louis, attention chaud devant, "Hot Half" de 1962, année moyennement érotique mais après, c'est un peu aussi ce qu'on en fait.
Trois sculptures de Marino Rossetti et Wang Xiaosong, "Dissolving I" de 2011 et on commence à être pas mal.
Alors si on rajoute un peu de Nick Hall, un "Untitled" de 1966 de Piero Dorazio, des tenues de sports par Kazimir Malevitch en 1931 et un petit "Tridim-Cristal-W" de qualité et de Victor Vasarely vers 1968-1969, année nettement plus érotique quoi qu'on en dise, eh ben là, on est bien.
Bien à point pour profiter des célèbres Messages à Caractères Informatifs de la semaine qui piaillent d'impatience - ki, kii, kiii - vous avez entendu ? Alors ouvrez, ouvrez la cage aux Messages à Caractères Informatifs et laissez-les s'envoler, c'est beau et c'est pas le tout quand même, hein mais on ne va pas traîner.
Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si dans votre habituelle grandeur d'âme vous souhaitez partager ce Bordel avec des nécessiteux, des amis ou juste des collègues ou si vous voulez faire sonner la cagnotte du Bordel ici Soutien au Bordel du Vendredi pour avoir passé un bon moment sur ces pages aujourd'hui qui ou pour l'ensemble de son œuvre (en 12 volumes cuir plein peau). Vous pouvez aussi rejoindre la communauté Facebook du Bordel eud' par là Après La Pub sur Facebook et sur ce, c'est pas tout mais l'automne nous attend alors bon vendredi, bon week-end avec les marrons et les feuilles qui tombent et à la semaine prochaine.