8 Mars 2019
... Autant après l'effort, c'est le réconfort (mi-temps pour les supporters, avec une bière Karcher, on ré-cu-père) autant après le retour, c'est le retour du retour. Oui, le Bordel du vendredi est bel et bien là, revenu d'entre les morts, iiiiiiiHiiii, zombie de lui-même, iiiiiHiiiHii, mais en forme et sans mâchoire qui tombe par terre en toute occasion et c'est mieux car fe ferait pas pfratiqufe. Oui, le Bordel is back, la Remontada del Bordel encore une fois même si on va quand même éviter les sujets qui fâchent et que ça picote encore pas mal alors passons dès maintenant et dès à présent voire présentement tout de suite au travail fin, délicat et à la pointe d'un stylo 0.2 et parfois 0.4 du brillant Bryan Schiavone qui se démerde pas mal en petits crobards de rien du tout un peu chiadés quand même. Et si ça vous dit d'en voir plus, c'est eud' par ici : Let's go to the sunshine blues certes mais d'abord chez Bryan Schiavone.
Allez hop, on embraye avec un traité sur la dissection des algues anglaise illustré avec brio et maestria, deux potes artistes aussi connus sous les noms de William Grosart Johnstone et Alexander Croall, le tout étant imprimé par Henry Bradbury chez London Bradbury and Evans vers 1859-60 et là, vous me dites : "Pourquoi ?" et je vous réponds que c'est normal, c'est comme ça, ici, c'est le Bordel et comme c'est chez moi, j'y fais ce que je veux.
Nous passons désormais à une altitude de 4300 mètres au dessus des coordonnées GPS sur neuf années d'un aigle solitaire que nous appellerons Pierre (RC Lens, Claude Leroy, toussa) et nous passons désormais à la verticale du port d'Anvers où il y a des containers et des containers alors que dans le port d'Amsterdam, il y a des bon, on connaît la chanson et nous enchainons direct avec ultra-frais, ultra-bright, Renée Simonsen pour un stage intensif de succès qui brille dans ta bouche et nous terminons par ce délicieux bubon piercing ou boucle d'oreille pour satisfaire les plus immondes d'entre vous (je vous vois, je vous note, je sais qui vous êtes).
Passons à ce tee-shirt géologico-anatomique de toute beauté et au moins de bonnet B, cette platine General Electric P351G toute choupinette avec ses enceintes qui crachent bien dans les 8/10 watts facile à pleine puissance, allons nous faire un peu les mollets à Chand Baori au Rajasthan et comme vous l'avez bien mérité, hop, c'est la maison qui régale : tournée de Tang pour tout le monde.
Et puis si ça ne vous plaît pas, changez de chaine. Ah non, pas de bol, c'est moi qui ai la zapette, mwarh arh arh.
Embarquons tous ensemble dans ce bus en partance d'Ulverston en Angleterre vers 1928 (un magnifique autochrome par Clifton R. Adams) pour nous retrouver devant cette splendide maison de l'architecte Gerrit Daleboudt à Amsterdam (photo par Hein Salomonson, le fils du fils de Salomon), prenons le thé le petit doigt levé dans le grand salon du Century Plaza Hotel à Los Angeles vers 1966 afin d'arriver pile à l'heure pour fêter la chandeleur avec Cary Grant et son chien Masa. Le célèbre Masa Grant.
Mais qu'avons-nous encore sous le coude qui fait comme une bosse ? Mais Albert Einstein en plein crincrin vers 1930, James Dean et Sal Mineo en pleine révélation vers 1954 et Dean Martin et Jerry Lewis vers deux grammes, deux grammes et demi de l'après-midi et poursuiaaaaaaaaaaaaaaaaaavons vers la suite de ce bordel.
Après la descente, il faut bien remonter vers ce petit nid douillet dans les rizières où nous attendent Nina Simone et Otis Redding même si dans la vraie vie, c'était plutôt au Hyatt Regency d'Atlanta en 1967 mais chut, ça m'arrangeait au niveau de la continuité du chemin de fer de la suite du bordel.
Oui, madame, vous désirez prendre la parole, émettre un avis ou ajouter un commentaire élogieux peut-être ?
Non mais ça va pas du tout là, vous allez d'abord nous soigner cette très vilaine peau et puis vous revenez nous voir ensuite, hein ? Oui, Bi-Oil. En jerrycans de quinze litres.
Ah ben voilà, c'est beaucoup mieux, mieux au point d'être tout à fait à point pour découvrir la splendide série "The Mask Series" de 1959 par Inge Morath, elle-même, excusez du peu et Saul Steinberg lui-même, oui, excusez du peu2 au carré.
Mais si ces masques ne vous sied... sie... (attendez je reviens, je vais vérifier la conjugaison du verbe seoir, ... ... ... ... ... ... ... bon, ça n'existe pas à la deuxième personne du pluriel, diantre, fichtre, il va falloir trouver un stratagème rusé) mais si ces masques ne sont pas en papier recyclé éco-responsable, cause que vous soutenez ardemment et avec une dévotion et une admiration sans failles de tout votre entourage, ouf, sauvé, vous avez encore la possibilité de devenir une autre tête de l'art et ça, il n'y a un petit peu qu'au Bordel que c'est possible, merci d'en convenir, vous en convenez ? bon, on va pas y passer 107 ans, vous en convenez. À la bonne heure.
Ah, excusez-moi, un télégramme. C'est Priscilla Beaulieu-Presley qui nous indique qu'elle aurait besoin qu'on lui mette de la crème dans le dos car Elvis est coincé aux toilettes et que, par chance, la température parfaitement idoine de la piscine de sa modeste villa de Beverly Hills pourrait susciter quelques envies auprès des lectrices et des lecteurs du Bordel qui sont les bienvenu(e)s et ce, même sans bonnets de bain ni maillots. Oui, au Bordel, on vous traite bien et sans chemise, sans pantalon.
Mais prenons ce joli bolide acidulé pour faire route à travers l'art en quelques crobards, passons cette flaque aurifère à mobilité aléatoire et... Spider ! Enfin, Spider, rhôôô, Spider, mais que dirait Tante May ? Attention, tu vas mettre de la toile partout. Mais passons.
Oui passons à autre chose que cette image impie et séditieuse car nous attend désormais Anita, rhââ Anita, et plutôt trois fois qu'une car voici Anita aux champs, Anita au bain et Anita au brushing échevelé, ha ha ha, arrête grand fou, tu me fais rougir et en noir et blanc, c'est une vraie performance et une preuve supplémentaire que le Bordel ne rechigne à aucun sacrifice pour vous satisfaire, merci de le souligner, zut, déjà fait).
Avec un peu de couleur, c'est tout de suite mieux, comme en témoigne ce délicieux maillot jaune a priori pas dopé (mais je demande à toute l'équipe technique au fond de la cave de bien vouloir enquêter derechef), ce maillot vert un tantinet juste pour garder la tête froide et ce maillot blanc qui désarmerait tout bélligérant, surtout quand il est porté par la somptueuse Neyreda Bird, joli petit oiseau de paradis qui revient en deuxième semaine dans le Bordel sous vos applaudissements nourris.
Et puis si ça ne vous plaît pas... Birgiiiiiiiiiiit ! Il semblerait que nous ayons quelques impétrants dans le Bordel de cette semaine, tu veux bien t'en occuper s'il te plaît ? Oui, en tranches bien fines, comme d'habitude.
Mais vite, passons à de l'art dans ce Bordel n°385 avec Amédée Cortier "Composition avec rectangles et cercles", quelques bouquets de forsythias par Lucy Culliton et "Mann mit Mashinen", oh là, calme-toi, Franz Wilhem, das ist nicht chez toi ici, on est en France donc on parle français, donc "L'homme et la Machine" par Franz Wilhelm (ouais bon, François-Guillaume) Seiwert. Et c'est de 1924, année peut-être érotique mais on se renseigne et on revient faire un point vers vous.
Ajoutons un peu de Jackson Pollock, "White Light", 1954, un soupçon de Jean Arp avec une maquette de l'affiche pour l'exposition "La grande aventure de l'art du XXe siècle" en 1963, John Craxton, "Study for Island Roadway", 1945 et rhâiâiâiâiâiâiâh, Maria Helena Vieira da Silva et un superbe "Musique De Chambre" de 1956 et là, on commence à être pas mal.
Mais loin de s'arrêter là ou ici ou encore sur le bas-côté, le Bordel vous propose un petit supplément d'âme gratuit avec l'aide de cette magnifique composition de Mies Van der Rohe, Mies, les gens du blog, les gens du blog, Mies, avec du Charles Kemper de 68, année presque érotique mais pas tout à fait dans "The artist Jan Burgerhout with a lover in a café ", avec du Wassily Kandinsky, "Schweres zwischen Leichtem" de 1924 parce qu'on ne se fout pas du monde au bordel et avec Yayoi Kusama, "Infinity Nets" de 1990 pour sensiblement les mêmes raisons mais en un peu plus bleu.
Et il est l'heure de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs de la semaine qui sont tous frais, qui sont beaux, regardez-moi cette belle marchandise, allez, vous m'êtes sympathique, je vous en fais treize à la douzaine.
Et c'est tout pour aujourd'hui mais n'oubliez pas que vous pouvez partager ce Bordel avec dix amis qui peuvent à leur tour partager ce bordel avec dix amis (ad lib), que vous pouvez vous abonner à ce blog, rejoindre sa page Facebook eud' par ici Après La Pub sur Facebook, allez viens, viens ! et contribuer au bonheur des petits Tamouls de l'équipe technique dans la cave en donnant ce que vous voulez pour le Bordel du jour ou pour l'ensemble de son œuvre depuis 2009 sur la cagnotte ici Toi aussi fais grimper la cagnotte Leetchi du Bordel du Vendredi.
Sur ce, pas ce ce là mais ce ce ici, c'est pas tout mais on ne va pas trainer non plus parce qu'il va falloir songer sérieusement à dépoussiérer le matériel pour les barbecues avec les beaux jours qui viennent et les promos de dingue sur les gencives de porc à Cora alors bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.