25 Juillet 2019
... 400 ! 400 Bordels du Vendredi... Si on m'avait dit ça il y a dix ans (sans l'équipe technique qui n'était pas encore dans la cave à suffoquer), j'aurais sérieusement rigolé. 400 Bordels, ça commence à faire sacrément et ravi je suis de voir que vous semblez toujours autant apprécier ce joyeux bordel de fin de semaine. Alors avant de lever le rideau, comme au théâtre (sans Donald Cardwell ni Rogert Hart), lançons ce Bordel par le nombre ad hoc de coups.
Et si le Bordel lors de ces dix dernières années vous a fait voyager, sachez que ça n'est pas près de s'arrêter avec cette magnifique série de Sandy Carson intitulée "i've always been a cowboy in my heart" (à voir plus en avant eud' par ici Oui, viens voir Sandy Carson, Yippee Giddyap !) qui est aussi une chanson de Dire Straits apprise en seconde avec M. Tholon qui sentait le gin et la rancœur mais n'allons pas nous embrouiller de circonvolutions historiques compliquées dès le début de ce bordel.
Un chouya plus à l'est, cette série de David McMillan dans le no man's land encore contaminé autour de Tchernobyl ( à voir eud' par ici Pripyat David McMillan) nous fait redescendre immédiatement la température de quelques degrés. C'est glaçant certes mais en ces temps de canicule, c'est presque agréable.
Côté suranné, Pripyat n'a rien à envier à la splendeur perdue de ces barres d'immeubles de Papagajka à Sarajevo en 2019 et puis ça marchait pas mal avec la thématique sus-présentée alors hein, voyons, pourquoi pas, non mais.
Bon alors si d'aventure, vous avez une très soudaine envie de faire un partie de Mrs Pacman dans ce Bordel, toute l'équipe technique et moi-même vous prévenons : c'est maintenant. Carpe Diem et mets 5 francs dans la fente et tout se passera bien.
Parce qu'il nous reste encore un paquet de choses à voir dans ce 400e Bordel comme les sculptures anguleuses pour ne pas dire angulées (toi-même) en papiers pliés de John Clark, issues de sa série "All the angles" (voir ici Allez, va au coin avec John Clark) et John, on peut pas dire que tu te sois trop foulé pour le titre.
Fabuleuse trouvaille de cette semaine, ces Idées Noires pas du tout de Franquin (pourtant, on dirait) puisqu'il s'agit de "L'enlèvement", planche de Louis Morin dans le quotidien La Vie parisienne en 1909. Étonnant, non ?
Un p'tit tour, deux p'tits tours, trois p'tits tours et puis s'en vont vers ces sublimes bureaux Boomerang par Maurice Calka pour Leleu Deshays en 1970, année plus qu'érotique puisqu'elle délivra au monde abasourdi de tant de sex-appeal, votre serviteur. Non, pas l'équipe technique dans la cave, à 8 ans, ils sont à peine majeurs.
Mais si vous voulez bien vous donner la peine de poursuivre par ces escaliers, hé ben ce serait sympa car ça bouchonne un peu derrière et il nous reste encore de la route à faire.
Et ça tombe bien car j'ai le véhicule idéal pour la suite de la route de ce bordel avec ce splendide exemplaire de Toyota RV-2 avec tente de camping intégrée, moumoute molletonnée et Patrick Chirac dans le moteur. Alors, heureux ?
Ce Bordel ne pouvait pas ne pas rendre hommage à Rutger Hauer, immense acteur disparu cette semaine alors qu'étrangement, Keanu Reeves, Nicolas Cage, Adam Sandler et Kev Adams sont toujours là. Les mystères de la vie.
De Rutger à Brigitte, il n'y a que quelques mèches blondes et ce, même quand la Bardot est dans de lointaines contrées comme le laissent supposer ces quelques affiches en caractères verticaux d'un pays où le soleil se lève avant celui des autres (quoi que tout n'est qu'affaire de perspective, de latitude et de longitude).
Bon, on va où maintenant ? Tiens, essayons par là, ça a l'air engageant. Hit the road, Jack (marche aussi si tu t'appelles Nadine ou Théodule).
Bon, là, y'a pas grand-chose alors poursuivons chemin faisant, à fond de 5e à 3500 tours minutes vu que dans le Bordel, il n'y a pas de limitations de vitesse. Faizez gaffe tout de même, e pericoloso sporghersi trop près du parapet.
Mesdames et messieurs, nous atteignons désormais notre vitesse de croisière avec ces deux splendides spécimens de Kardashian sauvages (très rares, elles s'apprivoisent facilement avec de l'argent), ce spécimen d'australopithèque à crête jaunasse, cette cuisine de 1971 (année bien moins érotique que la précédente pour les raisons sus-nommées), une Uschi Obermaier de qualité par Francis Giacobetti et un Auguste Renoir pas du tout par Giacobetti à moins qu'il n'ait été déjà là en 1862 sous le délicieux sobriquet d'Hyppolite Aubry qui n'a rien à voir avec le célèbre fromage de Meaux mais on se renseigne quand même au niveau de l'équipe technique et on revient vers vous dès que possible.
Bon, c'est par où maintenant ? Va falloir m'améliorer un peu l'ergonomie du Bordel car on dirait le Tour de France, là. Et non merci, jamais de drogues dures. À part le rhum arrangé.
Oui, qu'est-ce que c'est, quoi encore ?
(J'ai l'impression qu'on essaye de me dire quelque chose)
Cher Gordon Shumway, une idée de ce qu'il peut se tramer ?
Mais oui, c'est l'heure des donzelles de ce dernier Bordel avant de vacances bien méritées et Joan Bradshaw se propose de nous guider et oh, après tout pourquoi pas, Joan, soyons fous.
Et pour vous rappeler au moins une fois dans ce Bordel que j'y fais ce que je veux car ici, c'est un peu mon blog, je ME fais plaisir avec ma donzelle favorite (après madame) Claudia car quand même Claudia, ahuuuuha Claudia, n'est-ce pas, Claudia, on est bien d'accord, Claudia. Ci-dessous, Claudia et un ami cher et Claudia toute seule, peut-être dans le Cher mais pas forcément non plus.
C'est pas le pied, Claudia ? Alors. Non mais.
Et puis si ça ne vous plait pas, voyez donc avec la donzelle ci-bas mais attention, elle a la langue bien pendue et vous ne vous en sortirez pas aussi facilement que ça.
Vite, passons à de l'art avec un "Méditerranée" de saison par Ellsworth Kelly, "Schichtung mit Dreiecken" (à vos souhaits) par Karl-Heinz Adler, un petit collage bien senti de 1947 par un certain Henri Matisse et unVasarely "N° 1" de 1969, année pré-érotique de l'année vraiment érotique.
Mais aussi un "Nu arrangeant ses cheveux" par Alessandro Mastro-Valerio entre 1940 et 50 (il était troublé, il n'a pas noté la date), Hilma af Klint, "The Dove, No. 14, Group IX/UW, No. 38" de 1915, Hugo Demarco, "Progression 4" de 1974 et une sublime "Étude de nuages" de John Constable et de 1821 car un peu de Constable, ça ne fait jamais de mal.
Et comme à l'accoutumée (l'Accoutumée, bar-tabac-épicerie en gros et demi-gros, 16, route de Béthunes, Saint-Laurent du Var), il est l'heure de conclure ce Bordel n°400 par les célèbres Messages à Caractères Informatifs que personne n'a plus tenté de me racheter depuis longtemps mais si vous me faites un bon prix, on peut toujours négocier.
Et c'est tout pour aujourd'hui et pour les semaines à venir puisque ce blog va se mettre en pause estivale mais avant de le quitter, n'oubliez pas de partager ce Bordel avec vos amis qui ne s'y sont toujours pas abonnés et que vous pouvez suivre ce blog sur Facebook comme deux mille et quelques privilégiés ici Après La Pub sur Facebook et que sur ce, c'est pas tout mais faut vérifier le gonflage des pneus, l'huile et l'accrochage réglementaire de la caravane alors bon vendredi, bon week-end, bel été et à la prochaine.