21 Juin 2019
... L'ensemble de l'équipe technique Tamoul au fond de la cave me fait savoir que nous sommes vendredi depuis déjà longtemps et que, par là même, ce serait bien de publier fissa le Bordel du même nom avec des excuses. Soit. Désolé. Mais croyez bien que ça n'est pas facile de vous trouver toutes les semaines suffisamment de matière pour concocter un Bordel digne de ce nom, ceci expliquant le retard dû à l'allumage dudit Bordel qui était encore fort démuni il y a peu et même que j'ai dû plonger en apnée dans les profondeurs d'internet pour aller chercher quelques perles supplémentaires. Alors comme le Bordel est un peu à la bourre, sautons l'introduction et bravo à Gilles Cenazandotti dont la topissime série "Petits poissons" (réalisée à partir de morceaux de plastique épars ramassés en Corse et ailleurs) est présentée actuellement au Jardin Orange à Shenzen. Pour en voir plus, c'est sur son site et c'est eud' par ici : Tout tout tout vous saurez tout sur Gilles Cenazandotti
Plastique en veux-tu, hé ben en voilà en plus avec le travail de Katerina Kamprani, artiste athénienne qui a bien révisé son petit Carelman illustré avec cette série intitulée "The Uncomfortable". À voir en long, en large et en travers eud' par ici The Uncomfortable.com.
Si vous ne connaissez pas Carelman dont Katerina s'est visiblement beaucoup inspirée, cherchez dans votre moteur de recherche favori "Catalogue d'objets introuvables" de Carelman, un livre absolument inutile donc rigoureusement indispensable à votre bibliothèque.
Malgré les angles pointus, je suis tombé sans me faire mal sur le très joli travail de la directrice artistique Hongkongaise Angela Chan et ça aurait été dommage de ne pas vous en faire profiter aussi. Sa page ici The Obsession.
Dans un style tout à fait moins carré, plus naturel avec de l'osier et beaucoup de patience, je suis ravi de vous présenter le travail d'Anna and the Willow. Anna and the Willow, les gens du blog, les gens du blog, Anna and the Willow. Et pour en voir plus, c'est eud' par ici : Anna and the Willow.
Mesdames, votre homme ne pense jamais à passer l'aspirateur ? Il existe pourtant une solution simple et efficace (et c'est au Bordel que vous l'aurez trouvé. Where else ?)
Mais tout de suite, passons au sublime travail de Robses, photographe Chicagoan s'il en est et on vous dit qu'il en est puisqu'il vient de Chicago, bordel et qui fait du sacré bon boulot, bien joué, Robses dont le monde magnifique est à découvrir eud' par ici sur son Tumblr vachtement bien garni : robsesphoto.tumblr.com.
Passons ensuite vers l'île de Litla Dimun dans les Féroé, là-bas au large du Danemark où, rappelons-le, il y a quelque chose de pourri eud' par là-bas, ce qui n'explique pas pour autant ce nuage lenticulaire particulièrement amical sur Litla Dimun, certes mais vous vous en contenterez pour l'heure car on est à la bourre.
Allez, allez, on s'active, pour la suite du Bordel, c'est par là. Une, deux, une, deux, on presse le pas.
Passons ensuite à cette magnifique image de Henri Cartier Bresson qui disait "Photographier c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’oeil et le coeur", ce qui prouve que c'était pas la moitié d'un con, à ZZ Top avant la puberté, à Hank qui improvise une symphonie probablement un peu éthylique et Emiliano Zapata colorisé car d'une, je fais ce que je veux ici vu que c'est mon blog et de deux, il a sacrément la classe, Emiliano. La classe Mexicano-Internationale.
Et puis si ça ne vous plait, pas débrouillez-vous avec ça.
Allez, les garçons (et les filles), on ne bouge plus car c'est l'heure des donzelles du Bordel du Vendredi.
Quoi ? Rébellion ? Faites-moi cent pompes immédiatement !
Ah non ! Y'en a qui font du zèle. Allez, au mitard, les cocos.
Faites-moi une ouverture un peu stylée pour saluer nos donzelles, les gars. Allez, du nerf, de l'imagination.
Ah ben c'est tout de suite mieux pour saluer la beauté d'Isabella Rossellini par Helmut Newton, de Dolly Parton au meilleur de son brushing, de Brooklyn Dekker ensablée bien qu'elle ne soit pas du tout portugaise, de ce petit coup de vent insolent et c'est pas tout mais ça donne soif tout ça. Garçon, un milkshake comme la dame.
Et si toute femme est une œuvre d'art, toute œuvre d'art n'est pas nécessairement femme comme vous pourrez le constater à la vision de ces quelques splendeurs comme ce "Gold 66" de Victor Vasarely, ce "Green garden" de 1958 de Carmen Herrera, "Study For Portrait of P.L, No. 1" de 1957 et de Francis Bacon et Elmer Bischoff, "Houses and Hills", de 1957.
Si je rajoute "Les acrobates sur fond orange", bas-relief en céramique peinte et émaillée de Fernand Léger, "Roller Coaster" de 1946 de Norman Lewis et "Man and Woman in a Large Room" de 1957 et de Richard Diebenkorn, on commence à être pas mal.
Et avec ce "Untitled" de 1942 de Mark Rothko, ce "Untitled (Elegy)" de Robert Motherwell de 1983-85 et ce splendide et désormais contemporain puisque yeah, c'est l'été ! "Sunset beach" de 76 Frank Stella, là, on est bien. Hein, Tintin ? Ah oui, on est bien.
Mais que serait le Bordel du Vendredi sans ses célèbres Messages à Caractères Informatifs ? Roméo sans le suicide de Juliette, pas Kayzer Soze, Luke de père inconnu. Et ça, non. Alors le Bordel se sacrifie encore une fois pour vous, comme chaque semaine depuis 10 ans (applaudissements, trompettes).
Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous voulez partager ce Bordel avec des amis ou même avec des gens que vous n'aimez que moyennement ou si vous voulez suivre toute l'actualité de ce blog sur Facebook ici APRÈS LA PUB SUR FACEBOOK ou si vous voulez contribuer à la cagnotte du Bordel pour les petits Tamouls au fond de la cave là LA CAGNOTTE DU BORDEL. Sur ce, on ne va pas trop traîner car avec la canicule qui arrive, il va y avoir du monde dans les alcôves fraîches du Bordel et ça se prépare un peu tout ça. Bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine sauf si Donald Trump prend trop d'Adderall ce week-end et fait tout péter en twittant la fin du monde en même temps (BEST TWEET EVER !).