C'est Vendredi, c'est le Bordel #393

... Mais oui, une fois de plus, nous sommes vendredi, à croire que les semaines raccourcissent au moment où les jours rallongent. Bon présage, cela dit. Nous sommes donc vendredi et ça va, faites pas semblant de travailler, les primes ont déjà été versées et si vous ne l'avez pas eue, c'est que vous ne l'aurez pas. Non, franchement, vous avez bien mieux à faire comme d'aller au Bordel du Vendredi n°393 qui vous propose de vous mettre au vert et de vous secouer le pistil avec le remarquable travail de Megan (comme la voiture) Aline (comme Christophe) qui, malgré les apparences certes trompeuses, n'est pas photographe mais bel et bien peintre car oui, ce sont des... tableaux et même qu'ils sont visibles au Robert Lange Studio à Charleston, Caroline du Sud des fois que vous passiez dans le coin. En attendant, vous pouvez en voir plus eud' par là : Et j'ai cliqué, cliquéééé-héé Megan Aline pour qu'elle vienne).

En attendant, si vous cherchiez une sublime villa sur les bords du Lac Majeur pour passer la fin de vos jours tranquilou à compter vos lingots, mes petits Sri Lankais de l'équipe technique au fond de la cave ont fait un travail remarquable pour vous dénicher cette perle rare désignée par Haus Liberty (du high-level) : la Villa Mosca Bianca qui sera à vous contre un virement de 12% de la somme sur un de mes comptes aux îles Vierges. Ou en petites coupures non numérotées samedi sur le parking du Cora de Dreux vers 12h30 (faut pas pousser, c'est le week-end).

Alors là, nonobstant l'intérêt iconographique certain de la chose, je ne comprends absolument rien à ce qui est écrit et je ne peux donc vous dire quoi que ce soit mais si un de mes lecteurs a une idée du bordel que c'est, il gagnera un bordel gratuit la semaine prochaine en gage de ma reconnaissance éternelle et de celle, chancelante, de l'équipe technique au fond de la cave qui n'a toujours pas de climatiseur alors que les températures augmentent dangereusement.

Notez qu'à la fin de ce Bordel comme depuis de nombreuses semaines, vous pouvez leur adresser vos dons non pas en spintria, la monnaie des bordels de Rome présentée ci-dessous mais eu euros sonnants et trébuchants par le biais d'une cagnotte Leetchi parce qu'au Paradis du Climatiseur, les spintriæ, y connaissent pas. Et sinon, ajoutons une vierge très explicite, un serpent jamais très loin issu d'une Iconographie générale des ophidiens de Giorgio Jan datée de 1860 et une bague sphère du plus bel effet sauf si vous l'avez déployée entièrement avant d'enlever le doigt. 

Tiens, une bonne question en passant, en quelle chanson désireriez-vous être réincarné(e) si cette offre d'une obscure société de transformer vos cendres en vinyle s'avère vraie ? Pour ma part, j'hésite encore entre "Ô ville lumière" et "Viens boire un p'tit coup à la maison".

Ah, un message caché dans Rahan que j'avais dû louper à l'époque, la Lotus Eclat customisée façon Kermit de Jim Hanson en 1978 et si ça vous dit de faire un petit set, en 21, hein, je suis un puriste merde, c'est quand vous voulez. 

Un peu d'expérience en plus ne nuit jamais alors quand elle est incarnée par Jimi Hendrix, Noel Redding et Mitch Mitchell et qu'elle interprète un petit Red House live from Stockholm en 1969 qui accompagnera délicieusement la fin de votre bordel, ce serait dommage de refuser. De toute façon, vous ne pouvez pas.

Mais si vous êtes un peu las, je vous propose de vous poser ici. Ou là. Au choix.

Bon, à ce moment précis du Bordel, je me suis dit que ce serait bien de vous mettre un Michael Caine, deux Charles Bronson et un Robert Mitchum et comme je suis encore un peu chez moi sur ce blog vu qu'il est mien et rien qu'à moi, les voilà.

Et puis si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec Kjdjhjdbdskjruz.

Bon et puis c'est pas tout mais l'été approchant, il va falloir se remettre un peu en forme dans l'assemblée, là (je vous vois). C'mon, move your body.

Alors je vous ai dégoté un super prof : Dick Dubois (tout un programme), Mister America 1954, oui, môssieur, oui madame. Testé et approuvé par Mae West et son truc en plumes que Zizi Jeanmaire lui a piqué ensuite mais c'est une histoire que nous ne narrerons pas ici, en tout cas pas maintenant, non, ça suffit n'insistez pas. Bon d'accord, un soir que Loulou était fin bourré, il se trompa de chambre et gamahucha Mae qui tenta de dire "Mae", "Mae" pour se faire connaître, ce à quoi Loulou, qui n'entendait déjà plus beaucoup et parlait la bouche pleine, répondit "Y'a pas de mais" en troussant Mae de plus belle tandis que Zizi, assoupie, ronflait dans la pièce à côté.

Et puis si ça ne vous plaît toujours pas, voyez ça avec Marcel Bozzuffi mais comme il n'a pas mangé sa galette-saucisse ce matin (car il est né à Rennes malgré ce patronyme qui fleure bon les malversations dans les Hauts-de-Seine), je serais vous, je n'insisterai pas trop.

Oui madame, une question, une demande, une pause syndicale ? Cékan qu'elles arrivent les daronnes ? Mais tendre amie, patience et longue de temps font plus que force ni que rage, n'ayez crainte, les voici qui pointent le bout de leurs... qui pointent le... qui se pointent (sinon, je vais encore avoir des problèmes avec Zuckerberg, moi).

Les voici donc les donzelles de la semaine, sélectionnées avec soin par les miens de soins cause que je ne laisse que la basse besogne à toute l'équipe technique au fond de la cave mais les morceaux de choix, c'est moi. Et la bavette taillée tout autour avec des mots choisis aussi. Sinon, ça donnerait quelque chose comme ஜெயைராய்ஸ் பைன் சவோய்ர் எஸ்ஐ கூகிள் ஆல் கூல் கூகுள் ட்ரௌௗண்ட் ட்ரேட் ட்ரெஸ்ட் ப்ரெஸ்ட் எண்ட் டமாவ் மீண்டும் பிரெஞ்சுவில் என் வாசகர்கள் அந்த போதுமான பைத்தியம். Bon, c'est joli mais moins que les donzelles ci-dessous.

Allez, je vous rajoute un peu de Jennifer Jones dans la fleur de l'âge, puis dans Duel au soleil de King Vidor en 1946, dans Madame Bovary de Vincente Minnelli et dans Les Insurgés de John Huston en 1949, histoire de montrer que la Jenny tournait pas avec des nazes et qu'en plus, elle a la gâchette facile alors cool mec, va pas mettre le devil in Miss Jones.

Et puis si ça ne vous plaît toujours pas, plouf plouf.

Vite, passons à de l'art avec un très beau nu de Claudio Bravo, enfin par Claudio Bravo car on voit bien que ce n'est pas tout à fait Claudio Bravo sur le tableau, une "Femme assise genou plié" par Egon Schiele, un petit "Sans Titre" de Holger Lippman de 2019 en passant comme ce "From line" de 1980 et aussi de Lee Ufan. 

Continuons avec Peter Bonde, "Loop Oil on mirror foil", "Proteus" de 1984 par Cy Twombly, Sam Francis, "Why Then Opened II" vers 1962-1963 et "The Idea of Firs" par Paul Klee en 1917.

Et finissons-nous bien joyeusement avec Wayne Thiebaud, "Freeway Curve, from Recent Etchings I" de 1979, Yayoi Kusama, "Flower N° Q", de 1963 et deux œuvres de Zhang Shujian, "Shading hands" de 2012 et "Black n°9" de 2012 itou.

Et il est l'heure de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs de la semaine. Des messages certifiés par huissier, des infos béton par Lafarge (oui, j'ai pris un chèque, bon).

Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous voulez vous servir des petits boutons ci-dessous pour partager ce Bordel avec vos ami(e)s qui l'attendent et qui ne sont toujours pas abonnés à ce blog eux (alors que vous, oui), qui ne le suivent même pas sur Facebook, eux  sur Viens mettre le Bordel sur Facebook (alors que vous, oui) et qui oublient toujours de donner pour la cagnotte du Bordel du Vendredi (alors que vous, non) La cagnotte du Bordel des Tamouls dans la cave destinée à offrir à l'équipe technique du fond de la cave un climatiseur qu'ils ne verront probablement jamais mais chut, ceci reste entre nous. Sur ce, bon vendredi, bon rosé, bon week-end, bonne bière et à la semaine prochaine.