18 Avril 2019
... Blim, blam, une clope qui tombe d'un échafaudage, une cathédrale qui flambe et déjà, nous sommes vendredi. Les jours partent en fumée, eux aussi. Vendredi nous sommes donc et ça n'est pas parce que les millions tombent du ciel que ça ne devrait pas être le Bordel. Justement. Ça le justifie encore plus. Et comme ici, nous sommes attachés au vendredi et au bordel, l'un dans l'autre comme disait Ron Jeremy dans Marilyn Jess, c'est assez logique que les portes du Bordel du Vendredi s'ouvrent à vous (et à vos amis, invitez-les) et vous offrent une balade en terre inconnue, tellement inconnue que toute l'équipe technique tamoul au fond de la cave n'a pas réussi à trouver où. Mais c'est beau. Mais poursuivons, ça bouchonne à l'arrière.
Afin d'éviter les encombrements parmi les communs des mortels (pouah!), je vous propose d'opter pour un mode de transport sympathique et léger, léger, léger à part les 16 kilos de la robe et les deux kilos de maquillage. Mais faut savoir ce que vous voulez aussi, hein, ho, bon.
Nous pourrons ainsi nous rendre derechef chez les sympathiques Cohen à ZumikerstrasseItschnach, à vos souhaits, Küsnacht, à vos amours, Zürich, à vos lingots, en Suisse aux alentours de 1954-55 pour admirer leur toute nouvelle maison Phenix réalisée par les architectes Justus Dahinden et J. Wipf, oui, Wipf, alors qu'il est essentiel de noter, merci de bien sortir carnet et stylo, que la fenêtre en vitrail a elle été réalisée par Emmanuel Jakob et que les décors et les costumes ne sont pas de Roger Hart et de Donald Cardwell mais l'équipe technique vérifie quand même, au cas où.
Bon, c'est pas tout mais on a encore du chemin alors autant gagner un peu de temps avec les 302 chevaux de cette Mustang Fastback Shelby de 1965 refaite avec patience, une copine, des outils et du goût et visible plus dans tous les coins eud' par ici Une Mustang Fastback Shely, ça te dit chéri(e) ?
Moi, du moment que vous me laissez ma petite Dodge Challenger RT à moi pour jouer à Kowalski sur le périph', ça me va.
Passons si vous le voulez bien (et si vous ne voulez pas, c'est à peu près pareil) à ces quelques images magnifiques d'Au fil de l'eau, en V.O, The house by the river de 1945 et aussi de Fritz Lang car on n'a encore jamais vu une année réaliser un film jusqu'ici, surtout un film avec Louis Hayward, Jane Wyatt, Lee Bowman, Dorothy Patrick et des costumes d'Adele Palmer (prends ça, Donald Cardwell).
Inévitablement il fallait rendre hommage à la grande disparue auprès de laquelle tous affluent à coups de j'en ai une grosse, non, la mienne est plus grosse, le tout saupoudré de générosité totalement désintéressée (mais pour vos impôts, merci de vous adresser directement à notre intermédiaire aux Caïmans).
Allez, oublions tout ça avec un peu de Nicolas, La Cathédrale, 1955, visible aux Musée des Beaux-Arts de Lyon, si vous êtes le futur entraîneur de l'OL et que vous passez par là.
Et comme deux Staël valent mieux qu'un, je me permets de vous rajouter Notre Dame vu d'un peu plus loin par le même grand gars dégingandé qui brûlait les planches de son parquet pour réchauffer sa famille avant d'atteindre enfin la reconnaissance et la célébrité.
Et puis si ça ne vous plaît pas, hop, du balai.
Passons par cette magnifique porte sise 29, Avenue Rapp Art, sublime exemple d'Art Nouveau par Jules Lavirotte (mais la porte est du sculpteur Jean-Baptiste Larrive) pour découvrir George Carlin tout jeune sans barbe mais avec déjà du talent et un petit coup de zef pour s'aérer aux alentours de Brooklyn, NY en 1954.
Qu'avons-nous encore ? Mais Horatio Ford et sa Ford Coupé customisée spécialement pour ses beagles avec un compartiment et une porte spéciale (cherchez pas, il n'y a qu'au Bordel que vous verrez ça) , on se remue un peu avec Jane Birkin et Maurice Ronet dans la piscine, enfin pas dedans plouf, enfin vous m'avez compris et on dépose une petite larmichette en découvrant "Moja bieda", "Ma tristesse" en français, l'enveloppe dans laquelle Chopin gardait les lettres de son grand amour Maria Wodzinska. Avant Georges Sand.
Et puis si, ça ne vous plaît toujours pas, voyez avec Rodrigo ci-dessous. Rodrigo, les impétrants, les impétrants, Rodrigo.
Bon, assez de violence comme ça, d'accord, ajoutons un gif de chat. Aaaaaah ! Con de chat.
Pfff, quelles émotions. Je vous propose une pause, donc posez-vous là. Ou ici. Ou là. Bref, c'est un peu comme vous voulez mais ne mettez pas les pieds sur les banquettes. Vous savez ce que ça coûte un Bordel en entretien ? Alors.
Et le prochain ou la prochaine que je vois à mettre ses crottes de nez sous la table va morfler. What do you think Laurel ? What do you think, Hardy ? Yeah, let's go get 'em !
Bon, à ce point précis du Bordel, j'ai un peu envie de vous rappeler qu'ici c'est mon blog et que j'y fais exactement ce que je veux. Comme par exemple mettre une photo du bastion de Cologne surplombant le Rhin et même que la photo est de Karl Hugo Schmölz en 1950.
Bon, on ne va pas non plus traîner 107 ans (expression que nous devons à la défunte de la semaine) car les donzelles sont arrivées, livrées en camion réfrigéré, c'est vous dire si elles sont de la première fraîcheur comme Alice Froman, la future mère d'Abe Froman, le Roi de la Saucisse de Chicago, comme Bonnie Logan et son air de gitane et June blair qui, on peut le dire, tient le bambou.
Mais aussi une boisson bien fraîche pour la 2, une amatrice de cinq fruits et légumes par jour et ça, c'est bien, un nouveau marcel pour la 3 car celui-ci ne tiendra pas, un pâté de sable appétissant, une Naomi qui se fourre le doigt dans l'œil mais avec style et Valérie Léon qui passait filer un coup de main alors on n'allait pas refuser. Valérie, tu es ici chez toi. Pas trop de sang partout si possible. Ça tache et c'est chiant à reprendre. Merci Valérie.
Il y a bien évidemment des damoiseaux triés sur le volet pour contenter gentes dames et mignons avec ce bel exemple de Barry Gibb de la meilleure époque avec sa Lotus toute neuve, deux Sinatra pour le prix d'un, un Warren Beatty de toute beauté, un Lucha Libre mucho olé olé, un hnnng excusez-moi, je suis coincé, quelqu'un peut-il m'aider ? et un Hugh Grant encore tout petit.
Et puis si ça ne vous plaît toujours et encore pas, voyez ça avec Ludmilla.
Vite, passons à de l'art avec une belle moisson cette semaine, comme par exemple ce superbe Charles Biederman, "Untitled, New York", de juin 1935, Fernand Léger, "La grande parade (Le Cirque)" de 1949, Hercules Barsotti qui est brésilien et qui le reste, avec "Untitled" d'une année que j'ai bêtement oublié de noter et Daniel Mullen, "90’s-00’s" de 2019 (là, j'ai noté).
Un "Hommage à Apollinaire" de 1912 par Marc Chagall, une "Composition" par Ivan Tovar de 1968, Kōshirō Onchi, "Lyric Bleesing for Effort (Tsukuhae VI)" de 1915 et Maude Irvine Kerns, "Ascension" de 1942 et on commence à être pas mal.
Mais si on ajoute enfin du Max Bill (pas Max Boublil, faut pas déconner), du "Mz 199" par Kurt Schwitters en 1921, du "29 E-78" de Nassos Daphnis en 1978 et du Tomás Maldonado, "Trayectoria de una anécdota" de 1949, là, hein, oui, là, on est bien.
Et ça tombe bien car c'est pile l'heure des Messages à Caractères Informatifs qui n'attendaient que vous pour s'exprimer et comme vous êtes là, allons-y.
Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous voulez rejoindre le groupe Facebook d'Après La Pub qui grossit, grossit en cliquant ici Après La Pub sur Facebook, si vous voulez vous abonner pour ne rien louper en rescrollant tout en haut ou si vous voulez laisser ici Un climatiseur pour l'équipe technique siouplait une contribution pour le Bordel du jour et le bien-être de l'équipe technique tamoul au fond de la cave à 58 dans 7m carré qui appréhendent les températures qui montent et qui auraient tant besoin de ce climatiseur qui leur fait défaut. Déjà qu'ils n'ont rien à manger.
Sur ce, le soleil pointe son nez, vous avez des saucisses et de la bière à aller acheter pour les premiers barbecues de l'année alors on ne va pas trop traîner à vous garder ici donc bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.