C'est Vendredi, c'est le Bordel #409

... Selon des sources sûres et concordantes issues des plus prestigieuses officines gouvernementales que nous ne citerons qu'avec des acronymes tels que KGB, CIA et FBI pour ne pas révéler leurs noms réels, il semblerait que nous soyons à nouveau vendredi. Da. Huge. Et comme ici, le vendredi, c'est souvent le Bordel, pourquoi ne pas suivre cette direction joyeuse et sympathique qui ouvre l'appétit d'un week-end qui nous tend les bras ? Banalors... bien sûr qu'on va se gêner avec pour commencer l'éclaboussant talent du graffeur espagnol Borondo qui essaime aux quatre coins du monde son talent à coups de bombes pacifiques, poétiques et artistiques. Pour en voir plus sur lui, c'est eud' par ici : Borondo sur StreetArt Avenue.

Parce qu'on n'est jamais à l'abri d'un grand écart, mais faizez gaffe aux ischios tout de même, le Bordel vous transporte instantanément à KwaMbili Game Lodge à Mpumalanga en Afrique du Sud, soit pas loin de l'atoll de Pom Pom Galli, entre l'Australia et la South America dans l'océan South Pacifique - B12 appelle le commandant Abitbol, quelqu'un vous demande sur le pont - si vous ne comprenez rien, foncez sur Le Grand Détournement).

Si vous n'êtes pas trop Daktari, brousse et fauves sauvages au petit-dej, vous pouvez opter pour la solution Thang House. Une maison dans les arbres à Danang au Vietnam qui utilise l'eau recyclée des bassins à poissons au rez-de-chaussée pour faire pousser des arbres sur le toit. Franchement, c'est pas con et c'est sur Thang House in Danang

Après, les goûts et les couleurs, c'est très personnel comme celui de Barbara Darcy (voir ici Barbara Darcy), célèbre esthète US et coordinatrice depuis 1958 de tous les show-rooms des magasins Bloomingdale qui avait fait cette sélection pour eux en 1973. Toute une époque qui pique un peu les prunelles. Sans acides, c'est rude.

Restons dans le goût sûr avec ce moyen de locomotion idéal (en vous tassant toutes et tous un peu) pour poursuivre dans ce Bordel sinueux. Pour vous, une splendide Shelby Cobra 427 “Flip-Top” de 1964. Attention, vous bavez  sur la moquette, merci de refermer la bouche de temps à autre.

J'en vois certaines qui minaudent, certains qui tergiversent car ils ou elles n'aiment pas le bleu ? Qu'à cela ne tienne, rajoutons ce magnifique exemplaire d'Autobianchi Runabout en 1969 par Bertone et si ça ne vous va toujours pas, bon, là, il reste le stop.

Poursuivons par un magnifique manteau de soirée de Paul Poiret en 1920, un rideau et une moquette de qualité ("Light line, Houston" 1981) par George Krause et la toute première photographie d'un éclair par William Nicholson Jennings en 1882, je m'souviens, c'était un mardi et on avait bu du bourbon et ils ont chargé, Custer et la cavalerie. Et quand je vois les motos sauvages qui traversent nos villages venues de Californie, de Flandres ou bien de Paris, quand je vois filer les bolides, les cuirs fauves et les cuivres qui traversent le pays dans le métal et le bruit, moi je pense à la cavalerie, moi je pense à la cavalerie. Merci Julien Clerc pour cet intermède musical, passons à la suite (sécurité, sécurité, y'a Julien Clerc sur le plateau. Non mais c'est incroyable, ça. C'est quoi la suite ? Nicolas Peyrac ? Non mais on est où, là ? BOUGEZ-VOUS le cul, bordel)

Ça y'est, il est allé bêler ailleurs... où en étions-nous, Bordel, vendredi, pouf pouf, ah oui... il est assez indubitable qu'il n'y a qu'au Bordel du Vendredi que vous puissiez trouver un quadricycle d'aussi beau gabarit et façon steampunk en plus. Non, ne me remerciez pas, vous savez, avant tout, c'est un travail collectif avec toute l'équipe technique au fond de la cave, ça nous fait plaisir et puis si ça ne vous va pas, continuez sur le mini-vélo ci-dessous vers Mark Rothko en pleine réflexion devant son immense N°25 de 1951 qui n'est pas bien visible sur l'image en noir et blanc alors je me suis permis de vous le rajouter ci-dessous. Serviteur.

À ce niveau précis du Bordel, je me permets de vous rajouter Jennifer Jones and Robert Walker in the kitchen (Brian est excusé, il a water-poney), un monstre dans le placard et une Twiggy en stylo comme ça, on est bien, on est prêt, on est parés à toute éventualité. 

Allez, ayez confianccccccccccce, tout va bien se passsssser.

Si vous voulez une cérémonie traditionnelle du thé avec des amis japonais, c'est tout de suite mais prévoyez entre trois et quatre heures, si vous voulez admirer la plastique admirable de l'Institut de mécanique des fluides de Toulouse, (architecte René Kieger, 1937), c'est là, maintenant, tout de suite et si vous voulez vous rappeler l'ORTF si ça vous dit quelque chose évidemment, c'est bonus, c'est cadeau.

Il était normal qu'ici au Bordel où le culte de l'image et de la beauté est si souvent vénéré, de vouloir honorer la mémoire de Terry O'Neill qui nous a quitté pas plus tard que récemment et qui avait photographié à peu près tout ce que la Terre possède de talent hormis, étrangement, Nadine Morano. Allez savoir pourquoi. Du coup, j'ai mis plusieurs fois Raquel Welch pour équilibrer.

Et afin de vous rappeler qu'ici, c'est un peu mon blog et que j'y fais ce que je veux, je vous rajoute un bon paquet d'images de la Tour Infernale avec un casting international de qualité du premier au dernier étage.

Ah, il semblerait que ce monsieur ait une communication d'une grande importance à nous transmettre. Ou madame peut-être ?

Bon, c'est pas bien clair tout ça. Cupidon, un peu d'aide ?

Bien sûr, le bordel ne pouvait s'achever sans quelques donzelles, c'est contraire au règlement B12 alinéa 17 du deuxième paragraphe de la page 132 du Code du Bordel. Trust me.

Bon allez, un petit remontant ? Oh ben d'accord. Mais comme d'hab', pas plus haut que le bord.

Vite, passons à de l'art avec une belle moisson cette semaine comme cette sculpture en noyer de Andreas Senoner, "Nature doesn’t care" de 2019, "La Porta" par Emilio Scanavino en 1973, "The Olympus of Weimar", de  1982 par Andreu Alfaro, Imi Knoebel, "Lolita-wan" de 1998 et "In Blue", de 1925 et de Wassily Kandinsky. 

Et si on rajoute Jackson Pollock, "Number 16" de 1949, Jean-Michel Basquiat "UNTITLED (HEAD)" de 1980, Jonas Wood "2 Birds at Night de 2013 , Robert Ryman, "Untitled" de 1965, Sean Scully, "Hiddensee" de 1985 et qu'on se finit avec un "Soleil couchant" de 1913 de Félix Vallotton, là, on devrait être pas mal.

Et ça tombe bien car il est l'heure de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs de la semaine qui sont aussi impatients de vous retrouver que vous l'êtes alors imaginez, pfiouuu, dingue. 

Et c'est tout pour aujourd'hui sauf s'il vous prend l'envie de partager ce Bordel sur Facebook, Twitter ou autre avec vos amis de Clichy à Yamoussoukro ou vos collègues du bureau d'à côté. Vous pouvez aussi vous abonner à ce blog pour ne rien manquer  de ce qu'il en sort ou suivre son intimité sur Facebook ici Après La Pub sur Facebook comme plus de 2069 fidèles voyeurs. Sur ce, on ne va pas traîner car le week-end arrive et y'a du boulot devant la cheminée à Jean-Loup alors bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.