1 Mars 2019
... Après une longue pause nécéssaire à défaut d'être salutaire, le Bordel du Vendredi est de retour. Et ce, pour une raison simple : ici, c'est mon blog et j'y fais ce que je veux. Quand j'en ai envie. Par exemple, avant, je n'en avais pas envie. Et puis ça m'a manqué un peu. Et puis un peu plus. Et puis j'ai lu tous vos commentaires tellement gentils. Et puis advienne que pourra et qui vivra verra et que sera sera (forever will be, will be). Voici donc le Bordel du Vendredi n°384 quelques mois après le n°383, ce qui, somme toute, respecte une certaine logique au niveau du Bordel. Ce Bordel sera constitué d'images éparses vues çà et là, remisées par devers moi et reversées ici en ce vendredi béni, alléluia, gloire à personne si ce n'est la toute nouvelle équipe technique (des petits Tamouls très bien) sise au fond de la cave qui vous a concocté un Bordel du feu de personne puisque selon le grand Bukowski "Dieu est un endroit paumé sans steak" mais maintenant qu'il y a des McDo partout, on peut considérer qu'il n'y a plus d'endroits paumés sans steak. Donc Dieu n'existe pas. CQFD. D'où, pour compenser, cette-pizza-burger-taco-pita de bon aloi ma foi et puis une assiette cause que ho, on n'est pas chez Flunch, une banane volante à défaut d'être flambée et une canette à Kubrick avec de l'Agent Orange dedans. Non, pas Donald.
Sans transitions, ça suffit Marie-Laure Augry maintenant, on a dit non, passons à ce fidget spinner lumineux tricolore de qualité, ce bus pour tous vous embarquer vers la suite constituée présentement de cet accessoire à bébé absolument tout à fait jubilatoire et ce mot qui sied bien au Bordel, explorateur au long cours avide de découvertes et de rencontres parce que vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation, moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée. Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ça n’est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu : et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie... je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? », et bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour, ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain qui sait ? Peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi. Mais poursuivons.
Un petit test oculaire pour bien vous remettre dans le bain du Bordel et vous pourrez passer ensuite en rangs serrés dans les salons privés placés à l'avant et à l'arrière de l'appareil en suivant fidèlement l'éclairage au sol.
Qu'avons-nous encore eud' par là ? Mais une magnifique carte de la région parisienne de 1929, une journée dans la vie d'une légende par le forcément légendaire Eric Idle (gloire à ton nom et à Terry Jones, Terry Gilliam, John Cleese, Michael Palin et Graham Chapman pareil), les paroles manuscrites du hit des hits et puis si ça ne vous plaît pas, voyez ça directement avec l'auteur. Ça tombe bien, il est là.
Embrayons sur la découverte d'un précurseur français, oui môssieur, oui médème, de la photographie et du voyage au long cours qui n'est pas Albert Kahn puisqu'il s'agit du fabuleux, de l'incroyable, de l'époustouflant Joseph-Philibert Girault de Prangey dont j'ai découvert le travail récemment par le biais de cet article du New York Times en lien ici Oui, j'assume ma curiosité jusqu'au bout, je veux voir le travail de Girault de Prangey. Ci-dessous, quelques daguerréotypes ramenés par JP, allez je t'appelle JP, moi, c'est PA, de ses pérégrinations à travers le monde. D'abord, un magnifique autoportrait du sieur, un portrait d'Ayoucha, originaire du Caire vers 1842-1843, le Parthénon (côté nord-est, me sussure-t-on à l'oreillette, merci l'équipe technique pour cette précision essentielle à la bonne tenue du Bordel), la porte d'Antioche à Alep en Syrie en 1844, le Forum à Rome vu du Mont Palatin en 1842, une vue splendide du Constantinople de 1843 et des Tuileries deux années avant.
Si vous êtes déjà las là, posez-vous là dans cette étude de chambre de fille par Franz Exler en 1905 avant d'affronter les piétons de la 5e Avenue en 1970 par Andreas Feininger et au niveau de la saucisse comme dirait quelqu'un que je connais bien, il y a deux écoles : sans pattes mais en bonne compagnie ou sur pattes mais en bonnet péruvien. Là, autant ici, c'est mon blog, autant c'est un petit peu votre choix.
Allez, on se secoue un peu, on pense fort à Véronique et Davina et un et deux et trois, on y va en cadence car il reste encore de quoi faire dans ce Bordel.
Ah, excusez-moi, un appel d'un autre siècle. Molitor 10 56, j'écoute ? Oui ? Bien sûr madame, il reste de la place au Bordel. Non, les réservations ne sont pas obligatoires. Oui, nous vous attendons avec vos amis. Non, pas de dress code formel.
Driiing. Oh mais quelle surprise, qui cela peut-il bien être ? Mais la splendide Vivien Leigh (par John Everard en 1935) accompagnée de son ami Roy Orbison sans ses cloches tubulaires mais avec son kart kité sport avec un carbu de 14 et des freins en tungstène, une brochette de Kennedy fans de selfie, un Docteur Injustice toujours aussi cassant au niveau de l'atémi dans ta face et Hank qui fait les courses au supermarché pour contenter tout le monde et Hank, laisse-moi te dire que c'est une putain de bonne idée mais n'oublie pas mes Mister Freeze, siouplaît.
Baladons-nous à travers les couleurs chatoyantes des nouvelles banlieues de l'époque de Robert Doisneau, des jardins de Montreuil aux tours flambant neuves de Gennevilliers et de Noisy-le-Grand à Ivry (sur Seine, à ne pas confondre avec l'Ivry mon fils, ma bataille), le tout étant issu d'un livre sobrement intitulé "La Banlieue en couleur" que je m'offrirai un de ces jours. One day you'll be mine. Oh Yes. One day, you'll be mine.
Il est ici de coutume d'offrir en sacrifice au Bordel une sélection de demoiselles et damoiseaux triés sur le volet et après concertation avec toute l'équipe technique Tamoul et moi-même, surtout moi-même, il ne semble y avoir aucune raison valable pour que ça ne soit pas le cas dans ce Bordel n°384 alors allons-y avec un damoiseau au sortir du lit, un Harrison au meilleur de sa forme, un Sean assez objectif, un Louis vraiment en or et sinon, t'as le bonjour d'Alfred.
Quelques demoiselles également issues d'une sélection drastique dans laquelle l'équipe technique n'a pas son mot à dire, comme un peu dans 99, 99% des cas contractuellement parlant.
Et pour rappeler qu'ici aussi, à ce niveau précis du Bordel, vous êtes toujours sur mon blog et que c'est le mien et que j'y mets ce que je veux, je rajoute un peu de Lynda car jamais trop de Lynda ne nuit et puis merde, quoi, Lynda. N'est-ce pas, Lynda ?
Et puis si ça ne vous plaît pas non plus, voyez ça avec Liz. Liz, les casse-couilles du Bordel 384, les casse-couilles du Bordel 384, Liz.
Et puis là, comme ça, je vous mets la sublimissime pub de Spike Jonze pour MedMen, entreprise de cannabis thérapeutique dans un pays nettement moins con que le nôtre au moins sur cet aspect là. Attention, vous allez vous prendre une claque mais rien de psychotrope, rassurez-vous. Le titre de ce film ? "The New Normal", commençant dans la ferme de chanvre d'un dénommé ... George Washington vers 1790.
Vite, passons à de l'art avec une première œuvre signée de Frank Sinatra, yes indeed, the Voice lui-même, José Pedro Croft, "Sin título", 2011, gouache et graphite et "Deuton MC" de Victor Vasarely et de 1969, année tout à fait érotique alors que par exemple, 1265, moins.
Un bol de cerise par Wayne Thiebaud en 1987, "L'Acockalypse" vue par Jonathan Edward Guthmann (voir ici Jonathan Edwards Guthmann) et une superbe "distraction des études" par Jules Girardet de 1885, année quand même un peu érotique sous la soutane où sonne encore le tocsin de la jeunesse sur la rêche paroi de lin mal dégrossi qui mais je m'égare et poursuivons plus en avant, voulez-vous ? Vous voulez, avançons.
Les mobiles de Tomas Saraceno valaient également le coup d'œil et comme ce serait dommage de s'en priver et que je les ai sous le coude, autant les disposer ci-dessous à votre bon vouloir, messieurs dames.
Oui, ils sont là. Imaginez, depuis trois mois comme ils piaffent d'impatience. Les célèbres Messages à Caractères Informatifs du Bordel du Vendredi sont de retour (tambours, trompettes, cymbales) et ça va être difficile de les contenir plus longtemps, non Jeff laisse-moi tout seul, on va pas y arriver, je les contiens, arghhhhh (bruit de déferlement de bisons sur piste sablonneuse).
Et c'est tout pour aujourd'hui mais n'oubliez pas que vous pouvez toujours vous abonner à ce blog pour queutchi, ou le suivre sur sa page de fans en délire sur Facebook ici Après La Pub sur Facebook et qu'à défaut de vous demander un abonnement à ce blog (idée qu'on m'a proposé mais que je refuse), vous pouvez laisser de temps en temps la somme de votre choix sur la cagnotte du blog ici JE SOUTIENS LE BORDEL, BORDEL ! pour contribuer au bonheur de toute l'équipe technique au fond de la cave qui rêve d'un climatiseur à l'approche des beaux jours, climatiseur qui sera transformé en week-end Relais et Châteaux par votre serviteur. Et maintenant que le Bordel est de retour, ne vous privez pas de le partager avec dix amis autour de vous à chaque édition ou d'en faire la promotion sur FB, Twitter ou autre saloperie chronophage à votre disposition. En tout cas, le ménage a été fait à fond et sachez qu'hormis les tarifs de groupe (très abordables), le Bordel ne refuse jamais personne. Sauf les vraiment très très très cons. Sur ce, bon vendredi, bon week-end et peut-être, sait-on jamais, voyons voir, alors, à la semaine prochaine.
Ce Bordel est dédié à Ewa/Ô et à Emma et CJ mais si ça vous fait du bien qu'il vous soit dédié, il vous est dédié à vous aussi. Oui, toi. Et toi. Et toi aussi.